[Val] Mes Critiques en 2015

[Jed_Trigado]

Promis je poserais mon 10 quand je le reverrais.

[Val]

Hâte de lire ça alors.

[angel.heart]

Très bonne critique pour un putain de beau film !

[Val]

Thx !

[francesco34]

Grand film ce Wenders... et pis la musique de Ry Cooder hypnotisante!

[Val]

Mars 2015

023) All That Jazz (Que le spectacle commence !) de Bob Fosse (1979) [Arte HD, VOST] : 6/10
024) Birdman de Alejandro Gonzalez Innaritu (2012) [Cinéma, VOST] : 5/10
025) Kingsman : The Secret Service (Kingsman : Services Secrets) de Matthew Vaughn (2015) [Ciné, VOST] : 7/10
026) Docteur Petiot de Christian de Chalonge (1990) [DVD] : 7/10
027) The Glass Key (La Clé de verre) de Stuart Heisler (1942) [Arte HD, VOST] : 6/10
028) L'Enquête de Vincent Garenq (2015) [Cinéma] : 7/10
029) Miller's Crossing de Joel et Ethan Coen (1990) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
030) Le Mari de la coiffeuse de Patrice Leconte (1990) [Enregistrement Arte] : 7,5/10
031) Gojira (Godzilla) de Ishirô Honda (1954) [Blu-Ray, VOST] : 5/10
032) Un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier (1984) [Blu-Ray, VOST] : 9,5/10
033) Gôjira no Gyakushu (Le Retour de Godzilla) de Motoyoshi Oda (1955) [Blu-Ray, VOST] : 5/10
034) Merry Christmas, Mr Lawrence (Furyo) de Nagisa Oshima (1983) [Cinéma, VOST] : 8/10
035) Capitaine Conan de Bertrand Tavernier (1996) [Blu-Ray] : 7/10
036) Cris Cross (Pour toi, j'ai tué) de Robert Siodmak (1948) [Arte HD, VOST] : 7/10
037) Blackhat (Hacker) de Michael Mann (2015) [Cinéma, VOST] : 8,5/10
038) Thief (Le Solitaire) de Michael Mann (1981) [Blu-Ray, VOST] : 6/10
039) The Big Heat (Règlement de comptes) de Fritz Lang (1953) [Blu-Ray, VOST] : 9/10
040) Fat City de John Huston (1972) [Blu-Ray, VOST] : 7/10


Avril 2015

041) Le Grand restaurant de Jacques Besnard (1966) [Blu-Ray] : 5/10
042) Reflections in a Golden Eye (Reflets dans un oeil d'or) de John Huston (1967) [Blu-Ray, VOST] : 6/10
043) Les Orgueilleux de Yves Allégret (1957) [Blu-Ray] : 8/10
044) The Bounty (Le Bounty) de Roger Donaldson (1984) [DVD, VOST] : 7,5/10
045) Alexandre le bienheureux de Yves Robert (1968) [Blu-Ray] : 7/10
046) Empire of the Sun (Empire du Soleil) de Steven Spielberg (1987) [Blu-Ray, VOST] : 9/10
047) La Bonne année de Claude Lelouch (1973) [Blu-Ray] : 9,5/10
048) Le Cousin Jules de Dominique Benicheti (1972/2015) [Cinéma] : 9/10
049) The Brink's Job (Têtes vides cherchent coffre plein) de William Friedkin (1978) [DVD, VOST] : 6/10
050) Les Grandes personnes de Jean Valère (1960) [Blu-Ray] : 7/10
051) Hable con Ella (Parle avec elle) de Pedro Almodovar (2001) [HD1, VOST] : 8/10
052) Brutti, Sporchi e Cattivi (Affreux, sales et méchants) de Ettore Scola (1978) [Blu-Ray, VOST] : 5/10
053) The Killers (Les tueurs) de Robert Siodmak (1946) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
054) Rokugatsu no Hebi (A Snake of June) de Shinya Tsukamoto (2002) [Autre, VOST] : 6/10
055) Down by Law de Jim Jarmusch (1986) [DVD, VOST] : 7/10


Mai 2015

056) The Broken Circle Breakdown (Alabama Monroe) de Felix Van Groeningen (2013) [Blu-Ray, VOST] : 7/1
057) Les Enfants du Marais de Jacques Becker (1998) [France 2 HD] : 7/10
058) M (M le maudit) de Fritz Lang (1931) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
059) We Need to talk about Kevin de Lynne Ramsay (2011) [Enregistrement Arte, VOST] : 8/10
060) Peur sur la ville de Henri Verneuil (1974) [Enregistrement D8] : 8/10
061) Three Comrades (Trois Camarades) de Frank Borzage (1938) [DVD, VOST] : 7/10
062) The Night Digger de Alastair Reed (1971) [DVD, VOST] : 2/10
063) Avengers : Age of Ultron (Avengers, l'âge d'Ultron) de Joss Whedon (2015) [Cinéma, VF] : 4/10
064) Godzilla de Gareth Edwards (2014) [Blu-Ray, VOST] : 8/10
065) Die große Ekstase des Bildschnitzers Steiner (La Grande extase...) de Werner Herzog (1974) [DVD, VOST] : 6/10
066) Mad Max : Fury Road de George Miller (2015) [Cinéma, VF] : 8,5/10
067) The Man Who Wasn't There (The Barber) de Joel et Ethan Coen (2001) [DVD, VOST] : 8/10
068) Morte a Venesia (Mort à Venise) de Luchino Visconti (1971) [Arte HD, VOST] : 6/10
069) Paris, Texas de Wim Wenders (1984) [Blu-Ray, VOST] : 10/10
070) Les Galettes de Pont Aven de Joël Seria (1975) [DVD] : 6/10
071) Orphée de Jean Cocteau (1949) (DVD] : 8/10
072) Una giornata particolare (Une journée particulière) de Ettore Scola (1977) [Arte HD, VOST] : 9/10
073) Godzilla de Gareth Edwards (2014) [Blu-Ray, VF] : 8/10
074) R.A.S de Yves Boisset (1972) [DVD] : 9/10
075) Las brujas de Zugarramurdi (Les Sorcières de Zugarramurdi) de Alex de la Iglesia (2013) [DVD, VOST] : 7/10


Découvertes marquantes :

[Mr Jack]

Maintenant que tu as vu Miller's Crossing je te conseille Moisson Rouge de Dashiell Hammett comme livre, tu vas t'y retrouver

[Alegas]

Le nombre de films qui mériteraient une critique.

[Val]

Maintenant que tu as vu Miller's Crossing je te conseille Moisson Rouge de Dashiell Hammett comme livre, tu vas t'y retrouver

Je me le note

Le nombre de films qui mériteraient une critique.

Ouais je sais, j'essaie des fois de commencer un texte mais je n'ai pas l'inspiration.

[osorojo]

Le nombre de films qui mériteraient une critique.

Ouais je sais, j'essaie des fois de commencer un texte mais je n'ai pas l'inspiration.

Comme moi après The bigamist hier et assez généralement en ce moment de toute façon L'impression (sans doute avérée) d'écrire un peu pour rien sinon pour compenser ma pauvre mémoire

[Mark Chopper]

Perso, je n'écrirai plus que sur Takashi Miike et pour poster des captures de japonaises à poil.

(J'espère que personne ne s'en plaindra.)

[Val]

Moi c'est surtout l'impression d'écrire un peu de la merde (et la paresse aussi)^^.

[Mr Jack]

Pareil

[Val]

LA PRISONNIÈRE
Henri-Georges Clouzot - 1968

A quoi reconnaît-on un grand cinéaste ? Sans doute à sa capacité renouvelée d'offrir un point de vue cinématographique sur le monde, à sa capacité à se poser de vraies questions de cinéma. Au regard de La Prisonnière, ultime film de sa carrière, Clouzot confirme qu'il en a dans le ventre. Quelques années après l'échec du projet L'Enfer, il utilise toutes les expérimentations visuelles mises au point dans cette histoire de fascination sadomasochiste.

A travers cette histoire de mœurs perverses, la fascination d'une jeune femme pour un vendeur d'art photographe SM à ses heures perdues, Clouzot livre un film surprenant, sans doute déjà en avance sur son époque (c'est à dire à l'heure). On retrouve toute la finesse du regard qu'il montrait déjà dans ses premières œuvres des années 1940 où il dressait un portrait de la France vue sous un jour peu flatteur. Ici, son regard paraît encore plus caustique et cynique avec cette description d'une société qui se libère en apparence mais demeure toujours aussi pleine de frustration, de manipulation et de perversité. Il faut noter la justesse des dialogues écrits par le cinéaste, surprenants par leur modernité,ainsi que des situations (on y parle partouze, SM et couples libres). Cette capacité à comprendre tout en prenant du recul sur son époque se marie avec un travail visuel époustouflant, presque expérimental. Clouzot s'amuse vraisemblablement avec l'art moderne naissant pour trouver de nouvelles idées visuelles, de cadrage ou de montage. Le trip final n'a rien à envier à un autre trip final de la même année, celui du 2001 de Kubrick.

Mais le film apparaît parfois bancal, surtout dans sa dernière partie qui semble un peu bâclée, comme si une fois parvenu à construire la situation qu'il voulait montrer, il ne parvenait pas à finir son propos. La Prisonnière semble alors presque un « lot de consolation » que s'offre Clouzot après l'échec de L'Enfer : on y retrouve son travail visuel et la volonté de décrypter le couple, intention qui rapproche son film d'Eyes Wide Shut sous certains aspects. De plus, il faut souligner l'excellent interprétation du film, portée par Elisabeth Wiener parfaite en jeune femme un peu candide et totalement sous le joug d'un Laurent Terzieff en froid manipulateur frustré. A noter une scène au début avec un défilé d'acteurs venus faire coucou : Pierre Richard, Claude Piéplu, Michel Piccoli, Jacques Ciron,...

7/10

[Mark Chopper]

Faut que je reprenne ma rétro Clouzot... J'ai lâché l'affaire à la moitié des Espions.