[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Scalp » Jeu 14 Mai 2015, 09:43

Oh mais y a bien plus chiant que Alegas je te rassure, au moins Alegas chronique pas des films de merde en essayant d'en faire des chefs d'oeuvre (bon y les exceptions de geek mais je lui pardonne, un jour y vieillira).
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 14 Mai 2015, 09:47

Mark Chopper a écrit:
pabelbaba a écrit:T'as pas vu l'état de transe extatique dans laquelle ça a mis mes neveux quand je leur ai montré! :love: :mrgreen:


Je les imagine quand ils savent qu'ils doivent se rendre chez toi :

"Putain, le vieux va encore nous faire chier avec ses chinetoques lourdingues en pyjamas jaunes qui sautent partout :roll: "

Tu rigoles, c'est eux qui me demandent.

Certains connaissement même les répliques d'Alarme Fatale par cœur. :D
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 14 Mai 2015, 09:49

"Putain, le vieux est de plus en plus gâteux. On va lui faire croire qu'on aime ses nanars et quand il va claquer (bientôt, vu son état), il nous refilera son héritage. Allez, on lui réclame un Richard Ng !"
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 14 Mai 2015, 09:50

:eheh:
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Messagepar pabelbaba » Jeu 14 Mai 2015, 09:51

:eheh: :eheh:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jack Spret » Ven 15 Mai 2015, 08:28

Jed_Trigado a écrit:En même temps, les enfants c'est pas difficile a impressionner. :chut: :eheh:


C'est ce qu'Alegas m'a dit, en effet :chut:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Scalp » Ven 15 Mai 2015, 09:40

10/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Ven 15 Mai 2015, 09:56

Scalp il est toujours plus généreux quand on tacle Alegas. :chut:
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Messagepar Scalp » Ven 15 Mai 2015, 10:15

Hier il a fait une vanne sur ma petite, je vais être sans pitié.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Ven 15 Mai 2015, 10:22

:eheh:
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Ainé des Ferchaux (L') - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 16 Mai 2015, 17:45

L'Ainé des Ferchaux - Jean Pierre Melville (1963)


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L'Ainé des Ferchaux est une œuvre a part chez Melville pour plusieurs raisons, tout d'abord d'ordre esthétique où il se rapproche plus que jamais des codes américains de mise en scène avec un scope a la couleur pétante (Decae est a son summum) mais surtout dans ses thématiques où il aborde une histoire d'hommes sous un angle cru, en se focalisant sur le rapport de domination entre un ex-boxeur en quête d'argent et un vieux briscard aigri et manipulateur, qui prend des allures homo-érotiques plutôt explicites pour l'époque (il suffit de voir le traitement des femmes pour s'en rendre compte, qui lorsque elles ne sont pas traitées comme des serpillères sont forcément profiteuses ou indignes de confiance, Chang Cheh n'aurait pas fait mieux).

Ce qui m'a passionné dans le film, c'est qu'il va très loin en termes psychologiques, puisque il part sur la base que chacun de deux hommes veut posséder ce que l'autre a (l'argent et le pouvoir pour Belmondo ; la fougue de la jeunesse pour Vanel), on pourrait dès lors croire a un récit quasi-masochiste où Bébel se soumet totalement a Vanel pourvu qu'il lui donne ce qu'il attend mais il va s'installer une sorte de malaise ambiant, non-dit qui va lentement mais surement déliter cette relation vouée à l'échec, ceci dit le film a le mérite de rebattre les cartes en cours de route et montrer que le rapport de force n'est pas forcément du côté où on l'attend, donnant encore plus d'ambiguité a cette histoire aux tons macabres. Autrement, j'ai aimé l'aspect road-movie, bien que Melville ait choisi (à tort) de filmer toute la partie américaine sur la Côte d'Azur, ce qui décrédibilise un peu le film surtout quand on se tape des acteurs a l'accent a couper au couteau, ceci dit l'évolution constante du décorum fait que cela reste raccord avec la progression psychologique des personnages. Un mal pour un bien donc.

J'ajouterais encore un mot sur le duo d'acteurs qui est impérial, surtout Belmondo qui aura prouvé qu'il pouvait proposer autre chose que des rôles de castagneur adepte de la bonne blague, avec une performance fragile mais juste tout en restant lui-même (en même temps, jouer un boxeur, ça devait pas être difficile pour lui. :chut: ) et Vanel que je connais encore assez mal à part le Salaire de la Peur, lui campe une belle ordure qui a réussi a m'arracher un poil de compassion sur la fin. J'ai conscience qu'il s'agit d'un film un peu mal-aimé chez les fans de Melville, mais étrangement le fait qu'il prenne un peu ses distances avec ses figure de proue me l'a rendu que plus interessant a découvrir, j'irais même jusqu’à dire que c'est le film que je préfère chez lui juste derrière le Cercle Rouge.

8/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Sam 16 Mai 2015, 19:03

Pas super emballé par celui-là. Il s'embourbe souvent et la relation Vanel-Belmondo ne m'a pas vraiment intéressé, l'un et l'autre étant complètement hypocrites.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Sam 16 Mai 2015, 19:13

Belmondo est hypocrite mais pour Vanel c'est un peu plus compliqué que ça je trouve, c'est pour ça que je parlais de masochisme, on sent qu'il attend quelque chose en retour qu'il n'aura jamais. Pour moi c'est vraiment ça le cœur du film.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Sam 16 Mai 2015, 19:17

C'est justement ce qui coince pour moi. Vanel n'est pas un ange et je le vois mal attendre quelque chose de quelqu'un.
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Mad Max 2 : Le défi - 9/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 16 Mai 2015, 22:50

Mad Max 2 - George Miller (1982)


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Nanti d'un succès commercial considérable avec Mad Max, il était évident que George Miller n'allait pas en rester là avec cet univers et ce personnage, il profite dès lors du soutien financier des américains pour monter une suite pensée à la fois comme "bigger and louder" mais également comme un prolongement évident de la psyché de son héros, tel Josey Wales, après l’expérience traumatisante du premier film Max a perdu son humanité et erre désormais comme un fantôme sur les routes d'un monde qui a totalement sombré a tous les niveaux, au point d'être littéralement présenté comme une légende (voix-off a l'appui), chose qui va changer la donne et l'allure du récit : exit l'écriture repliée, ainsi que la suggestion et place a quelque chose d'ouvertement archétypal, reprenant dans les grandes lignes le meilleur du western américain (on pense surtout a Howard Hawks, Rio Bravo et les films de convoi en tête) et italien (Max qui est un pistolero cynique que n'aurait pas renié Sergio Leone et l'idée du pétrole qui remplace l'Or comme nerf de la guerre). Un choix payant tant Miller nous offre une relecture moderne passionnante d'un genre alors en pleine agonie et qui ne trouvera plus vraiment de films capable de l'égaler en termes d'imagerie pure, il faut dire que derrière on va se surtout se taper des contrefaçons italiennes et philippines de bas étage signées Enzo Castellari ou Cirio Santiago qui vont hélas ternir le filon au point de lui donner une aura ringarde. :|


ImageImageImage


Malgré un budget démultiplié, Mad Max 2 reste encore un film très dépouillé en termes de décorum (le film est quasi-intégralement tourné a ciel ouvert) mais à l'image de ce qu'il raconte, ce n'est pas parce que l'on nous montre pas tout, que cet univers n'existe pas et mise tout sur sa simplicité narrative pour accrocher le spectateur (je pense que c'est pour cette raison que cet opus reste le préféré du public, même des non-fans de la saga), ceci dit Miller se lâche complètement sur la mise en scène en réutilisant les mêmes ficelles (l'alternance gros plans serrés/plans d'ensemble vertigineux ou les accélérés pendant les poursuites) mais en ajoutant certaines nouveautés comme un aspect quasi-chorégraphique des courses poursuites lors du final avec une gestion hallucinante de l'espace et du mouvement (c'est encore plus impressionnant de voir qu'il a fait ça avec une dizaine de véhicules en même temps, chapeau) aidé par des plans d'hélicoptères qui donne une ampleur supplémentaire a l'action. Autre atout de choix, le film se permet de révéler l'un des chefs opérateurs les plus talentueux de ces trente dernières années, Dean Semler alors inconnu et qui va dévouer une bonne partie de sa carrière au genre western en allant aux States, comme quoi Miller sait choisir ses collaborateurs avec soin dans une industrie pas complètement installée.


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Loin de n'être qu'un simple film de technicien, Mad Max 2 me touche particulièrement car malgré son univers désespéré, il apporte une lueur d'espoir salvatrice (dont le tardif Fury Road sera la conclusion évidente, après un Mad Max 3 raté), nous montrant que le chaos ne peut pas rester éternel (l'idée du retour à la civilisation se dessine petit à petit) et que Max devra un jour ou l'autre accepter son sort de libérateur pour enfin redevenir un homme. Je pense notamment tout ce qui touche a sa relation avec le petit gamin pourrait n'être qu'un prétexte pourtant j'ai trouvé ça traité avec crédibilité, par de simples regards, on voit la carapace de Max se fendre légèrement, nous rappelant qu'il n'y a pas si longtemps il était encore un être humain.
Je pourrais parler encore longtemps du film, mais vous l'aurez compris, je salue une fois encore l'incroyable cohérence de cette saga et le fait qu'elle ait marqué mon imaginaire de cinéphile n'est certainement pas étrangère a mon ressenti.


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"My life fades. The vision dims. All that remains are memories. I remember a time of chaos... ruined dreams... this wasted land. But most of all, I remember The Road Warrior. The man we called "Max."


9/10
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