[Alegas] Mes Critiques en 2015

Modérateur: Dunandan

Neige tombait sur les cèdres (La) - 5/10

Messagepar Alegas » Mar 24 Nov 2015, 16:52

Image


Snow falling on cedars (La neige tombait sur les cèdres) de Scott Hicks
(1999)


Assez moyen ce film en comparaison des attentes que l'on peut avoir à son sujet. D'une part, Hicks, malgré sa filmographie discutable (et dire que je m'étais tapé à l'époque son truc avec Zeta-Jones pour une nana) est quand même quelqu'un qui, formellement parlant, peut envoyer du lourd, le casting est plutôt classe (Hawke, Jenkis, Von Sydow ou Cromwell) et surtout le contexte historique est tellement rare sur les écrans (le Japon d'après-guerre) que cela pouvait vraiment donner au minimum un bon petit film. Malheureusement, Hicks, malgré son œil de talent, est loin d'être un réalisateur qui use de subtilité. Autour d'une histoire de meurtre qui se résoudra dans un procès, il tisse alors une histoire d'amour ayant eu lieue durant la guerre entre un garçon américain et une jeune japonaise qui, forcément, vont se retrouver séparés. Sur le papier, rien de méchant, c'est même plutôt prometteur, sauf que Hicks est toujours à la ramasse dans le traitement de son récit. Soit il n'en fait pas assez et donne lieu à des séquences classiques qui manquent d'ampleur (le procès) soit il en fait des caisses sur des séquences qui mériteraient justement un traitement intimiste. Une séquence, souvent appréciée, est l'image même de ce défaut : à la lecture d'une lettre de séparation, on peut donc voir Hawke découvrir l'horreur de la guerre et finir blessé. Hicks, dans toute sa subtilité, filme la scène entièrement au ralenti, et demande à James Newton Howard de faire la musique la plus épique possible. Un mélange qui ne fonctionne pas du tout et qui, malgré la beauté des images, rend l'ensemble plutôt ridicule par moment. C'est bête car, encore une fois, le film avait un joli potentiel, mais Hicks devrait savoir qu'il ne suffit pas de livrer de belles images pour faire forcément un beau film.


5/10
Critiques similaires

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Hitchcock/Truffaut - 4/10

Messagepar Alegas » Mer 25 Nov 2015, 12:48

Image


Hitchcock/Truffaut de Kent Jones
(2015)


S'il y a bien un livre que n'importe quel cinéphile et/ou réalisateur amateur se doit de lire au moins une fois dans sa vie, c'est bien le Hitchcock/Truffaut. Entretien passionnant entre deux cinéaste qui n'avaient pourtant pas la même façon de créer du cinéma, l'ouvrage est surtout la possibilité de traverser la filmographie d'Hitchcock de long en large pour en constater l'évolution formelle, et ainsi constater des rudiments du 7ème Art. Pour autant, est-ce que Hitchcock/Truffaut méritait un film qui s'y attarde ? Pas forcement. A moins de prendre une tournure particulière. Ainsi, un film sur la relation entre les deux hommes pourraient se révéler intéressant, ou alors sur ce qui a poussé Truffaut à développer un tel projet. Mais Kent Jones préfère choisir à la fois la voie de la facilité et celle qui, au final, rend son film totalement inutile : il préfère adapter le bouquin de la même façon qu'il se lit. Et autant cela aurait pu peut-être passer sur un film de près de trois heures, autant avoir le Hitchcock/Truffaut rapidement résumé en un film de 1H20 est un non-sens absolu.

On a donc un documentaire qui se contente de répéter certains passages du livre, tout en s'attardant sur quelques points qui pourront parler au grand public (le montage, la sortie atypique de Psycho, etc...). Cela se révèle parfaitement inutile : autant Hitchcock/Truffaut est un ouvrage parfaitement bien pensé, car complet, autant ce film aligne sans aucune réelle logique des points déjà connus de ceux qui s'intéressent un minimum au cinéma d'Alfred Hitchcock. Le résultat est là : l'entretien du Hitchcock/Truffaut est une simple excuse pour un documentaire sur le réalisateur anglais, et ce n'est pas les interventions minimalistes de grands noms (Fincher, Scorsese, Gray, Assayas, etc...) qui changeront la donne. De ce film, on attendait un complément pertinent au livre, on en a finalement une bête adaptation. A ceux qui seraient tentés un minimum : autant raquer une soixantaine d'euros pour le livre.


4/10
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Virgin Suicides - 6/10

Messagepar Alegas » Mer 25 Nov 2015, 15:19

Image


The Virgin Suicides (Virgin Suicides) de Sofia Coppola
(2000)


Pas mal déçu à la revision. Comme je le pressentais, c'est typiquement le genre de films qu'on aime ado mais qui perd de son impact à la revoyure. Faire un film sur le mal-être adolescent, c'est forcément casse-gueule, la preuve étant qu'il n'existe finalement qu'un nombre limité de films très réussis sur le sujet, et Sofia Coppola ne se facilite clairement pas la tâche en choisissant un tel récit pour un premier long-métrage. Alors on ne pourra pas enlever au fait que la miss arrive très bien à dévoiler dès cette première œuvre un style particulier qui se confirmera dans les œuvres suivantes (musique planante, personnages totalement coupés du monde dans lequel ils vivent) mais là où The Virgin Suicides pose problème, c'est plutôt du côté du script et de son traitement. La nuance est quelque chose de primordial sur un tel récit, et autant dire que le film en est trop dépourvu. Ainsi, les gamines sont des anges dont les bêtises ne sont entreprises que par des personnages extérieurs, pendant que les parents sont soit des tortionnaires, soit des êtres trop lâches pour se révolter.

Coppola essaye même d'insuffler au film une petite morale sur l'apparente moralité d'une banlieue résidentielle typiquement américaine, mais c'est un peu raté, surtout en comparaison d'un film comme American Beauty sorti un peu plus tôt. Finalement, et à la surprise générale, le film s'en sort beaucoup mieux quand il s'agit de mettre en scène des passages obligés de la vie d'une adolescente américaine. Ainsi, toute la storyline autour du bal de promo et du personnage de Josh Hartnett (seule figure tragique qui fonctionne) sont de loin ce qui intéresse le plus au sein du récit, le reste étant finalement soit mal traité, soit trop anecdotique. Alors clairement le film a eu une influence évidente sur tout un pan du cinéma indépendant américain, mais force est de constater que The Virgin Suicides est loin d'être le classique que beaucoup ont cru voir à sa sortie. Pour le coup, je lui préfère largement les deux films suivants de sa réalisatrice.


6/10
Critiques similaires
Film: Virgin suicides
Note: 9/10
Auteur: Velvet
Film: Virgin suicides
Note: 6/10
Auteur: Jipi
Film: Virgin suicides
Note: 8,5/10
Auteur: nicofromtheblock
Film: Virgin suicides
Note: 8,5/10
Auteur: Dunandan
Film: Virgin suicides
Note: 7/10
Auteur: Nulladies

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Septième Juré (Le) - 8/10

Messagepar Alegas » Jeu 26 Nov 2015, 10:50

Image


Le Septième Juré de Georges Lautner
(1962)


Très surprenant ce film, surtout de la part de Lautner dont je suis pourtant pas très fan (si on excepte Le Pacha bien entendu). Vu le titre, je m'attendais à un film de procès tout bête, ce qui m'aurait déjà bien suffi, et grosse surprise puisque non seulement c'est un bon film de procès, mais en plus ça aborde le genre de façon assez inédite, puisque l'on suit le coupable que personne ne soupçonne et qui, par la force des choses, va se faire bouffer peu à peu par la culpabilité. D'un point de vue moral, c'est peut-être bien l'un des films les plus brillants que j'ai pu voir : rarement on aura eu autant l'impression d'être dans la peau de ce personnage pourtant loin d'être normal, mais écrit avec tellement de subtilité que chacune de ses réactions paraît d'une logique imparable. Ce qui est surprenant avec Le Septième Juré, c'est que Lautner aurait très bien pu s'arrêter en milieu de film, une fois la partie procès terminée, mais ça repart finalement de plus belle pour un long dernier acte où il est plus question de perception de la morale et de la justice qu'autre chose.

Ainsi, le film passe d'étude psychologique sur la culpabilité à une fable tragique sur un homme qui tente de s'opposer au milieu dans lequel il a toujours vécu, transformant le coupable en innocent, pendant que les innocents deviennent les coupables d'une injustice. La France profonde que dépeint Lautner n'est pas belle à voir : égoïsme, opportunisme et discrimination instantanée des dissidents sont les maîtres mots d'un petit village qui pourrait être n'importe lequel, et où il faut passer par le meurtre pour se libérer de son étreinte. Si, côté réal, Le Septième Juré est assez sage (bien que possédant de beaux passages maîtrisés, comme ce long travelling latéral ouvrant une scène de reconstitution de crime), c'est davantage son écriture remarquable et son excellent acteur principal (Blier, que je n'avais jamais vu aussi bon) qui font de lui un film exemplaire, énième preuve que le cinéma français d'avant, c'était quand même autre chose.


8/10
Critiques similaires
Film: Septième juré (Le)
Note: 8/10
Auteur: pabelbaba
Film: Septième juré (Le)
Note: 9/10
Auteur: Olrik
Film: Septième juré (Le)
Note: 8/10
Auteur: Mark Chopper
Film: Septième juré (Le)
Note: 8/10
Auteur: osorojo

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 26 Nov 2015, 10:57

Fuck yeah :super:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44163
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 26 Nov 2015, 14:20

On arrive à s'accorder sur quelques vieux films finalement. :D
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
Avatar de l’utilisateur
pabelbaba
Superman
Superman
 
Messages: 23928
Inscription: Mar 29 Mar 2011, 13:23

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Jeu 26 Nov 2015, 14:21

Je ne vois pas qui pourrait jouer à l'aigri sur ce film-là.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44163
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 26 Nov 2015, 14:30

Les pseudos en "i".

J'ai pas confiance. :voleur:
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
Avatar de l’utilisateur
pabelbaba
Superman
Superman
 
Messages: 23928
Inscription: Mar 29 Mar 2011, 13:23

4 Fantastiques (2015) (Les) - 4/10

Messagepar Alegas » Ven 27 Nov 2015, 11:07

Image


Fantastic Four (Les 4 Fantastiques) de Josh Trank
(2015)


Malgré une note d'intention pour le moins tentante, l'appréhension domine à la vision de cette nouvelle version des 4 Fantastiques : l'avis général des critiques y est pour beaucoup évidemment, conspuant ce film de la même façon qu'on le faisait à l'époque des adaptations de Tim Story, mais aussi et surtout parce que le film de Josh Trank est une énième production sur laquelle réalisateur et producteurs se sont battus entre eux pour prendre le contrôle artistique de l’œuvre (ce qui donne généralement, au mieux, un film moyen). Reste que je suis plutôt surpris par le bashing global autour des 4 Fantastiques, car certes le film a beau avoir un très grand nombre de défauts, mais il reste une proposition intéressante à l'heure où les films de super-héros sont devenus inévitables et interchangeables. Josh Trank l'avait déjà montré dans son Chronicle : le réalisateur préfère largement mettre en scène ses personnages dans des séquences intimistes plutôt que dans des scènes d'action. Une volonté qui se retrouve dans cette adaptation et qui, selon pas mal de personnes, constitue un véritable défaut du métrage. Pourtant, alors que le public loue un film comme Avengers qui multiplie les scènes d'ampleur sans âme, voir un tel choix de traitement anti-spectaculaire (on est presque dans un huit-clos) est salutaire : il est plus question ici de développer des personnages par la dialogue plutôt que par l'action. Néanmoins, le film aurait été meilleur sans aucune scène d'action, ce qui me laisse penser que la qualité douteuse du climax final, simpliste et expédié, pourrait être une volonté des producteurs tournée à la va-vite au dernier moment.

A ma grande surprise, le film fonctionne plutôt bien durant sa première demi-heure, assumant jusqu'au bout sa logique d'origin story en proposant des personnages simples pour les rendre plus attachants (le casting, judicieux, y étant pour beaucoup). Encore une fois, l'écriture n'est pas parfaite (la caractérisation de Doom est souvent ridicule) mais ça marche globalement bien jusqu'à la fameuse expédition, à partir de là, hormis une première rencontre entre M. Fantastic et La Chose, le film sombre peu à peu dans quelque chose sans aucune cohérence. On sauvera quelques idées visuelles, notamment la puissance destructrice de Doom qui apporte une violence visuelle étonnante pour une production Fox, mais on sent bien que les deux derniers tiers ont été largement charcutés (selon Trank, il manquerait plus d'une demi-heure de film), voire carrément modifiés (mon dieu cette dernière réplique...). Clairement un mauvais film, mais qui laisse entrevoir un projet initial qui aurait pu porter ses fruits, rien que pour ça, le film trouve plus de grâce à mes yeux que n'importe quel Thor ou Iron Man 3, pour ne citer que ceux-là.


4/10
Critiques similaires

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 27 Nov 2015, 11:08

Fallait pas te sentir obligé de mettre un point par personnage :mrgreen:
I'm the motherfucker who found this place!
Avatar de l’utilisateur
Jimmy Two Times
Alien
Alien
 
Messages: 6357
Inscription: Ven 16 Juil 2010, 04:37

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Ven 27 Nov 2015, 11:21

le réalisateur préfère largement mettre en scène ses personnages dans des séquences intimistes plutôt que dans des scènes d'action. Une volonté qui se retrouve dans cette adaptation et qui, selon pas mal de personnes, constitue un véritable défaut du métrage.


Je veux bien, mais on peut s'y prendre autrement qu'en filmant les personnages qui tapent sur un clavier dans un hangar sombre comme un trou du cul.

Le mieux, c'est quand même de mixer l'intime et l'action (Watchmen fait ça très bien par exemple, ou le dernier Wolverine avec la parenthèse à Nagasaki).

Et passer autant de temps sur ses persos et ne pas réussir à les développer (nan mais Fatalis, c'est une catastrophe), c'est inadmissible.

(mon dieu cette dernière réplique...).


:eheh:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44163
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Alegas » Ven 27 Nov 2015, 11:34

A mon avis (si ça se trouve j'ai pas bon du tout) la version de Trank était plus dirigée vers l'intimiste (tout le film tend vers ça) et manquait d'action pour la Fox qui, du coup, a repris le film derrière. Quand Trank évoque 30 minutes qui manquent, je doute que ce soit autre chose que des scènes dialoguées. Malheureusement, on ne verra jamais ces fameuses scènes je pense. :?

Et ouais la dernière réplique c'est rire nerveux assuré. C'est chaud de finir son film comme ça.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Mark Chopper » Ven 27 Nov 2015, 11:41

la version de Trank était plus dirigée vers l'intimiste


Ce qui n'empêche pas que son film est d'une laideur incroyable vu le budget.

Incassable, c'est intimiste, pas spectaculaire, mais c'est beau.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44163
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2015

Messagepar Alegas » Ven 27 Nov 2015, 11:56

Ah par contre je te l'accorde : s'il y a bien un truc qui se voit pas dans le film, c'est le budget.
Mais bon, c'est quelque chose de récurrent dans les films à la production compliquée (et pas que, Avengers 2 jamais je vois les plus de 200 millions).
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Ant-Man - 6/10

Messagepar Alegas » Ven 27 Nov 2015, 16:48

Image


Ant-Man de Peyton Reed
(2015)


Agréablement surpris par ce projet que je croyais condamné à la médiocrité depuis le départ d'Edgar Wright pour ne pas avoir voulu tomber dans le moule Marvelien. Alors c'est clairement pas un film mémorable, ni même un film de super-héros original, mais le fait est que c'est peut-être bien, avec Captain America 2 (et Guardians of the Galaxy à la limite), le Marvel post-Avengers qui passe le mieux. La grande qualité du film, c'est évidemment la volonté d'Edgar Wright et Joe Cornish de ne pas tomber dans le film qui doit coûte que coûte être précédé de la vision des autres films du studio. On a donc une histoire qui se suffit à elle-même à un défaut près : l'ajout du Faucon en guise de caméo pour rattacher le héros aux Avengers par la suite. On se doute bien que c'est cet ajout qui a signifié le départ de Wright de la production, et cela se comprend parfaitement tant ça jure avec le reste du film, il y a une réelle impression de hors-sujet.

Pour le reste, hormis la simplicité d'écriture un peu gênante par moment, c'est difficilement attaquable. Pour une fois, l'humour est bien géré, le côté film de braquage fait plaisir à voir, Rudd est parfaitement exploité, et surtout on sent un véritable potentiel exploité en ce qui concerne la capacité d'Ant-Man à rétrécir instantanément. Là encore, les combats auraient sûrement eu plus de gueule avec Wright aux commandes (il y a même plein de plans qui sont piqués à la bande-démo qu'il avait tourné au début du projet) mais en l'état c'est franchement correct et souvent ludique, notamment dans son climax final où l'objet du quotidien devient un potentiel danger mortel. Même le format d'image, d'habitude choisi par Marvel pour correspondre aux écrans LCD dans le cadre de la futur sortie vidéo, est ici justifié par le côté grandiloquent des situations (le passage de la baignoire, une scène qui n'aurait pas du tout eu la même efficacité en scope). Encore une fois, ça ne sera clairement pas un film qu'on retiendra, mais le plaisir immédiat est bien présent, chose décidément rare dans les productions Marvel récentes.


6/10
Critiques similaires
Film: Ant-Man
Note: 7,25/10
Auteur: caducia
Film: Ant-Man
Note: 6/10
Auteur: lvri
Film: Ant-Man
Note: 4/10
Auteur: Nulladies
Film: Ant-Man
Note: 5/10
Auteur: Scalp

"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 6 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO