Ronin de John Frankenheimer
(1998)
(1998)
Pas mal ce petit film qui fait un peu chasse au trésor meurtrière autour d'un macguffin. La grande particularité du métrage, c'est évidemment de placer la totalité de son action en France. De la part de Frankenheimer, ce n'est guère surprenant, mais le fait est que c'est ce qui détache son film de la concurrence. Alors forcément, ça fait bizarre de voir Montmartre se transformer en quartier où les mercenaires peuvent se retrouver au bar du coin, ou encore d'assister à une course poursuite le long de la Côte d'Azur, mais ça donne un cachet certain au film. Ronin fait d'ailleurs la part belle à la question de la nationalité, puisque l'on a un groupe de mercenaires de tout horizons dans une quête où chaque gouvernement tentera d'y mettre son grain de sel pour mettre la main sur un objet dont on ne saura jamais la contenance. Ça donne donc quelque chose de très énergique, avec des rebondissements tous les quarts d'heure.
C'est à la fois la force et la faiblesse du métrage, puisque le récit finit par devenir un peu trop prétexte pour des grosses scènes (heureusement bien réalisées) et surtout on finit par voir dans les personnages uniquement des fonctions (hormis dans la relation De Niro/Reno, qui fonctionne vraiment bien). Frankenheimer essaye, au détour d'une belle séquence avec Michael Lonsdale, de donner un peu de profondeur à son film tout en justifiant son titre, mais malheureusement ça ne donne pas grand chose en plus dans la façon dont on perçoit le personnage de De Niro. L'attrait du film se trouvera donc dans son caractère divertissant, et sur ce point on a seulement des scènes qui utilisent des lieux surprenants (notamment un gunfight dans les arènes d'Arles), mais aussi des séquences très bien foutues comme le climax dans la patinoire ou encore la grosse course poursuite parisienne (qui nous apprend d'ailleurs qu'il existe un tunnel qui relie le pont de Bir-Hakeim à l'autre côté de La Défense ). Un film sympathique donc, qui doit beaucoup à son cadre et la mise en scène de ses situations.
C'est à la fois la force et la faiblesse du métrage, puisque le récit finit par devenir un peu trop prétexte pour des grosses scènes (heureusement bien réalisées) et surtout on finit par voir dans les personnages uniquement des fonctions (hormis dans la relation De Niro/Reno, qui fonctionne vraiment bien). Frankenheimer essaye, au détour d'une belle séquence avec Michael Lonsdale, de donner un peu de profondeur à son film tout en justifiant son titre, mais malheureusement ça ne donne pas grand chose en plus dans la façon dont on perçoit le personnage de De Niro. L'attrait du film se trouvera donc dans son caractère divertissant, et sur ce point on a seulement des scènes qui utilisent des lieux surprenants (notamment un gunfight dans les arènes d'Arles), mais aussi des séquences très bien foutues comme le climax dans la patinoire ou encore la grosse course poursuite parisienne (qui nous apprend d'ailleurs qu'il existe un tunnel qui relie le pont de Bir-Hakeim à l'autre côté de La Défense ). Un film sympathique donc, qui doit beaucoup à son cadre et la mise en scène de ses situations.
6,5/10