*2015* Classement annuel des BKRiens

[Milkshake]

5 millions pour plus de 80 millions de recette. Le jackpot à la Paranormal Activity, c'est le même producteur derrière.

Un bon filon le film d'horreur en found footage.

[Mark Chopper]

The Visit : 0/10

Kifkif avec Terminator Genysis pour prétendre au pire film de l'année.

Mais comment vous pouvez encore espérer quelque chose de ce tocard.

[Alegas]

Bah quand un mec fait un chef-d’œuvre et 3 putain de films, c'est chaud d'admettre que son talent a disparu pour de bon.
Un peu comme ceux qui pensent que De Palma et Carpenter sont pas morts.

[Mark Chopper]

Mais quand un mec enchaîne La Jeune Fille de l'eau, Phénomènes et Le Dernier Maître de l'air, tu comprends qu'il est mort sans résurrection possible.

Surtout qu'il a l'air incapable de se remettre en question.

[Alegas]

The Visit, c'est une nouvelle forme de found-footage : celui qui se prend pour un chef-d’œuvre et dont la prétention se sent à chaque seconde.

[osorojo]

La isla minima : 6/10

[Val]

Sicario : 7,5/10

Mise en scène jouissive.
Mais la mauvaise impression que d'ici quelques semaines (jours), il n'en restera pas grand chose. J'espère me tromper.

[Jed_Trigado]

Rien que pour la scène du convoi et les 15 dernières minutes, ça me semble difficilement oubliable.

(et ce score, mes aïeux !)

[Val]

Et le plan de crépuscule où les persos sont en ombre chinoise.
Et le plan sur le couteau lors de l'entrée dans le tunnel.

Bref, gros kif formel.

[comICS-soon]

Même la scène du repas c'est difficilement oubliable

[Jimmy Two Times]

J'en rajoute une couche:

Reprocher à Sicario son manque d'action ? Un shoot d'adrénaline ne dure généralement pas plus de quelques secondes. Il y en a donc plus qu'il n'en faut en ouverture et dans le final.

Blunt qui ne sert à rien ? C'est justement tout l'ironie de cette histoire qu'elle ne serve à rien. La pauvre est essorée comme une vieille serpillière et rejetée de ce monde de non droit dans lequel elle n'a pas sa place.

A peine reprocherai-je la storyline avec le flic mexicain, pas très finaude pour le coup. Pour le reste, ça tue. La forme ? C'est comme le fond finalement. La fin justifie les moyens.

Sicario : 8.5/10

[Jed_Trigado]

Amen.

[Velvet]

Il n'y aucune ironie autour du personnage de Blunt. Elle sert juste de contre poids moralisateur du visage d'une Amérique faussement impuissante. Sauf que pour se faire, il aurait fallu qu'elle est une place dans une intrigue qui ne lui en donne aucune. Elle est juste passive, d'où un immobilisme dans les enjeux narratifs. Un personnage aussi fade qui sert de vecteur au questionnement de thématique, ça ne marche pas. A l'image du film: grosse force du à un nombre incalculable de scènes fortes (la séquence du convoi c'est impressionnat, rappelant l'aridité de films mexicains comme Heli) mais il y a un truc qui ne fonctionne pas dans l'emboitement de toutes ces scènes, comme si le fil rouge était indolore voire inexistant. Au contraire d'un film comme Incendies où la montée en puissance de la violence de la finalité de l'histoire montait en grade petit à petit.

[comICS-soon]

Loin des hommes : 7/10

[Jed_Trigado]

Il n'y aucune ironie autour du personnage de Blunt. Elle sert juste de contre poids moralisateur du visage d'une Amérique faussement impuissante. Sauf que pour se faire, il aurait fallu qu'elle est une place dans une intrigue qui ne lui en donne aucune. Elle est juste passive, d'où un immobilisme dans les enjeux narratifs.

Ben pour moi, c'est limpide le film de Villeneuve nous explique que la morale (symbolisée par Blunt et son copain) est écrasée par la fourberie en toutes circonstances. Elle suit le duo Brolin/Del Toro jusqu'au bout car comme nous spectateurs nous voulons savoir naivement ce qu'ils ont derrière la tête. C'est vraiment comme ça que j'ai pris le film.