[Alegas] Mes Critiques en 2014

[Dunandan]

Nan nan je le comptais justement parmi ces deux films. Ah bon il y en a trois ? Le James Bond (pour une scène ...) ?

[dagokhiouma]

j'ai dit 3 parce que vous parliez déjà du Bond et du Verhoeven, sinon bien sur j'aurais pas compter le Bond

[Kakemono]

Ah bah dans ce film ça se lâche : t-shirt mouillé de Richards pendant 10 minutes et téton de Marceau que l'on peut entrapercevoir pendant un plan.
Ce qui fait donc le film de la saga le plus osé sexuellement.

Au Service secret de sa majesté est bien loti dans le genre : on y voit le premier téton de la saga (et deux fois) et Bond feuillette Playboy et sa page centrale que l'on aperçoit furtivement.

[Alegas]

The Terror Live de Kim Byung-woo

(2013)

Petit film dont j'ai entendu parler par un pur hasard et qui s'avère pourtant être l'un des plus gros succès coréen de l'année dernière malgré le fait qu'il soit sorti le même jour que le dernier Bong Joon-ho (et qui doit beaucoup au bouche à oreille puisqu'il n'a commencé à réellement marcher que deux semaines après sa sortie). J'ai l'impression de le redire à chaque fois mais c'est tout de même quelque chose que de se rendre compte qu'un petit budget au script sans concession arrive à retenir l'attention de 5 millions de spectateurs en Corée pendant qu'en France le moindre film typé genre et tout public peine à atteindre le million, comme quoi la différence de culture cinématographique est bien là et rien que pour ça la Corée mérite encore aujourd'hui une attention particulière des cinéphiles malgré une américanisation palpable ces dernières années. Bref, pour revenir au film on tient quand même une idée de script assez géniale. Même si la bande-annonce ne dévoile que le strict minimum, c'est clairement le genre de film qu'il faut regarder en sachant le moins possible, et j'éviterais donc les spoilers dans cette critique et je dirais simplement que The Terror Live, c'est un peu le mélange astucieux de Die Hard 3 et Unthinkable en huit-clos à la sauce coréenne. Là où l'on peut reprocher à de nombreux blockbusters coréens de s'être vendus en cherchant à singer le cinéma américain au point de perdre la noirceur typique qui avait fait le succès du cinéma local, The Terror Live est très loin de se rapprocher de ce schéma, et on a donc un thriller qui ne cherche jamais à ménager son spectateur, et qui saura le surprendre via ses multiples rebondissements.

Le film dure 1H40 et ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une pellicule aussi tendue du début jusqu'à la fin, notamment grâce à un script difficilement prévisible. Ha Jung-woo, étoile montante du cinéma coréen grâce à ses rôles chez Na Hong-jin, est juste excellent et tient véritablement le film sur ses épaules. Même niveau mise en scène, sans être irréprochable, le film tient vraiment la route avec une réalisation qui cherche avant tout à créer de l'efficacité malgré le petit budget (et à ce niveau là c'est plus que réussi, notamment le climax qui fonctionne très bien visuellement), à la limite je chipoterais juste sur le changement de format : je n'aurais pas craché sur un film entier en scope, même si je comprend bien l'intention. Autre bon point : le travail sur le son, avec notamment cette idée de l'oreillette qui est tout bête mais qui fonctionne bien. Bref, The Terror Live c'est la preuve que le cinéma coréen n'est pas mort (non mais ce final quoi !!) et c'est aussi à mon sens ce que l'on a pas avoir de plus rafraîchissant dans le cinéma local en 2013 avec Snowpiercer. Je recommande donc, et j'espère de tout cœur que le film se fera une place en France, au moins en DTV.

NOTE : 7,5/10

[Mark Chopper]

Le box office sud-coréen 2013.

J'ai eu de bons retours sur Cold Eyes également. Mais comme il s'agit du remake d'une prod' Johnnie To que j'ai découvert fin 2013, je ne le verrai pas tout de suite.

Je vais me pencher sur le film dont tu parles, j'avais lu un bon écho sur Mad également.

[Dunandan]

55: Arrietty : Le Petit Monde Des Chapardeurs, Hiromasa Yonebayashi, 2010, Blu-Ray VOST : 7/10
56 : Kiki La Petite Sorcière, Hayao Miyazaki, 1989, Blu-Ray VOST : 6/10

J'aurais bien aimé un petit retour sur ces deux là, tant je trouve le Miyazaki meilleur que le Yonebayashi (je trouve ce dernier vraiment beau visuellement - musicalement aussi même s'il faut aimer -, mais il lui manque un petit supplément d'âme pour moi).

[Alegas]

Le Yonebayashi je sais pas si je vais écrire dessus. Si je le fais ça sera vraiment pas long vu que j'ai que des banalités à dire dessus.
Par contre Kiki c'est prévu pour continuer le cycle Miyazaki. Mais ouais j'ai été déçu et je rejoins totalement l'avis de Mark sur le film (le côté film pour fillettes est tellement vrai ).

[Alegas]

BILAN FÉVRIER 2014

Films vus :

Moyenne générale : 6,72

USA : 12
UK : 4
France : 4
Japon : 3
Danemark : 1
Corée du Sud : 1


33 : Harry Brown, Daniel Barber, 2009, Blu-Ray VOST : 7/10
34 : Dallas Buyers Club, Jean-Marc Vallée, 2013, Ciné VOST : 6/10
35 : Tomorrow Never Dies, Roger Spottiswoode, 1997, DVD VOST : 6,5/10
36 : Mea Culpa, Fred Cavayé, 2014, Ciné VF : 6/10
37 : La Belle Et La Bête, Jean Cocteau, 1946, TV VF : 7/10
38 : American Hustle, David O. Russell, 2013, Ciné VOST : 6/10
39 : Hook, Steven Spielberg, 1991, DVD VOST : 6,5/10
40 : La Belle Et La Bête, Christophe Gans, 2014, Ciné VF : 7/10
41 : Summer Wars, Mamoru Hosoda, 2009, Blu-Ray VOST : 9,5/10
42 : The World Is Not Enough, Michael Apted, 1999, DVD VOST : 5,5/10
43 : Robocop, José Padilha, 2014, Ciné VOST : 4,5/10
44 : Snake Eyes, Brian De Palma, 1998, DVD VOST : 7/10
45 : Die Another Day, Lee Tamahori, 2002, DVD VOST : 5,5/10
46 : Cloudy With A Chance Of Meatballs 2, Cody Cameron & Kris Pearn, 2013, Ciné VF : 3,5/10
47 : Only God Forgives, Nicolas Winding Refn, 2013, Blu-Ray VOST : 7,5/10
48 : He Got Game, Spike Lee, 1998, Blu-Ray VOST : 6,5/10
49 : The Conversation, Francis Ford Coppola, 1974, Blu-Ray VOST : 7,5/10
50 : L’Été Meurtrier, Jean Becker, 1983, DVD VF : 3,5/10
51 : Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch, 2014, Ciné VOST : 6,5/10
52 : The Lego Movie, Phil Lord & Christopher Miller, 2014, Ciné VF : 7/10
53 : 300, Zack Snyder, 2006, Blu-Ray VOST : 7,5/10
54 : The Terror Live, Kim Byung-woo, 2013, Truc VOST : 7,5/10
55: Arrietty : Le Petit Monde Des Chapardeurs, Hiromasa Yonebayashi, 2010, Blu-Ray VOST : 7/10
56 : Kiki La Petite Sorcière, Hayao Miyazaki, 1989, Blu-Ray VOST : 6/10
57 : Being John Malkovich, Spike Jonze, 1999, Blu-Ray VOST : 7,5/10


Découverte du mois :




Autres découvertes marquantes :






Beautés du mois :

Amy Adams (American Hustle)



Sophie Marceau (The World is not enough)



Isabelle Adjani (L’été Meurtrier)

[Dunandan]

Le Yonebayashi je sais pas si je vais écrire dessus. Si je le fais ça sera vraiment pas long vu que j'ai que des banalités à dire dessus.
Par contre Kiki c'est prévu pour continuer le cycle Miyazaki. Mais ouais j'ai été déçu et je rejoins totalement l'avis de Mark sur le film (le côté film pour fillettes est tellement vrai ).

Mouais, un argument facilement retournable pour Arrietty (avec une petite amourette en surplus).

[Alegas]

Ouais mais Arrietty le fait d'avoir un perso masculin change pas mal de choses. Dans Kiki, y'a que des meufs à part le gamin qui fait limite de la figuration, même le boulanger ne parle pas.

[Dunandan]

Ouais, mais Kiki c'est limite un garçon manqué, ça compense.

[Alegas]

Die Another Day (Meurs un autre jour) de Lee Tamahori

(2002)

Les quarante ans de James Bond au cinéma fêté par l'arrivée de ce vingtième opus de la saga, et accessoirement dernier épisode avec Pierce Brosnan dans le rôle. Hélas, on est loin du film-somme de la saga façon Skyfall, et on rejoint la qualité globale de la période Brosnan, à savoir du divertissement pas dénué de qualité, mais qui non seulement ne cherche pas à faire plus, mais en plus ne le fait pas de façon irréprochable. On se retrouve donc avec un énième yes-man aux commandes : Lee Tamahori, réalisateur d'un seul film qui aura peu à peu enchaîné les projets ratés et/ou inintéressants au fil des années. Alors pendant un moment, on se dit qu'on a évité le pire, car il faut savoir que Brett Ratner était envisagé pour le poste à l'origine (ce qui pose quand même bien le niveau de la saga à l'époque), le problème est que Tamahori souhaite que ce film soit placé sous le signe du changement, avec une grosse volonté de faire évoluer formellement la saga dans le 21ème siècle. Cela donne donc des trucs affreusement gerbants, avec des effets numériques parmi les plus moches de ce début de siècle (la scène de la vague en Islande c'est quelque chose d'assez inédit, un véritable viol des rétines, la honte totale quand on sait que le film a coûté 150 millions et que la même année le numérique franchissait un cap avec Gollum avec un budget moindre) mais aussi des idées de mise en scène à la con, comme ces effets de montage qui accélèrent le mouvement de la caméra. Bref, des effets qui faisaient peut-être illusion à l'époque, mais qui vieillissent vraiment très mal.

Heureusement, le film a tout de même ses qualités, à commencer par un Brosnan de plus en plus convaincant dans le rôle, mais aussi avec un script assez surprenant par moment. On a donc une introduction dans un contexte intéressant (à savoir la division entre les deux Corée) qui laisse place à une situation inédite : Bond capturé, abandonné par le MI6 et torturé pendant un an. Pendant une bonne heure, on croit vraiment que le film va être bien (il y a quelques séquences très sympas comme celle d'escrime), mais dès le retour au MI6 c'est la catastrophe, et notamment à cause de cette affreuse scène en Islande qui gâche absolument tout sur tout les points. Le casting n'aide pas, avec John Cleese en remplaçant de Q qui n'arrive pas à convaincre, Halle Berry est hyper fade et les bad guys sont peu intéressants. En revanche, bon point pour la composition de David Arnold qui est peut-être bien sa meilleure contribution à la saga. Quand à la chanson de Madonna, elle possède un parti-pris assez extrême qui fait que soit on aime, soit on déteste. Personnellement, j'aime bien, notamment grâce au fait qu'elle s'accorde très bien au générique très particulier (peut-être un des meilleurs de la saga à mes yeux). Bref, Die Another Day est l'énième preuve que James Bond n'était plus que l'ombre de lui-même (alors certes, on est loin devant Roger Moore, mais la comparaison avec les films de Dalton fait mal). En somme, la période Brosnan aura eu le mérite de continuer à faire vivre le personnage et à expérimenter l'implantation de la saga dans un contexte contemporain. Malheureusement, il faudra attendre l'opus suivant et un nouvel acteur pour avoir un résultat qui mette tout le monde d'accord.

NOTE : 5,5/10

[francesco34]

Ouais mais Arrietty le fait d'avoir un perso masculin change pas mal de choses. Dans Kiki, y'a que des meufs à part le gamin qui fait limite de la figuration, même le boulanger ne parle pas.

Excellent ce gag avec le boulanger d'ailleurs!
Kiki c'est pas juste un banal shoujo, sinon effectivement ça interresserait pas grand monde en dehors du public type...
Mais ouais ça fait partie de la veine plus "enfantine" de Miyazaki. N'empêche qu'au fil des ans il a fini par se hisser dans mon top 3 Miyazaki derrière Chihiro et Mononoké. Et qu'en plus d'être drôle, je trouve ce récit initiatique très prenant, digne des meilleurs "coming-of-age". Et puis Kiki, à part sa capacité à voler sur son balais, est une ado ordinaire sans aucun pouvoir particulier.
Une jolie analyse ici. Je suis assez d'accord avec sa conclusion: "c'est une oeuvre à laquelle on ne fait pas forcément attention, avant d'en tomber littéralement amoureux...". Un film que j'aimais bien la première fois que je l'ai vu, et qui s'est bonifié au fil du temps et à chaque revision pour atteindre une place privilégiée dans mon palmarès perso.

[Dunandan]

Extrait de l'analyse :

Kiki, la petite sorcière est la célébration des personnes ordinaires (les personnages sont tous très attachants) et de la vie de tous les jours. Mais les faits à première vue anodins sont plus significatifs qu'il n'y parait...

A 200% d'accord
(et ce que je voulais un peu exprimer dans ma critique quand j'ai dit : "Miyazaki a donc beaucoup de talent pour faire vivre autant de magie au sein d'un quotidien plutôt banal, avec trois fois rien")

[Mr Jack]

T'es presque généreux avec le Bond là, Alegas