[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[nicofromtheblock]

Moi aussi, tu m'as convaincu de voir le remake de Vendredi 13.
Je ne savais pas que Julianna Guill (que j'ai découvert dans la série Underemployed) jouait dedans !

[Dunandan]

Ah oui c'est le remake ? Bon faudrait alors que je le revois pour corriger le tir, j'étais pas forcément dans ma meilleure période pour apprécier ce genre de cinoche ...

[Pathfinder]

Je commence bien mal mon mois de Juin avec deux trucs con-cons aux ambitions artistiques fortement bridés.


Non stop 3/10: c'est un Joel Silver nostalgique qui nous sert sa relecture de Passager 57 avec un film on ne peut plus sérieux et grave, avec également ses moults trous béants dans le script. Malgré tout, ça fonctionne pas trop mal mais sur une durée limitée. Malheureusement, le réalisateur ne sait pas gérer ses méchants et dézingue son film avec la paire de bad guys la plus ridicule que l'on ait vu depuis un bail. Cerise sur le gateau, Non stop nous propose ce qu'il faut comme bon gros happy end pour nous achever. Heureusement, Liam tient la baraque comme il peut...


Silent Hill révélations 2/10: ça se regarde sur une petite demi heure ou le réalisateur arrive à se dépatouiller d'un budget taillé à la serpe pour finalement proposer de jolies visions cauchemardesques à la gloire d'un certain Hellraiser. Pour le reste, le film se dégrade très vite à mesure que le scénario tente de filer une explication à ce qui aurait du rester obscur. Au final, les révélations "tant attendues" sont complètement vaines versant dans un final pour neuneus digne d'un Paul WS Anderson pire que d'habitude.

[Pathfinder]

Child's play 6/10

J'ai longtemps soutenu que le premier Child's play était intouchable surtout comparé à la qualité de certaines suites. Mais, le redécouvrir aujourd'hui m'impose de revoir mon échelle de valeur.

Non pas que le film soit devenu mauvais mais il faut bien avouer que le poids des années a eu raison du défi technique et surtout du rythme. Malgré le pédigré de Tom Holland, ce premier volet des aventures de la poupée tueuse s'est ramollit considérablement. Son ton sérieux mis en avant à l'époque a pris du plomb dans l'aile et ressemble à s'y méprendre à un ersatz l'inspecteur Derrick au pays des braves gars. J'ai conscience que je suis vachement sévère en disant cela, d'autant que tout n'est pas noir en ce bas monde. Jeu d'enfant peut capitaliser sur un point que l'on ne peut contester, la force et le fun de son personnage principal. Et meme si les prouesses d'un Kevin Yagher au sommet peuvent sembler obsolètes, l'animation de Chucky reste un tour de force visuel bluffant. De plus, l'apport vocal de Brad Dourif en fait un trublion hystérique et ordurier gardant son "charisme" intact. Et le final va dans ce sens. Car après quelques petites attaques sporadiques, Holland lache les chevaux à la gloire d'un Chucky iconisé (son "look" après le passage dans la cheminée) qui va s'en prendre plein la gueule. Increvable, la poupée passe par toutes les grandes figures de style du tueur inoxydable repoussant ses pulsions meurtrières toujours plus loin, jusqu'à un climax abusé mais fun (elle tue sans tete, ni jambes!).

Child play volume 1 a le mérite d'avoir crée un boogeyman atypique, point de départ d'une saga très longue. On ne pourra finalement pas lui reprocher son ton très (trop) sérieux meme si ce dernier sera atténué et éliminé par la suite. Mais juste son incapacité à bien vieillir. Mais arriver à ce constat après plus de 20 ans de bons et loyaux services, ça n'est pas si dramatique...

[Pathfinder]

Chucky, la poupée de sang 7.5/10

Avec un tiroir caisse gonflé d'environ 55 millions de dollars, Universal lance logiquement une suite aux aventures de la poupée rouquemoutte . Toujours sous la supervision de Don Mancini, la réalisation échouera dans les mains de John Lafia le scénariste du premier volet. Et O surprise, cette suite (déjà excellente dans mon souvenir) conserve toute sa vigueur et sa hargne.

Starifié depuis le succès de Child's play, Chucky occupe donc tout l'écran et monte d'un cran en vacheries, insultes et autres meurtres violents. Kevin Yagher, resté aux commandes, profite d'un budget plus confortable pour rendre sa poupée encore plus terrifiante et expressive (l'accent étant mis cette fois sur le coté narquois). Cela va donc profiter au nouveau statut de Chucky qui bénéficie ici d'un script tout à sa gloire. Car comme toutes bonnes suites qui se respectent, Lafia et Mancini décident d'aller franco dans le dézingage à grande échelle. Exit donc l'approche angoissante de Tom Holland, le public voulant se gargariser des exactions de la poupée de sang. Les créateurs vont donc ratisser large dégainant au passage un humour noir vulgos plutot sympathique. Il est vrai que le film perd en finesse (si tant est que l'on puisse parler de finesse dans un slasher...) mais gagne indéniablement en efficacité à mesure que les morts s'empilent. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Chucky besogne farouchement à grands coups d'armes blanches tout en s'octroyant une parenthèse récréative à base de règle (humm la séquence avec la vieille prof ...). Tout ceci culminera lors d'un final généreux dans une usine de brave gars ou rien ne sera épargné à la poupée qui ira jusqu'à se mutiler pour etre encore plus efficace. Le coup du poignard à la place de la main ou encore son final façon cul de jatte contribuent à iconiser à outrance le personnage.

Noyé dans un grand guignol finalement contenu, le film se boucle sur une joyeuse fete à la tripaille qui au fil des années ne perd pas en efficacité. Avec le recul, je pense meme que nous tenons là le meilleur épisode de la série...

[Pathfinder]

Chucky 3 3/10

Fallait s'y attendre, la série mollit dangereusement dès le troisième épisode. Et pourtant la longue introduction (tout le meurtre du big boss de Braves gars Inc.) laissait augurer une approche plus nuancée, plus en suspense avec un Chucky devenu calculateur dans sa recherche d'hémoglobine. Passé cet astucieux premier quart d'heure, le film a la très mauvaise idée de se recentrer sur le personnage d'Andy. Le script faisandé nous propose une énième partie de cache cache à la violence beaucoup trop édulcorée (voire meme hors champ). Capitaliser sur un Chucky traitant tout le monde de connard ne suffit plus. La série a basculé brusquement dans une fainéantise indigne des travaux de Tom Holland et John Lafia. Certes le final explique, de façon très graphique, le visage en bouillie de la poupée du début du quatrième épisode mais cela ne suffit jamais à masquer la déception d'un épisode pantouflard... Next

[zack_]

Il va se la faire jusqu'au bout la saga! J'en garde pas un mauvais souvenir de la totalité des films même si c'est vrai que celui-ci est pas faiblard (j'aime bien le final avec sa face déchirée) mais ca n'exclue pas qu'un bon jour de promo je craque pour me les prendre tous en DVD/BD...

[Pathfinder]

Yep, je les ai tous revu! Ça va me monter au cigare, tous ces films d'horreur...

[zack_]

Enfin moi c'est pas les films d'horreur qui me monte le cigare

[puta madre]

@path: t'es en train de te faire un trip nostalgique spécial sagas horrifiques 80's?

[Pathfinder]

Ca en prend le chemin! Apres j'enchaine sur Critters et Halloween!

[Mark Chopper]

Oh putain, Critters tu vas souffrir.

[Pathfinder]

J'ai un souvenir sympa du 1 et du 2. En revanche, le 3 et le 4 sont de mémoire bien cramoisis. Et je te parle de l'époque ou je les ai vu sur canal.

[Mark Chopper]

J'avais aussi un souvenir sympa avant de le revoir il y a un ou deux ans. C'est vraiment pourri et cheap.

[Pathfinder]

Mon coffret dvd de chez Métro prend la poussière depuis trop longtemps. Je vais quand meme me lancer. Mais peut etre pas tout de suite. Je risque de froler la surdose de slashers.

En meme temps, ce n'est pas avec ce que nous offre 2014 que je vais pouvoir prendre mon pied...