[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2014

[Mark Chopper]

Et bordel

Nicholson en infiltré,

ça m'avait bien paru ridicule aussi. Non vraiment, Scorsese a fait moins bien que l'original à mes yeux, c'est un peu la honte.

Alors oui, le film est bien. Mais il ne pouvait pas totalement se planter avec un tel scénario de base (c'est quand même l'un des rares polars HK inattaquables sur ce plan).

[Jimmy Two Times]

Ah oui, j'avais oublié cette tournure un peu foireuse. Après, comme le dit Mark, et je t'en remercie, par happy end, j'entends aussi moralisation de l'histoire. Je vais peut être Dunandaniser légèrement ma critique.

Edit : et puis non en fait, j'assume mes propos et j'ai bien dit un côté happy end et non une happy end pure et dure.

[Dunandan]

Les Chemins de la Liberté - Peter Weir - 2010

Peter Weir est un réalisateur rare (3 films en 15 ans) mais précieux. Son cinéma est authentique et Les Chemins de la Liberté ne déroge pas à la règle. Même s'il n'est pas aussi abouti à mes yeux que son précédent et trépidant Master & Commander, le voyage long de 6500 kilomètres entrepris par les ex-prisonniers du film propose tout de même deux heures d'évasion garanties. A l'heure où les fonds verts règnent en maîtres sur les plateaux de cinéma, on ne peut que se délecter des incroyables paysages naturels traversés par les personnages. En point d'orgue, le désert de Gobi, véritable tombeau à ciel ouvert.

Pour être franc, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le film, la grosse demie heure se déroulant dans le goulag m'ayant moyennement convaincu. Si elle a le mérite d'introduire les personnages et leurs caractères, elle reste assez conventionnelle. Mais dès que les grands espaces s'offrent à nous, on respire au rythme lancinant de l'aventure. Les valeurs d'entraide et de fraternité sont les seuls accessits vers la liberté. L'intensité émotionnelle va crescendo, à mesure que le petit groupe s'égraine. Weir rend évidemment une copie très propre, le scope est magnifique, la BO nous emporte. Jim Sturgess (bonne surprise) et Ed Harris (fidèle à sa réputation) dominent le casting et nous font oublier quelques petites ellipses ou un léger manque de souffle épique. Du vrai et bon cinéma comme on en voit trop peu.

7.5/10

[Etheroman]

Ça fait envie. Et les notes des autres forumeurs sont tout aussi positives. Hop, sur la pile!

[pabelbaba]

Dommage que le meilleur moment du film soit en plein milieu et que la fin soit un peu torchée. Ca aurait mérité de réécrire davantage l'Histoire!

[Dunandan]

Ouep le rythme est inégal, mais ça reste l'un des meilleurs road/survival movie que j'ai pu voir ces dernières années

[zack_]

Ça fait envie. Et les notes des autres forumeurs sont tout aussi positives. Hop, sur la pile!

[Dunandan]

Infernal Affairs - Andrew Lau & Alan mak - 2002

Infernal Affairs est clairement un des meilleurs polars HK des années 2000. Prenant appui sur un script d'une redoutable efficacité, il fit inévitablement l'objet d'un remake US, certes très bon, mais qui n'apporta rien de plus (hormis quelques lourdeurs narratives). L'histoire, un membre des triades infiltré chez les flics, et un flic infiltré au sein des triades, pourrait vite tourner en rond. Il n'en est rien tant les personnages sont bien écrits. Tony Leung et Andy Lau sont impeccables dans leurs rôles respectifs et leur jeu du chat et de la souris est particulièrement ludique. Leurs états d'âme sont mis à rude épreuve. A tel point qu'on ne sait jamais où se situe la frontière entre le bien et le mal. Leur affontement est principalement psychologique, se joue à distance, ce qui renforce d'autant plus l'impact de leurs scènes en commun, et notamment l'épilogue, sans concession (contrairement au film de Scorsese, quelque peu moralisateur).

En arrière plan, un autre duel nous est offert. Celui entre le chef de la police (Anthony Wong) et le boss des triades (Eric Tsang) est tout aussi intense même si son traitement se fait parfois en filigrane. Il faut donc s'en remettre à leur charisme en attendant de voir leur histoire développée dans un préquel très réussi et dans lequel on verra notamment le dernier bénéficier d'un rôle en or, plutôt touchant, alors qu'il est quelque peu survolé ici. En terme de réalisation, on a un bel enrobage, mais on est tout de même assez loin de ce que peuvent nous offrir les plus grands formalistes d'Hong Kong. C'est d'ailleurs ce qui, à mes yeux, empêche le film d'atteindre les cîmes du plaisir cinéphile. En revanche, en terme de montage, c'est impeccable, et à aucun moment on ne ressent l'économie de moyens inhérente à ce type de production. Cerise sur le gâteau, Infernal Affairs résiste aux affres du temps (3ème vision pour ma part) et confirme son statut d'incontournable du genre.

8/10

[Mark Chopper]

Tu vas souffrir devant le 3. Je regrette son existence.

[Jimmy Two Times]

J'ai essayé de le regarder il y a 2/3 jours et je me suis endormi au bout de 20 minutes, ça risque effectivement d'être douloureux.

[Mark Chopper]

Perso je l'ai regardé en trois fois, à chaque fois je m'endormais.

Tony Leung en mode touriste au look jamais raccord et Andy Lau avec un trauma tout moisi

[Alegas]

Moi je l'ai vu en une fois, mais jamais de la vie je le reverrais.

[angel.heart]

Ouais enfin ça n'est pas non plus une sombre merde. A vous lire on dirait que c'est le cas...

Pareil, je l'ai vu une fois et ne le reverrai pas, car c'est une suite inutile et pas très réussie. Mais bon, y a pire...

[Jimmy Two Times]

On en revient toujours au même débat. C'est chiant d'être complétiste!

[Mark Chopper]

Ouais enfin ça n'est pas non plus une sombre merde.

Si, si.