[Padri18] Mes Critiques en 2014

[Mr Jack]

Ah bah ça tombe bien Padri j'ai pris Warrior hier, j'en ai entendu que du bien

[Alegas]

Bof

Aigri du mois.

[Criminale]

Je vote pour aussi

[osorojo]

Y a prescription, j'avais déjà bouffé à l'époque

[padri18]

The Signal
de William Eubank (2014)

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6,5/10
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The Signal démarre de façon assez classique avec un postulat intéressant, où 3 jeunes sont sur la route, à la recherche d'un hacker renommé. Une fois arrivés à l'endroit où ce dernier est censé être, Nick, le protagoniste principal, est victime d'un black-out. A son réveil, il est détenu dans un complexe médical où on l'informe qu'il est rescapé d'une rencontre extra-terrestre.

Tout d'abord, c'est appréciable de voir qu'avec un pitch pareil, on pourrait tomber sur un nième production aseptisée filmée en found-footage. Et c'est donc avec plaisir que non seulement il n'en est rien, mais le réalisateur, William Eubank, se révèle être un véritable artisan qui fait preuve d'un amour certain pour son métrage. Car malgré un budget dérisoire (environ 4 millions de dollars), le film, malgré un aspect minimaliste assez prononcé, dispose d'une magnifique photographie, et d'une réalisation qui enchaîne à plusieurs reprises les plans iconiques.

Le scénario, quant à lui, fait preuve d'assez d'originalité pour troubler le spectateur. Qu'arrive t-il réellement à Nick ? L'intriguant docteur incarné par Laurence Fishburne est-il vraiment mauvais ? Tant de questions qui trouveront leur réponse dans un final peu satisfaisant à mon goût, même si cela ne gâche en rien l'ensemble du métrage qui réserve quand même quelques surprises ainsi que, comme je l'ai dit, un bon lot de plans iconiques à souhait (le réalisateur utilise même quelques ralentis bien sentis sans pour autant en abuser, bref, du très bon boulot).

Bref, une belle petite surprise qui vaut son pesant de cacahuètes pour son visuel léché qui trouve son apothéose dans un généreux final. Dommage que le scénario ne suive pas autant.

[elpingos]

[padri18]

Albert à l'Ouest
de Seth MacFarlane (2014)

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3/10
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Deuxième long métrage pour Seth MacFarlane, après son Ted qui, malgré de très bon gags était plombé par une love story bien trop sérieuse.
Malheureusement ici, non seulement l'histoire banale est de mise (un lâche qui se prend d'affection pour la femme d'un dangereux bandit), mais le film se paye un des pires handicaps pour une comédie : il ne fait que très rarement rire. La faute à des bandes annonces qui ont vendu la majorité des bonnes vannes, mais également à un humour scato poussé à son paroxisme (mouton urinant au visage, ou encore diarrhée en public dans un chapeau). Même si MacFarlane n'a jamais fait dans la subtilité, il est dommage de voir que le bonhomme fait du pipi-caca-sexe à longueur de temps pendant son film, et ce ne sont pas les nombreux brefs caméo qui relèvent le niveau.
Visuellement, pas de surprise non plus, MacFarlane ne se sent manifestement pas trop concerné dans la réalisation et fait simplement dans le fonctionnel (on apprécie néanmoins de voir les magnifiques paysages de certains plans mais ça s'arrête là).
Bref, une petite déception pour semble confirmer que MacFarlane est plus à l'aise sur des formats courts (20 minutes pour ses séries animées) que sur des longs-métrages. J'aimerais néanmoins qu'il s'améliore et surprenne son petit monde dans un troisième film (enfin non, plutôt le quatrième, le troisième étant Ted 2 que je n'attends absolument pas).

[puta madre]

Clair que tous les meilleurs mments sont contenus dans la bande-annonce.

[padri18]

La légende de Zorro
de Martin Campbell (2005)

Suite franchement pas utile à un premier volet qui se suffisait à lui même, cette légende de Zorro déçoit. 10 ans après les événements du premier film, on retrouve Don Alejandro de la Vega portant toujours son masque de justicier, mais qui souhaite prendre sa retraite pour se focaliser sur sa famille. La famille en question n'est pas spécialement au beau fixe avec une Elena qui reproche à son mari d'être absent pour son fils, fils qui se révèle être aussi turbulent que son père.

Ainsi, la famille prend une place essentielle dans ce métrage qui en pâtit fortement. Car si le premier volet nous donnait une belle histoire de vengeance, celui-ci a pour intrigue dominante les problèmes conjugaux du couple De la Vega qui se retrouve séparé au bout de 20 minutes. Bye bye l'alchimie des deux acteurs principaux qui faisait une des forces du premier volet, et bonjour les disputes avec au milieu un fils chenapan et tête à claque au possible.

Dans tout ça, Campbell donne l'impression de faire le minimum syndical et n'impressionne guère (la plupart des combats sont pas fameux à l'exception de quelques plans, dont au début un petit saut vertigineux qui se rattrape en balance avec le fouet pour défoncer le plancher d'une plateforme par en dessous). Enfin, le bad guy de service incarné par Rufus Sewell est aussi peu crédible qu'inintéressant, normal quand les héros sont plus concernés par leur couple que par une noble cause à défendre. Le film se finit donc dans cette veine avec un climax final abusant un peu trop de CGI et clairement exagéré. Dommage...

3,5/10

[padri18]

Coherence
de James Ward Byrkit (2013)

This whole night we've been worrying... there's some dark version of us out there somewhere. What if we're the dark version ?

Un soir, pendant le passage d'une comète au dessus de la terre, un groupe d'amis dînent ensembles et font face à une coupure de courant générale. Seule une maison plus loin semble encore avoir de la lumière. Une maison dont les occupants ne sont autres qu'eux même.

Petit film à la sauce SF intimiste, ce Coherence fait preuve d'un traitement clairement réussi malgré un budget que l'on devine pratiquement inexistant. En effet, les décors se limitent à quelques pièces d'une maison, et dès que les protagonistes sortent à l'extérieur, on ne voit rien. Ce qu'on peut voir ainsi comme une contrainte financière sert alors totalement le propos du film, à savoir une ambiance totalement claustrophobe.

La réalisation fait limite documentaire (cela fait penser à du found footage clairement sans en être), ce qui accentue la proximité avec les personnages qui sont le réel moteur du film. On apprend à les connaitre, et on fait face à leurs doutes face à une situation totalement improbable, à savoir comment gérer l'existence de mondes parallèles et surtout, comment savoir si les personnes qui sont autour de nous sont vraiment celles que l'on pense ? La paranoïa est alors à son apogée, et il devient difficile, même pour le spectateur, de savoir qui est qui.

L'ensemble est alors relativement bien maîtrisé, les mystères et interrogations sonnent alors juste : Si je pense que tuer mon moi-alternatif résoudra mes soucis, le pensera t-il aussi ? Est-ce alors là la solution ? Si je pense qu'il est mon double maléfique, il doit alors penser la même chose.
Le film reste sur son approche intimiste et évite le piège de virer dans la paranoïa violente, à l'exception d'un final légèrement prévisible que l'on aurait aimé différent.
Et même si le film semble plutôt convenir à un visionnage unique (sans être trop longuet, les 1h30 se font quand même sentir), il serait dommage de passer à côté.

6,5/10

[francesco34]

ca me tente bien ça aussi, j'ai essayé The signal l'autre soir, sympa même si l'ensemble était un peut trop présivisible à mon goût (jusqu'au plan final que j'avais envisagé très tôt ).

[padri18]

Héhé moi pas du tout, j'avoue que j'étais dans le flou pendant tout le film

[padri18]

Comme un oiseau sur la branche
de John Badham (1990)

Un petit classique de ma jeunesse; non pas que j'ai dû le voir tant de fois que ça, mais j'en ai souvent gardé quelques bons souvenirs. Quelle nostalgie de revoir ce film probablement au moins 10-15 ans après ma dernière vision. Et si le film n'est pas dénué de défaut, reste que cet effet nostalgie fait un bien fou !

Les ingrédients sont là : Mel Gibson dans une comédie d'action des années 90; Tout un concept où la star des Armes fatales n'a plus rien à prouver dans ce rayon : je suis bon client.
En duo avec une Goldie Hawn horripilante (sa VF y étant probablement pour quelque chose avec son cri strident et énervant au possible), le couple formé à l'écran se révèle néanmoins efficace où les deux contraires s'attirent avec un Gibson en casse-coup au tempérament de jeune fou, et son ex-petite amie constamment en détresse incarnée par Hawn.

Au programme : des méchants très méchants (David Carradine et Bill Duke sont malheureusement caricaturaux, la faute à une caractérisation absente et des événements qui les font souvent tourner en bourrique), de l'action (courses poursuites en voiture/moto/avion, ainsi qu'un climax original dans un zoo) et un humour omniprésent (agréable avec un Gibson toujours autant à l'aise puisque son rôle ne change pas beaucoup de celui qu'il tient dans les armes fatales, néanmoins cela empêche le film d'être pris au sérieux).

L'effet nostalgie aidant, je surnote probablement un bout, quelqu'un qui le découvre aujourd'hui pourrait très bien descendre le film.
Aucun regret néanmoins, une séance brainless avec un Gibson fou-fou comme on en voit plus depuis un bon moment, ça n'a pas de prix

6/10

[Dunandan]

Ouais, moi aussi j'en ai un bon p'tit souvenir ^^. Je viens de voir aussi ta critique du second Zorro, elle confirme bien mes rares souvenirs .

[padri18]

Ouep, la revision du premier volet m'avait mis en confiance et je voulais garder l'espoir que je reverrais le film à la hausse mais en vain, c'est simplement pas bien (tout n'est pas à jeter mais la comparaison avec le premier volet fait mal).