[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Dim 20 Avr 2014, 07:52

Est-ce qu'on garde pas les titres renommés (chapitre 1....)? sinon y a toute la saga qu'il faut corrigé :super:
En attendant j'ai rajouté l'année.
zack_
 

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Dim 20 Avr 2014, 10:12

Les Freddy n'ont jamais été renommés il me semble.
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Snowpiercer, Le Transperceneige - 4/10

Messagepar osorojo » Dim 20 Avr 2014, 17:55

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LE TRANSPERCENEIGE

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Bong Joon-Ho (2013) | 4/10
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Je l'ai attendu ce film. Grand fan de Bong Joon-Ho, et intégriste pur et dur de la VO j'ai du me résigner à en attendre la sortie BR pour le voir dans les meilleures conditions. Et même si j'étais plein de doutes au moment de lancer la galette (le projet me semblait un peu trop ambitieux et le passage chez les yankees du papa de The Host n'inaugurait rien de bon), je ne m'attendais pas à un tel désastre. Car c'est bien cela qu'est le Transperceneige, une plongée dans les abysses de la non création d'un réalisateur pourtant débordant d'idées géniales. Comme si on avait ôté à BJH tout son génie, qu'on l'avait mis sur le tournage avec des storyboard à imager sur lesquels il n'avait pas son mot à dire. Après 2 heures de vide sidéral nourri aux clichés pathétiques et aux essais anti bonne morale bas de plafond, le bilan est amer, rien, ou presque, n'est à sauver de ce transperceneige.

Oui, ou presque, parce que l'effort, dans la mise en scène notamment, est louable. On y retrouve le savoir faire de Bong Joon-Ho qui y distille des ambiances dont il a le secret. On sent par contre que l'homme est encore hésitant dès qu'il s'agit de filmer la tatane pure et dure. Que ce soit lors de la scène la plus généreuse en baston où des cagoulés débitent les petits révolutionnaires à coup de hache, où les guns fights suivants, difficile de trouver son compte. Et quand un personnage semble être fait de belles promesses, en l’occurrence le petit gringalet tatoué qui se la joue Statham en jumpant sur des bidons, ce n'est que poudre aux yeux tant il sera sous exploité par la suite.

C'est bien simple, c'est ce terme qui convient au film de Bong Joon-Ho. Sous exploité. Une ambition démesurée qui ne parvient jamais à trouver réponse en matière d'image et d'écriture. Cette fable sociale qui se veut l'illustration de la nature humaine et de son évolution tombe complètement à plat. Tous les personnages y sont sans consistance, et quand on comprend, au bout d'une lonnnnnnnnngue et pataude heure et demie, leur vraie utilité, c'est à l'occasion d'un twist que l'on sent venir à des kilomètres, aisément qualifiable de JTAIPRISPOURUNANETAURAISDUETREPLUSATTENTIF. C'est totalement insupportable cette façon qu'a le cinéma contemporain de prendre les gens pour des abrutis en compliquant inutilement son propos, uniquement pour cacher le vide dont il est pourvu. Parce que Le Transperceneige, c'est bien ça, du vide, dont le cache misère est fait de métaphores ultra pompeuses qui plairont à ceux qui sont touchés par l’aspect philosophique du message. Comme s’il fallait à tout prix cacher son statut de blockbuster avec un sous texte bancal uniquement destiné à faire naître des pistes d’interprétation d’une matière première riche en perspectives jamais exploitées dans le cas présent.

Pour ma part, j'attendais du film bien plus qu'une simple illustration bas de plafond de préceptes déjà illustrés à merveille par les plus grands auteurs de SF, et ce, depuis des dizaines d'années, et vus 15000 fois depuis dans bon nombre de séries et de films, plus ou moins réussis. A croire qu’il est aujourd’hui impensable de proposer une œuvre cohérente quand il s’agit de toucher à ce domaine. Il semblerait en effet que pour porter le genre sur grand écran, il faille impérativement le faire à grand coup d’effets spéciaux dégueulasses (tous les passages montrant le train en extérieur sont imbuvables), d’atmosphères aseptisées y compris lorsqu’elles sont censées être craspecs (on ne croit jamais à cette ambiance miséreuse régnant à la queue du train tant elle exagérée et superficielle) et de personnages creux bouffés par un côté à la fois ultra démagogique et surtout beaucoup trop métaphorique. Comme s’il était impossible pour une œuvre d’anticipation de se contenter de son sujet et qu’un enrobage grossier était nécessaire pour faire passer la pilule.

Peut être en attendais-je trop, mais en l’état je peine à comprendre le bel accueil qui a été réservé au film du pourtant génial Bong Joon-Ho. On va me contredire en me disant que je n’ai pas compris la portée de l’œuvre, que le twist final remet totalement en question. Et je ne pourrai dire, à mon tour, que ce twist, aussi malin et grossier soit-il, soit complètement dénué d’intérêt. Mais il ne justifie en rien la torture que nous impose Bong Joon-Ho pendant une heure et demie avant d’y arriver. Entre les plans sur les visages en proie aux larmes, des héros de seconde zone mourant au combat, et surtout l’écriture complètement manquée de tous les personnages en présence, je n'ai que l'embarras du choix pour trouver des exemples. Rapidement, on peut citer le héro qui se fend d’un monologue lourdingue pour ôter tout doute sur sa situation (ben ouais, pas trop de mystère SVP hein sinon nous les gros débiles devant notre écran on risque de plus rien comprendre) qu'il conclut par ses préférences alimentaire en matière de cannibalisme, dont on retiendra que, quitte à manger nos collègues, il convient de se jeter sur leurs bébés, ils sont bien plus tasty (j’aime l’humour noir et je ne suis pas friand de bonne morale, mais là ça sonne tellement faux que ça devient risible). Malheureusement, il n'est pas le seul à être maqué dans sa caractérisation : mention spéciale au vilain très très très méchant qui veut pas mourir et met à mal tous les personnages un peu costauds du petit groupe révolutionnaire ou la totalement déphasée Tilda Swinton dont le personnage est d'un ridicule à toute épreuve (vengeance hors champ en plus la concernant pffffff). Par charité, je ne parlerais même pas du quota asiatique qui rappelle à qui ne le saurait pas que BJH est coréen (oups !) ou du sidekick du pauvre Chris Evans qui nous renvoie avec nostalgie aux meilleurs Walker Texas Rangers.

Bon, je m'arrête là, j'ai conscience de ne plus êtres très constructif. En gros, j’ai tout rejeté, excusez cette palabre un brin rugueuse, je n’en peux plus de ce genre de film qui se la joue petit malin et se contente de faire des promesses, en brandissant haut et fort un pitch de départ savoureux, pour n’en livrer qu’une belle coquille complètement vide. Et ça me bouffe encore plus que cette déception totale vienne d’un réalisateur dont j’admire le boulot. Espérons qu’il retrouve ses esprits pour le prochain…
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Messagepar Jimmy Two Times » Dim 20 Avr 2014, 19:26

Je peux comprendre ta déception. Sur certains points, j'ai tiqué. Mais ça restera le film qui m'a le plus emporté par son ambiance SF en 2013. Je n'en attendais rien par peur d'être déçu (je suis un fanatique du bonhomme) et je l'ai regardé le coeur léger, heureux d'être dans une salle de ciné vu que j'ai très peu eu l'occasion d'y aller depuis l'été 2013. C'est d'ailleurs ma dernière séance en date. On verra à la révision. T'as le Blu-ray? Tu le revends?
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Pathfinder » Dim 20 Avr 2014, 19:36

:super: Je me sens moins seul sur ce coup la, Oso! Faudra que je me lance du coup :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 20 Avr 2014, 22:55

Ouais path, viens mitiger l'avis général sur ce film fait uniquement d'apparence :mrgreen:

@Jimmy : J'suis content de pas être allé le voir au ciné moi finalement. Vu comme j'ai soupiré tout du long, j'aurais été une plaie pour mes voisins de siège ! Pour le BR, je vais quand même le garder, mon côté collection/partage ^^
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Lun 21 Avr 2014, 00:13

On devrait relancer le topic de l'aigri du mois spécialement pour toi tiens. :mrgreen:

(nan mais sérieux, détester un film que même Mark et Scalp ont kiffés, c'est chaud, tu peux commencer à craindre pour tes visions à venir :| )
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 21 Avr 2014, 01:02

Proposition irrecevable, je te rappelle que je suis censé être l'un des bisounours du forum :mrgreen:

Quand au fait que Mark ait apprécié, je partais du coup confiant, au final, je suis vraiment surpris qu'il ait été si tolérant :mrgreen: Je pense que vous avez tous un côté Sheldonien, vous kiffez tous les trains en fait, hein, c'est ça ?? :mrgreen:
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Kingdom of war / Empress and the warriors (An) - 6/10

Messagepar osorojo » Lun 21 Avr 2014, 10:30

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KINGDOM OF WAR

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Ching Siu-tung (2009) | 6/10
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Acheté pour une bouchée de pain, Kingdom of war a su meubler par sa bonne humeur une dernière partie de soirée. Il faudra simplement ne pas en attendre une péloche originale ou juste généreuse en fritage de mâchoires, il y a fort à parier en effet que ce petit film sans prétention ne séduira que les amateurs du genre ou les Donnie Biatch dont je fais partie.

Parce qu'en dehors des quelques fights sympathiques (2 et demi en gros), il faut quand même se fader de la romance bien pompeuse qui propulse le film en bas de la liste qu'on a en tête au moment de conseiller un Wu Xia Pian burné. Limite, Kingdom of war on le réserve aux copines initiées qui veulent se faire une petite séance romance un peu originale ou aux copains amateurs de romcom (ils existent, oui oui).

Je me rends compte en fait que vous risquez de me classer dans cette dernière catégorie puisque j'ai apprécié, dans une certaine mesure, ce Kingdom of war. Il convient de remettre les choses en perspective. C'est pas compliqué, les scènes Arlequin ou l'ex-tueur fait la cour à sa belle, en l'amenant à côté de ses ruches pour une séance de butinage coquin m'ont bien fait sourire. Elles sont typiques du ciné HK, exagérées à l'extrème. J'aurais forcément préféré que ça se mette beaucoup plus sur la tronche et que miss Kelly Chen se contente de faire du gringue vite fait à son bellâtre, mais on fait avec ce qu'on a hein. Et puis quand Donnie s'énerve seul contre une armée bien en place, en se la jouant braveheart samouraï, ça me rentabilise la séance, je suis faible, mais j'assume.

En résumé, si t'es pas une Donnie Biatch, si t'as pas une certaine tolérance aux romances niaiseuses HK, vaut mieux passer ton tour. Dans le cas contraire, au pire tu uses de ta télécommande pour passer les petites papouilles dans la cabane au fond de la forêt, ou tu fais comme moi, tu prends ces moment où les tourtereaux se bécotent à la rigolade (il y a des plans bien croustillants d'exagération dans la guimauve) et tu prends ton plaisir à voir Donnie casser des dents ou l'amoureux transi daigner s'y mettre également (bien la classe ce perso avec son sabre émoussé mine de rien, dommage qu'il ne soit pas mieux servi).
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Incorruptibles (Les) - 9/10

Messagepar osorojo » Lun 21 Avr 2014, 17:55

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LES INCORRUPTIBLES

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Brian De Palma (1987) | 9/10
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Des personnages au charisme évident, une ambiance des années 30 à l'italienne superbement retranscrite et un réalisateur au top de sa forme, fidèle à sa réputation de génie de l'image, il n'en fallait pas plus pour faire des incorruptibles un film référence. Inutile de préciser que plus de 30 ans après sa sortie en salle en 1987, la mise en scène inspirée qu'y déploie De Palma n'a pas pris une ride, on peut même être certain qu'elle continuera d'enthousiasmer, pendant de longues années encore, les spectateurs qui seraient amener à le découvrir. Nombreuses sont les séquences qui nous restent en effet en mémoire en fin de séance, d'autant plus qu'elles sont les reflets immédiats des influences qui jalonnent le cinéma de ce réalisateur à part. Que ce soit lorsqu'il se joue d'une caméra subjective à la manière d'un giallo pour nous mettre dans la peau d'un hitman ou qu'il s'amuse à retranscrire dans les années 30 une attaque de diligence pour nous transporter en plein western à papa, l'homme ne manque jamais d'inspiration, et c'est avec générosité qu'il écoule le budget mis à sa disposition pour l'occasion.

Outre son casting 3 étoiles, c'est également sa relecture du film de gangster assaisonnée à tous les tics propres au ciné de De Palma qui fait des incorruptibles un film très solide. La relation qu'il y illustre entre le fougueux Eliott Ness et le vieux Malone lui permet de s'aventurer vers cette frontière parfois très subtile entre bien et mal. "Jusqu'où être vous prêt à aller ?" ne cesse de demander le vieux briscard à son chien fou de chef. C'est bien là tout le propos des incorruptibles, qui nous plonge dans une lutte morale contre des principes incompatibles avec ce désir si nourri qu'éprouve Eliott Ness envers son devoir d'arrêter le mal incarné par Al Capone. Et curieusement, c'est une fois son objectif atteint qu'il se laissera envahir par une soif d'autojustice que cette loi qu'il est censée faire respecter désapprouverait totalement.

Si l'ensemble parait très solide, on pourra toutefois reconnaître à De Palma d'user de ficelles un peu grosses pour faire évoluer son histoire. Car finalement, l'arrestation de Capone se fera un peu trop rapidement en vu des précautions et des méthodes radicales que ce dernier mettait en place. Ce n'est pas souvent que je trouve un film trop court, j'ai bien souvent tendance à penser le contraire, mais dans le cas présent, je me demande si l'enquête dans son ensemble n'aurait pas méritée d'un peu plus d'authenticité, de fond en tout cas. Même sentiment envers la trame qui concerne la vie de famille d'Eliott Ness qui n'est finalement que survolée et un peu maladroite par moment (tout le monde déménage après la première menace, c'est un peu précipité).

Bien entendu, c'est davantage la relation qui unissait les membres de cette section d'intouchables lancée aux basques du terrible Al Capone qui intéresse De Palma et à ce niveau, on ne peut rien lui reprocher. Chaque acteur du quatuor trouve une superbe place, on s'attache à chacun d'entre eux et quand la poudre vient en arracher un à la vie, ce n'est pas sans nous émouvoir. D'autant plus que la main en étant responsable est chaque fois la même, celle de Frank nitti, hitman radical et précis incarné avec panache par le glaçant Billy Drago.

Les incorruptibles est une très jolie fresque sur la prohibition, on ne peut plus passionnante, dont les deux heures filent à toute allure. Dotée d'une mise en scène magistrale qui rappelle l'évident savoir faire que possède à ce niveau De palma, elle bénéficie aussi du bel apport de Morricone qui la pare d'une composition sonore efficace. Il ne manquait finalement au tableau qu'un soupçon de développement dans l'écriture pour que l'oeuvre frôle la perfection. Perfection qui sera atteinte quelques années plus tard par l'auteur des incorruptibles dans L'impasse, chef d'oeuvre intemporel qui marquera l'apogée de son génie visuel.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 21 Avr 2014, 19:23

C'est malin, j'ai envie de le revoir maintenant... :super:
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 21 Avr 2014, 22:21

Ça fait du bien de se refaire des classiques comme ça :) Au moins t'es sur de pas être déçu :mrgreen:
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Étrangleur de la place Rillington (L') - 7/10

Messagepar osorojo » Mar 22 Avr 2014, 19:43

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L'Étrangleur de la place Rillington
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Richard Fleischer (1971) | 7/10
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Captivant et maîtrisé, l'étrangleur de la place Rillington fait froid dans le dos. Le fait qu'on y passe le plus clair de son temps dans l'esprit d'un tueur en série bien ravagé y est pour beaucoup. En illustrant d'une façon quasi documentaire, en filmant même pour cela les lieux où ont eu lieu les meurtres, Richard Fleischer donne à son film une authenticité surprenante. D'autant plus que lorsqu'on se renseigne après visionnage sur la vie de l'étrangleur, il semblerait que son adaptation n'exagère pas spécialement l'enchaînement des évènements, aussi fous soient-ils.

Là où Flesicher fait fort, c'est que sans une once de mystère, et surtout sans tenter d'expliquer quoique ce soit, en se contentant de relater des faits, il parvient à rendre son film captivant. Il pose pour cela sa mise en scène et fait appel à son sens évident du cadre pour investir les lieux du crime et nous en faire ressentir l'ambiance pesante avec sa caméra. Dans cette atmosphère très glauque s'anime un duo d'acteur qui délivre une prestation remarquable. John Hurt est touchant en homme simple qui fait confiance à tout le monde, Richard Attenborough parvient quant à lui, en l'espace de deux séquences hors champs particulièrement horribles, à se rendre détestable. Sa partition est bluffante, on sent que le personnage a été très réfléchi.

Bilan de tout ça, au bout d'une heure de film, on est complètement happé par l'histoire, avec comme seul envie, d'en voir le dénouement. Ce dernier saura être à la hauteur de nos espérances, en étant à son tour noir et imprévisible. On finit le film sur un double sentiment. Fasciné par la personnalité morbide de cet étrangleur bien taré et en même temps un peu septique quand à son aptitude à manipuler les foules. Dès lors, après visionnage, on est tenté de compléter son portrait avec d'autres sources, qui semblent aller pourtant dans le sens de la version de Fleischer. De quoi finir de nous mettre mal à l'aise !
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 22 Avr 2014, 21:11

Là où Flesicher fait fort, c'est que sans une once de mystère, et surtout sans tenter d'expliquer quoique ce soit, en se contentant de relater des faits, il parvient à rendre son film captivant.

Ben pas moi, ce côté factuel, franchement c'est pas mon truc, à part quelques rares exceptions.
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Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 22 Avr 2014, 22:36

C'est ce que j'avais lu dans ta critique. Je sais pas, je te trouve dur, Fleischer fait un chouette taff avec ses acteurs et ses ambiances, suffisamment justement pour que son étalage factuel ne sonne pas uniquement comme un faux docu. Après je suis d'accord pour dire qu'on est pas devant un super film, mais en l'état c'est une belle proposition sur le thème du serial killer, très troublante :)
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