[Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Pacte des loups (Le) - 8,5/10

Messagepar dagokhiouma » Ven 04 Juil 2014, 15:09

Le pacte des loups Christophe Gans - 2001


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Ciel que voilà ! Un film d'action français en costumes !! Pas seulement d'action d'ailleurs, car au-delà des arts martiaux, le film mixe pas mal de genres: le costumé, le film de monstres, le polar, le gore, …

Christophe Gans dispose ici d'un budget conséquent qui se voit à l'écran. Casting, décors naturels à foison, photo léchée, costumes et maquillage pour retranscrire le mieux possible l'atmosphère du début du XVIII ième siècle dans cette province du Gévaudan. Les paysans et les vagabonds sont sales et rustres, les nobles décadents, les paysages magnifiques et épiques.

C'est bon, le décorum est en place et fait son office impeccablement. Gans peut maintenant laisser cours à son objectif premier, à savoir faire un film citant à peu près tout ses références favorites, plus contemporaines, et qui pourraient sembler anachroniques ici. Il utilise alors toutes les techniques du film d'action moderne à sa disposition, tels le slow-motion sur une scène de fight, une musique rythmée quand l'action monte d'un cran ou encore une prise de vue à 360 degrés (parfois l'influence Matrix sorti deux ans plus tôt n'est pas loin). Il peut y avoir un léger bégaiement environ 45 minutes avant la fin, ce qui coïncide avec une intrigue devenue plus brouillonne, mais le rendu général est si agréable que je le pardonne.

Le Bihan joue un rôle de jeune premier pas très crédible, endossant la partie dialogue du couple qu'il forme avec son frère d'armes Mark Dacascos, qui lui hérite évidemment d'un rôle plus en phase avec ses qualités physiques et sportives, avec très peu de dialogues. Cassel campe un aristocrate manchot hautain et incestueux avec les limites qu'on lui connait, alors que Monica Belluci est parfaite, dans un rôle à sa mesure, celui d'une prostituée de luxe assez mystérieuse et suffisamment régulièrement dénudée pour qu'on oublie ses limites d'actrice cette-fois.

Mais c'est vraiment Dacascos et son personnage mystique qui m'ont le plus plu. Bien qu'il ai très peu de lignes de dialogue, c'est lui le fer de lance du film, d'une part en délivrant l'action au travers de chorégraphies stylisées et punchies, et d'autre part en incarnant des valeurs humanistes, écologiques et spirituelles, oubliées ou dédaignées par les autres personnages. Avec un tel regard, un tel charisme, une certaine capacité d'acteur et avec une telle compétence martiale, c'est une honte que cet acteur ne soit jamais devenu une star du film d'action.

Film d'époque rythmé ci et là par des séquences d'action ? Ou bien film d'action en pantalon culottes et guêtres ? Peu importe l'étiquette, le Pacte des Loups est un divertissement réussi avant tout.

8.5/10
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 04 Juil 2014, 19:03

Et dire qu'un tel film a fait 5 millions d'entrées en France, cette époque semble bien lointaine désormais... :?
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Ven 04 Juil 2014, 20:13

Ca fait un moment que je me tâte à le revoir mais j'ai peur du gros coup de vieux....
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Sam 05 Juil 2014, 15:37

le coup de vieux est indéniable
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Sentiers de la perdition (Les) - 8,5/10

Messagepar dagokhiouma » Mar 08 Juil 2014, 16:32

Les sentiers de la perdition Sam Mendes - 2002


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Découverte


SPOILER du début à la fin de la critique


Encore un film longtemps resté sur mon étagère, attendant d'être découvert.

Tom Hanks joue le rôle d'un homme de main chez les gangsters dans les années 30. Son boss, Paul Newman est très proche de Hanks et le considère comme son fils, alors qu'il a déjà un fils interprété par Daniel Craig. Le personnage de Hanks est marié et à deux fils. Quand l'aîné découvre en quoi consiste le job de son père en observant secrètement un assassinat ordonné par Craig mais non approuvé par Newman, le perso de Craig ne veut prendre aucun risque et décide alors de l'éliminer. S'en suit alors la fuite de Hanks avec le fils qu'il veut protéger, avec la mafia et un tueur à gages joué par Jude Law à ses trousses, tout en ruminant le meurtre de sa femme et de son fils cadet.

Je commencerais cette critique en disant avant toute chose à quel point la photo du film est fabuleuse, avec en point d'orgue une des scènes du final, dans la rue sous la pluie avec Hanks et Newman. Merci à Conrad Hall qui avait opéré entre autres sur Luke la main froide, Butch Cassidy et le Kid, American Beauty, et donc ce film fut le dernier.

Mendes a fait un très bon film. Sur la forme, chaque plan est très travaillé et superbement rendu, comme évoqué précédemment. Sur le fond également, nous racontant avec à propos le thème principal, à savoir la relation père-fils. Pas seulement, celle entre Hanks et son fils, mais aussi entre Newman et Craig, et entre Newman et Hanks dans une moindre mesure.

Le personnage de Daniel Craig est ce que pourrait devenir le fils de Hanks, en fonction du chemin qu'il pourrait prendre. Suivre les pas de son père ou mener une vie loin du meurtre et de la criminalité. C'est une question importante du film et qui perdurera tout du long jusqu'à la fin qui aurait pu être ratée si l'histoire avait laissé le fils de Hanks agir à sa place.

Le casting est étonnant et énorme. Étonnant car Hanks est formidable dans ce rôle d'homme de main sans scrupules, père sévère, strict mais juste et aimant, rôle dans lequel je ne l'attendais pas si bon. J'aimerais vraiment le voir plus souvent dans ce type de rôle, ou pour le moins ce genre de film et de production où la violence (graphique ou scénaristique) n'est pas édulcorée. Un de ses meilleurs rôles pour moi. Paul Newman est parfait dans son interprétation d'un chef de la mafia. Jude Law, également surprenant, dans un rôle inhabituel de tueur à gages effrayant et intimidant. Daniel Craig, joue le fils de Newman cherchant son amour et son approbation pour prendre sa suite. Il fait le job impeccablement lui aussi. L'enfant de Hanks joué par un acteur dont je n'ai pas retenu le nom est une fois n'est pas coutume, plus que supportable. Dans son ensemble, la distribution est performante.

De coutume, j'aime bien les histoires de père et fils, qui comprennent à la fois un voyage réel et un voyage métaphorique, et ici, celle-ci est complètement développée et réalisée, tout est abordé. La relation qui s'établit entre Hanks et son fils est vraiment émouvante dans son développement. Le film parvient même à mettre un peu d'humour une fois que cette relation commence à s'installer véritablement alors que le contexte et les événements passés sont très lourds.

Les sentiers de la perdition est un flm réussi. La photo, la mise en scène, l'interprétation, la musique, tout cela fonctionne bien ensemble pour nous raconter un film de gangsters différent.

8.5/10
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Sexe entre amis - 5,5/10

Messagepar dagokhiouma » Jeu 10 Juil 2014, 13:20

Sexe entre amis Will Gluck - 2011


Image


Découverte


Bon évidemment, j'ai voulu faire plaisir à ma femme en lui proposant une comédie romantique pour la changer des films qu'elle juge trop violents, et ça s'est retourné contre moi. Elle a trouvé le film moyen ! Donc je me suis infligé ça pour rien !

Rien de nouveau sous le soleil, le scénario suit l'archétype habituel usé jusqu'à la corde de la comédie romantique. Pour la mise en scène, le réal a passé son tour.

Justin Timberlake et Mila Kunis, en lead, font le job, même si je n'ai jamais compris l’attirance féminine envers ce blanc-bec redneck boutonneux...

Ce qui m'a sauvé de l'ennui, en dehors de la plastique de Kunis, c'est le perso et l'interprétation de Woody Harrelson. Il a des dialogues bien marrants et son rôle contre-nature de journaliste sportif gay est assez réussi.

Au final, une œuvre sympathique pour le genre, sans plus.

5.5/10
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Jeu 10 Juil 2014, 13:24

Au fait pour le modo qui passera valider la critique, le titre du film m'a été proposé comme faisant déjà parti de la base, mais quand je m'y rend je ne le vois pas, c'est mes yeux ou quoi ?
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 10 Juil 2014, 13:30

Oui, le film est bien dans la base, mais il doit faire parti des critiques supprimées de Logan (ou Jed, mais ça m'étonnerait ^^), donc ça laisse un "trou" (qu'on essaie de corriger). Donc voilà pour les prochaines fois, ne vous étonnez pas, c'est "normal".
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar padri18 » Jeu 10 Juil 2014, 13:34

Mais la fiche est bien visible Dago : bombase/kb_categorie.php?id=8023
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 10 Juil 2014, 13:49

Il avait peut-être regardé avant de valider sa critique. Bref, la fiche était là avant que tu la postes, même s'il n'y avait plus de critique ^^. L'essentiel étant que le titre apparaisse dans l'encart à cet effet au moment de la validation.
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Jeu 10 Juil 2014, 14:22

oui j'avais regardé avant de valider ma critique, c'est pourquoi j'ai écrit " le titre du film m'a été proposé comme faisant déjà parti de la base".

Avec ton explication Dun' je comprends mieux, mais ça m'a foutu les boules, je coche ou je coche ou pas "le titre n'existe pas dans la bombase" :mady:

cte pression :mrgreen:
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En territoire ennemi - 6,5/10

Messagepar dagokhiouma » Jeu 10 Juil 2014, 15:31

En territoire ennemi John Moore - 2001


Image


Découverte


Après l'interlude comédie romantique, retour aux fondamentaux avec un AK47 dans les mains !

Malheureusement c'est pas si bien qu'espéré. La faute à plusieurs facteurs.

Owen Wilson en militaire, pilote d'avion perdu dans les Balkans et qui va courir pendant 1h30, c'est pas un pitch très vendeur. Ce rôle à contre-pieds de ceux dans lesquels on a l'habitude de le voir, ne lui sied pas du tout. Ça ne fonctionne pas selon moi.

Mais mon principal reproche est sur le fait que le sauvetage de Wilson soit sempiternellement repoussé, à plusieurs reprises, artificiellement, dans le but d'allonger le film sans pour autant apporter du neuf: il devra courir à nouveau, s'orienter à nouveau, shooter ici et là à nouveau. En gros on étire au max l'intrigue qui en soi dure 30 minutes. Il ne rencontre pas beaucoup de péripéties et donc il est difficile de tenir le spectateur en haleine. Le seul véritable danger est un homme de main serbe en survêtement, sur ces traces tout le long alors qu'on sait bien qu'ils vont se croiser tôt ou tard, en attendant on ne s'ennuie pas mais c'est pas l'extase non plus. La rencontre du chassé et du chasseur aura bien lieu mais elle fait un peu pschitt, à l'image du film

Dommage au final, car je pense qu'il y avait moyen de faire mieux, moins policé, moins entertainment, moins DTV style avec un peu plus d'ambition et de savoir-faire. Et puis c'est dommage d'avoir Gene Hackman dans son film et de peu l'utiliser ou à mauvais escient comme souvent ici.

Au final, une semi déception donc pour ce divertissement à l'américaine en terre européenne.

6.5/10
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Taxi driver - 7,5/10

Messagepar dagokhiouma » Sam 19 Juil 2014, 22:33

Taxi driver Martin Scorsese - 1976


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Découverte


Taxi Driver est un film sur ​​Travis Bickle, un chauffeur de taxi qui conduit la nuit et qui est un homme légèrement instable et solitaire. Il rencontre une militante politique, Betsy, mais après avoir ruiné leur relation (premier rencard, un ciné érotico-porno ! facepalm de l'année par ailleurs), il glisse vers un comportement psychopathe et se transforme en justicier new-yorkais.

Taxi Driver est un film presque onirique. Entre les séquences plutôt bizarres (et même plutôt incroyables) où Travis tente de sortir puis sort avec Betsy et celles où Travis est au volant de son taxi dans l'obscurité des rues new-yorkaises éclairées des seuls néons des peep show et cinéma X, et peuplées que par les putes et les proxénètes.

La première question qui se pose après avoir vu le film est, "qu'est-ce qui conduit Travis vers la folie ?". Est-ce la solitude dans cette grande ville (il est représenté de nombreuses fois assis, seul dans sa chambre et n'a pas d'amis connus). Ou est-ce le fait d'être un ancien combattant, vétéran de la guerre du Vietnam, qui explique une origine instable mais qui cache un trouble intérieur plus profond, jusqu'à ce qu'il soit finalement poussé au bord du précipice (quand Betsy le rejette) et se transforme alors en un "justicier" psychotique ?

Peut-être que Travis est un homme rendu fou par la solitude et l'aliénation, folie qui se manifeste enfin dans la violence. Travis rejailli cette colère, ce sentiment d'injustice et cette frustration sur les criminels finalement, mais précédemment, avec un peu plus de temps, il aurait pu être amené à tuer des civils innocents et, cela est représenté par la scène où il est sur ​​le point de tuer le sénateur Palantine qui n'a rien fait contre Travis.

Les cinq dernières minutes après la violente fusillade sont pure imagination. Il n'y a aucune logique dans les scènes qui les composent: un article de journal considère Travis comme "un héros", il reçoit une lettre des parents d'Iris pour le remercier et même Betsy, telle une groupie admirant son acte de courage et de bravoure, semble vouloir ouvertement démarrer une relation avec lui. On est là sans nul doute en plein fantasme de Travis. Ces dernières scènes sont probablement les plus oniriques et peuvent être interprétées comme ce que fantasme une dernière fois Travis, semi-inconscient, à l'article de la mort en raison du fait qu'il a été grièvement blessé dans la fusillade.

Globalement, je n'ai pas été époustouflé par le film et ne le considère pas comme le classique, statut dont il est fréquemment qualifié, ni même comme un film majeur de la filmo de Scorsese (à son époque je peux comprendre, mais la persistance de ce sentiment au fil du temps me rend circonspect). Néanmoins, j'ai trouvé le film intéressant et étrange. Bien que j'ai vraiment apprécié la mise en scène et l'interprétation, j'aurais aimé (car c'est ce que j'attendais aussi à la vue de sa réputation) quelque chose de plus, de façon à me faire dire "je suis sur le cul"/"j'ai pris une claque".

Si vous aimez les films «arty» et êtes prêt à interpréter plus que ce qui se passe vraiment, vous trouverez probablement ce film digne d'un chef d’œuvre ou presque.
Quand à moi, je l'aime bien pour ce qu'il est, un vigilante onirique, ni plus ni moins. Il vaut d'être vu au moins une fois, sans nul doute, mais je pense que la plupart des commentaires sont trop enjôleurs et que le film est généralement surestimé.

7.5/10
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21 Jump Street - 6/10

Messagepar dagokhiouma » Jeu 24 Juil 2014, 15:29

21 jump street Phil Lord et Christopher Miller - 2012


Image


Découverte


Petite comédie sympatoche, qui fait le job, sans plus. C'est vrai que dans le désert actuel, elle surnage (sic) mais il ne faut pas pour autant la considérer plus.

"Tout ce qu'ils font c'est recycler les merdes du passé en espérant que personne ne le remarque..." Hélas cette phrase n'est pas de Scalp ou de tout autre aigri du forum, mais elle est bien prononcée par un des personnages de cette adaptation d'une série TV des années 80/90. Elle s'applique totalement à elle-même à cause de trop nombreux gags ratés et d'un script inégal.

L'intro est assez lamentable (donc trop longue): les deux co-réals nous bombardent avec une suite de gags visuels usés jusqu'à la corde visant d'une part à mettre en évidence caricaturalement l'opposition a priori des deux personnages principaux et d'autre part à se moquer ouvertement de la nature exagérée du film d'action, genre dans lequel on attendait plutôt cette adaptation. Toutefois cela est assez vain de par sa répétition prononcée.

Heureusement, passée cette longue intro, le script et le récit s'améliorent lorsque le sujet de l'intrigue nous est révélé, à savoir que nos deux flics débutants vont devoir se faire passer pour des étudiants pour tenter d'infiltrer un petit réseau de trafic de drogue puissante qui sévit au lycée local. Les deux anciens rivaux vont donc devoir faire cause commune pour réussir leur enquête, avec la bonne trouvaille d'inverser les rôles, pour mieux rappeler, que l'époque a changé, depuis le boum technologique, les nerds sont les winners et les bas du front musculeux précédemment populaires sont les blaireaux.

Grâce à cette inversion des rôles, la paire Hill/Tatum fonctionne plutôt bien, mais je reste sur ma faim, car finalement le perso mieux écrit de Tatum a les meilleurs scènes mais est relégué au second plan par rapport à celui de Hill à qui les scénaristes ont ajouté une amourette (malheureusement habituelle et cliché) assez pénible mais qui permet toutefois à Brie Larson d'apporter au-delà de la présence potiche que présuppose son rôle d'étudiante dont l'anti-héros va tomber amoureux.

La partie enquête est vraiment insuffisamment traitée, délaissée les 3/4 du film, pour laisser place à la comédie et à la romance. Les gags sont plutôt efficaces, mais trop d'entre eux tombent à plat, ce qui plombe un peu l'ensemble. Bon certains assurent quand même l'éclat de rire en mode brainless, surtout quand Tatum est présent à l'écran (je retiens les scènes des deux persos sous l'effet de stupéfiant et celles de Tatum chez les nerds) et également les deux scénettes avec Ice Cube qui en fait des tonnes dans sa caricature d'un black capitaine de police.

La fin est gâchée par un caméo/twist à deux balles, complètement hors-sujet et hors-ton du film.

Je me suis marré (pas tout le temps), surpris par un film dont je n'attendais rien, et en particulier certainement pas une comédie regardable.
Je materais le suivant par curiosité mais avec l'effet de surprise en moins et avec la peur de la redite.

6/10
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Re: [Dagokhiouma] Mes critiques en 2014

Messagepar padri18 » Jeu 24 Juil 2014, 15:33

Ah ben moi celui là la plupart des vannes ont fonctionné sur moi, j'ai vraiment aimé (et le générique de fin sur la musique remixée est tout simplement magique).
Une des meilleures comédies de ces dernières années à mon goût.
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