[pabelbaba] Mes critiques en 2014

[pabelbaba]

Sinon j'ai vu Gladiatior en cinéconcert vendredi dernier et pas eu le courage de faire une critique.

Grosso modo, le film a plutôt pas trop mal vieilli et la BO prend une sacrée ampleur en live, mais elle ne fera toujours pas partie de mes BO préférées.

[dagokhiouma]

[Dunandan]

Ce film demeure quand même l'un des plus gros moments historiques/épiques ricains de ces vingt dernières années... Bon ok, il y a plein d'erreurs historiques, mais c'est le genre du Peplum qui veut ça .

[pabelbaba]

Si je veux du 100% sûr point de vue historique, j'évite Hollywood et Cinecitta en général.

[Alegas]

Gone Girl de David Fincher - 2014

Il devient de plus en plus rare que je sois réellement "pris" par un script. Ils me laissent généralement de marbre, avec soit des ficelles énormes et mal maîtrisées, soit des twists bidons qui ont plus le don d'exaspérer les spectateurs que de les stimuler.

Mais avec Gone Girl, j'ai enfin été happé de A à Z.

Pourtant le scénario n'a rien d'exceptionnel, objectivement ça ressemble à du CSI dramatisé à mort et qui prend le point de vue d'un proche et pas celui du flic. Cependant le traitement de Fincher apporte un plus que peu arrivent à manier. En premier lieu, éviter de nous perdre de fausse piste en fausse piste, ce qui a pour effet de souler rapidement l'auditoire. On nous déroule l'histoire normalement, sans cacher quoique ce soit ni essayer d'esquiver les évidences. En gros, on ne prend pas le spectateur pour un con. De là, on sait que tout est possible, mais on ne cherche pas à deviner ce qui va arriver ou ce qui est arrivé, on attend gentiment qu'on nous délivre les infos parce qu'on sait qu'elles arriveront.

Là, Fincher tient son suspens, sans effet de petit malin.

Ensuite tout coule de source, avec un rythme bien calibré, nous laissant dans notre jus au début et en accélérant les révélations par la suite, tout en se ménageant des retournements de situation pour maintenir l'attention en fin de métrage. Ca c'est de l'écriture aux petits oignons.

A côté de cela, il faut bien avouer que l'histoire n'est pas soutenue par des acteurs de premier rang. Affleck, Pike et les seconds rôles en général ne font pas d'étincelles. Ils récitent leur partition sans génie, mais tant mieux, ça n'aurait servi à rien qu'un acteur tire la couverture à lui. Ce n'est pas un film "d'acteur", mais à film à suivre pour ce qu'il dit, autant pour son scénario que pour les thèmes abordés, notamment les attentes de chacun dans le couple, dont le traitement extrême est assez savoureux.

8/10

[Mark Chopper]

Merde, tout le monde est d'accord là... Entre ça et le Dolan, c'est un forum de bisounours.

Il nous faut un clash (vivement le Nolan).

[pabelbaba]

T'inquiètes, t'as bien chauffé Jimmy, ça va péter.

[pabelbaba]

Terrain Miné de Steven Seagal - 1994

Il fallait bien marquer le coup pour les 20 ans du plus "Greenpeace Approved" de tous les actionners.

D'ailleurs un poète a dit un jour qu'un bon Seagal c'est un Seagal où Saumon Agile pète des tronches et des bras. Et ben pour le coup on est servi. Il défonce en masse tous les rednecks qui se présentent à lui avec cette classe innée et étrange, faite de vitesse, de balai dans le derche et d'impassibilité keatonienne. Mais c'est toujours aussi jouissif. D'autant plus qu'il se fend de quelques coups rigolos comme le "je t'enfonce ton propre couteau dans l’œil sans toucher le manche". Les scènes de fight et de gunfight ne sont pas déglingos mais livrent quand même la marchandise avec des exécutions bien cash et une absence de pitié savoureuse.

Pour ne rien gâcher, le gros interlude indien 100% nanard avec animaux, effets visuels en mousse et combat contre un ours, apporte une bonne dose de fraîcheur et de candeur qui met parfaitement en jambe pour le baroud final. Au même titre, la ribambelle de bad guys plus ou moins connus (dont Michael Caine et R. Lee Ermey) achève de donner la banane au spectateur en manque d'action décérébrée et décomplexée. Sans parler des diverses punchlines complètement machos/gros bras qui font mouche comme un second de Crochet.

Seule véritable ombre au tableau, la conférence de presse finale, interminable et inutile, qui gâche un peu le plaisir.

6,5/10

[Dunandan]

Ah Steven Seagal avec son regard mono-expressif qui pète des bras tout en prônant un message pacifiste, la bonne vieille époque .

[pabelbaba]

J'en ai plein en stock et Madame le kiffe... Grosse rétro en vue.

[Dunandan]

Je t'envie.

[Mark Chopper]

Meilleur monologue de l'histoire du cinéma :

[pabelbaba]

[Dunandan]

Je ne m'en lasserai jamais

[Alegas]