Avis express...
Edge of Tomorrow, de Doug Liman (2014)
Un
blockbuster chargé en adrénaline qui finit par s'essouffler au point de devenir abrutissant dans son dernier acte... C'est bien simple : j'avais l'impression de regarder un jeu vidéo sans avoir de manette entre les mains. Dommage : l'idée de mixer
Un jour sans fin et
Starship Troopers était bonne, mais le fond ne suit pas et le film finit par être prisonnier de son concept étriqué.
Note : 5,5/10
Le Pacte des loups, de Christophe Gans (2001)
Revu dans de mauvaises conditions (avec des amis et beaucoup de vin)... J'ai toujours eu envie de soutenir ce film du fait de son ambition : un grand spectacle populaire, ancré dans le patrimoine français
et ouvert vers d'autres cinémas que j'affectionne (HK, notamment). Il faut le reconnaître : un film français récent aussi beau (photographie, direction artistique, musique), c'est rare. Mais le casting, dans l'ensemble, est à côté de la plaque (Le Bihan et Cassel sont atroces), Gans abuse d'effets de style ringards (ralentis, arrêts sur image : trop c'est trop), les attaques de la bête sont rares et ratées et, surtout, le facteur chiant assez élevé avec de gros coups de mou. Je n'exclue pas, toutefois, de le revoir dans une décennie... seul et à jeun.
Note : ?/10
Story of Ricky, de Nam Nai Choi (1991)
Revu dans des conditions parfaites (avec des amis et beaucoup de vin)... Une légende de la
category III et un sommet du nanar. Un film de prison hilarant grâce à sa violence totalement
over the top (des effets gore tendance ketchup qui donnent l'impression d'assister à une adaptation
live de
Ken le survivant), à ses moments d'émotions ridicules traités avec le plus grand sérieux (le coup du train miniature et les
flash-backs sont à pleurer) et à l'interprétation de Louis Fan qui a l'air d'y croire dur comme fer. Difficile de trouver plus jouissif. Culte, tout simplement.
Note : ?/10
Vital, de Shinya Tsukamoto (2004)
Le début de la chute qualitative de Tsukamoto... Ce second visionnage a confirmé mon premier sentiment : j'ai moins eu l'impression de regarder un film du réalisateur de
A Snake of June qu'un mauvais long-métrage de David Cronenberg. L'histoire suit un jeune étudiant en médecine qui apprend à faire son deuil en disséquant une femme avec laquelle il a entretenu une relation SM. Pour un film qui parle d'amour, l'ensemble paraît bien trop froid et clinique... Et certaines scènes embarrassantes (de danse sur une plage) préfigurent son dernier ratage en date :
Kotoko. Je reste indulgent, car la fin est belle...
Note : 4/10