Finalement, ce n'était pas si mal Le Château ambulant
Un film sans âme et ennuyant… Égocentrique (l'auteur ne parle que de lui) et comme fermé au monde. Son personnage principal n'évolue pas, l'histoire d'amour tragique n'a rien d'émouvant, les références à Thomas Mann ne servent pas à grand-chose... Et des passages comme le tremblement de terre ou les essais aériens ratés n'ont aucun souffle. Techniquement, Hayao Miyazaki se repose sur ses acquis avec paresse depuis une dizaine d’années, à tel point que, comparé aux dernières œuvres de Hiroyuki Okiura (Lettre à Momo) et Makoto Shinkai (The Garden of Words), son ultime film paraît un brin paresseux.