*2014* Classement annuel des BoMiens

[Thom1979]

Edge of tomorrow 8/10

[Moviewar]

Je comprends pas pourquoi tout le monde se jette sur la version albanaise alors que c'est clairement un film plus agréable à voir au cinéma, sans 3D en plus. Un mois pile à attendre c'est pas la mort.

Je l'aurais volontiers attendu un mois si j'avais l'assurance de le voir en VOST en Bretagne, ce qui n'est clairement pas gagné.
J'avais fait la même chose pour le premier il y a deux ans. Quelle idée aussi de sortir un film comme ça en plein été...

Je comprends pas pourquoi tout le monde se jette sur la version albanaise alors que c'est clairement un film plus agréable à voir au cinéma, sans 3D en plus. Un mois pile à attendre c'est pas la mort.

Ah ces parisiens qui s'imaginent que ce genre de film est diffusé en VO en province...

Navré, mais un film asiatique en VF, c'est impossible pour moi.

Et bien venez passer vos vacances sur Paris

[Mark Chopper]

Quand je passerai, ce sera pour la rétro Fukasaku, on ne peut pas tout faire.

[Riton]

Edge of tomorrow : 7.5/10
Goal of the dead : Première mi-temps : 4.5/10
Goal of the dead : Deuxième mi-temps : 6/10
Jacky au royaume des filles : 6/10
Libre et assoupi : 7/10
Need for speed : 4/10
Supercondriaque : 2/10
The rover : 3/10

Changement de note
Les brasiers de la colère 7/10-> 6.5/10

[Velvet]

Bird people: 7/10
Film bizarre mais très attachant. Au début, le réalisme l'emporte avec deux portraits de vie sur le ras le bol d'un homme d'affaires et d'une femme de chambre. C'est simple mais beau, cette vision de ces hommes et femmes anonymes, la solitude, l'envie de se dépêtrer de cette société culpabilisante de responsabilité. La deuxième partie surnaturelle fait un peu retomber le soufflet sur la condition humaine. Un petit film imparfait mais plein de grâce.

[nicofromtheblock]

Triple alliance : 5/10

Habitué aux films larmoyants, Nick Cassavetes s'en sort pas trop mal dans la comédie. J'avais peur que le film ne soit pas drôle et se contente de mettre en avant son trio d'actrices mais finalement, je me suis marré. Alors ça reste super prévisible et ça ne vole pas bien haut mais j'ai passé un bon moment. Le film est centré sur Cameron Diaz mais c'est Leslie Mann en roue libre qui est la plus marrante. Quant à Kate Upton, elle fait la potiche de service.

Two faces of January : 5,5/10

Adapté du roman homonyme de Patricia Highsmith, ce film est quand même beaucoup moins passionnant que Le talentueux Mr Ripley. Vendu comme un thriller, le film repose essentiellement sur son triangle amoureux et fait passer cette histoire de meurtre d'un détective privé et cette ambiance paranoïaque au second plan. Les acteurs sont plutôt bons et ça se laisse suivre mais ça s'oublie tout aussi rapidement.

Xenia : 4/10

Et le prix du plus mauvais acteur de l'année est attribué à Kostas Nikouli pour son rôle d'ado gay ! A mi-chemin entre du Bruce LaBruce et du Xavier Dolan sans talent, ce parcours iniatique de 2 frères à la recherche de leur père est d'un profond ennui. La faute à des personnages pour lesquels on n'a aucune empathie. Les chansons de Patty Pravo m'ont bien cassé les oreilles et en plus, ça dure plus de 2h.

Jersey boys : 6,5/10

Du petit Clint Eastwood. Le réalisateur revient avec l'histoire peu passionnante des 4 seasons, un groupe de rock des années 60. Heureusement, il est toujours aussi bon conteur et arrive à nous faire apprécier cette histoire grâce à un casting convainquant et de bonnes chansons. Le film est vraiment centré sur les membres du groupe et les personnages féminins sont quasiment inexistants ... Dommage car Erica Piccininni était fort charmante. Le film m'a au moins permis de découvrir Bob Gaudio, un grand faiseur de tubes de l'époque.

[Kissifrott]

Jersey Boys : 5,5/10

[Criminale]

Edge of Tomorrow : 7/10

[Mark Chopper]

Under the Skin : 2,5/10

J'ai bien saisi le propos du film, mais que c'est chiant et mal amené. Si le but était de proposer un trip sensoriel, c'est raté (bon la première heure fonctionne à peu près, mais la seconde est un calvaire).

[osorojo]

Je vais passer, merci pour le crashtest

[Mark Chopper]

Attends, les amateurs de films branlettes vont surkiffer. De grosses notes à prévoir sur ce topic d'ici peu de temps.

Scarlett qui prend conscience de sa condition en mangeant une forêt noire

Bon, à ce train-là je vais finir l'année à moins de 5 de moyenne...

[Dionycos]

Attends, les amateurs de films branlettes vont surkiffer.

Tu dis ça pour le full frontal de Scarlett ?

[Mark Chopper]

Trop glauque et dépressif pour stimuler la libido ce film, malgré ses jolies formes. Non, la branlette est ailleurs

[osorojo]

Moi j'attends son porno, il devrait plus trop tarder.

[Velvet]

Under the skin: 10/10
Globalement conquis. C'est Sombre de Philippe Grandrieux version féministe et science fiction. L'histoire d'une mante religieuse extraterrestre (au design final sublime) qui chasse ses proies, pour les attrapper en les amadouant pour les tuer d'une manière assez inattendue (l'une des scènes est fascinante). Dans quel but? On en sait rien, on ne sait pas grand chose à vrai dire. On déambule dans la camionnette de Scarlett. Ce n'est pas toujours sensoriel, il y a un petit coté ultra réaliste, limite docu, mais c'est une vraie proposition de cinéma en tant que telle, porté par un montage impeccable. Elle est accompagnée d'un motard inconnu, violent, et mystérieux. C'est répétitif mais ultra hypnotique. Je comprends qu'on soit hermétique, moi j'ai direct accroché, surtout à la forme. Scarlett est assez géniale, notamment dans la première partie. Tout est physique, visuel, dans le regard, l'éclat de la peau. La partie avec le difforme, de toute beauté. C'est parfois limite grotesque, mais clairement assumé. Le fond est facilement compréhensible, notamment sur ce que ça dit sur l'humanité et sur l'actrice Johansson en elle meme, mais l'important est sans doute ailleurs. Cette façon de lier le désir à la mort, et la mort au désir, c'est assez intéressant, c'est finement écrit, ça m'a rappelé des films comme Possession ou Trouble Every Day. Visuellement, ça tue, certains plans iconiques tabassent, la fin sublime mais vraiment. Tout ça, sous la tutelle d'une bande son vrombissante et dissonante de toue beauté. J'ai mon numéro 1 de mon top 10 2014.