Réalisation: Tom Six
Distribution: Akihiro Kitamura, Dieter Laser, Andreas Leupold
Genre: Horreur
Origine: Pays-Bas, Angleterre
Sortie: Un jour peut-être...
Synopsis: Spécialiste dans la chirurgie séparatrice des frères/soeurs siamois, le Dr. Heiter (Dieter Laser) décide de faire évoluer sa spécialité en suturant des êtres vivants entre eux. Il débute d'abord avec des rottweilers, mais l'expérience étant un échec il se tourne vers les êtres humains. L'objectif final : créer un mille-pattes humain (le human centipede du titre) avec un seul système digestif. Comment ? En cousant la bouche de l'un sur l'anus de l'autre... Sa bénédiction arrivera lorsque tapent à sa porte deux jeunes américaines perdues et un japonais un peu fou...
The Human Centipede : le film trash qui buzz !
Ames sensibles s'abstenir ! Vous n'êtes plus le même depuis les projections de Martyrs et Deadgirl ? Les films de Laugier et Sarmiento/Harel vous ont méchamment tourneboulé la tête ? The Human Centipede (First Sequence) vous tend les bras. Dernière sensation trash en date, le film de Tom Six ne cesse de faire parler de lui depuis sa présentation au Fright Fest fin août dernier. Et en lisant le synopsis on comprend aisément pourquoi.
Genre jusqu'alors plutôt cantonné au Japon (la série des Guinea Pig), le film gore chirurgical - que d'autres avec condescendance (Nikki Finke la première) nomment torture porn - fleuri aux quatres coins du globe depuis les succès de Saw et Hostel. Alors que Eli Roth et les épigones de James Wan adoubés par Hollywood s'amusent de façon gentillette à triturer de pauvres innocents, d'autres plus bordeline nient littéralement le corps et poussent dans leurs retranchements les limites morales qui y sont liées. Le Festin Nu de Cronengerg façon gore en somme. On se souvient avec douleur de Snuff 102 de l'argentin Mariano Peralta, du court-métrage glauquissime Aftermath de Nacho Cerda (un médecin légiste vide et nettoie un macabé avant de le baiser), Grotesque de Kôji Shiraishi qui s'est vu cet été interdire par le British Board of Film Classification (qui ne l'a pour le coup pas classifié) et Deadgirl du tandem roublard Marcel Sarmiento et Gadi Harel dans lequel une bande d'ado font leur objet sexuel une femme trouvée inconsciente dans les couloirs d'une usine désaffectée. Tous des films qui en un mot remettent violemment en question notre rapport au corps, au plaisir, à la douleur.
Tom Six s'inscrit dans cette même logique, il s'est d'ailleurs adjoint les services d'un chirurgien afin que son mille-pattes humain soit à 100% physiquement possible, et va même plus loin. Justifiant la perversité de son sujet, le réalisateur néerlandais révèle que l'idée du film lui est venu en ce documentant sur les expérimentations médicales menées par nazis sur les Juifs. Il n'est ainsi pas innocent en ce sens que le médecin soit de nationalité allemande. L'Histoire comme toile de fond d'un film d'exploitation, l'indéfendable Camp 731 de T.F. Mou qui exposaient cruement les crimes de guerre de l'armée japonaise sur les populations chinoises n'est pas loin.
En attendant de découvrir dans The Human Centipede (Full Sequence) seconde partie d'ors et déjà annoncée par le réalisateur la gueule du prochain mille-pattes constitué cette fois-ci d'une quinzaine d'êtres humains, gageons que The Human Centipede (First Sequence) ne soit pas une nouvelle arnaque boursouflée survendue en festival.
Synopsis de malade
Ames sensibles s'abstenir ! Vous n'êtes plus le même depuis les projections de Martyrs et Deadgirl ? Les films de Laugier et Sarmiento/Harel vous ont méchamment tourneboulé la tête ? The Human Centipede (First Sequence) vous tend les bras. Dernière sensation trash en date, le film de Tom Six ne cesse de faire parler de lui depuis sa présentation au Fright Fest fin août dernier. Et en lisant le synopsis on comprend aisément pourquoi.
Genre jusqu'alors plutôt cantonné au Japon (la série des Guinea Pig), le film gore chirurgical - que d'autres avec condescendance (Nikki Finke la première) nomment torture porn - fleuri aux quatres coins du globe depuis les succès de Saw et Hostel. Alors que Eli Roth et les épigones de James Wan adoubés par Hollywood s'amusent de façon gentillette à triturer de pauvres innocents, d'autres plus bordeline nient littéralement le corps et poussent dans leurs retranchements les limites morales qui y sont liées. Le Festin Nu de Cronengerg façon gore en somme. On se souvient avec douleur de Snuff 102 de l'argentin Mariano Peralta, du court-métrage glauquissime Aftermath de Nacho Cerda (un médecin légiste vide et nettoie un macabé avant de le baiser), Grotesque de Kôji Shiraishi qui s'est vu cet été interdire par le British Board of Film Classification (qui ne l'a pour le coup pas classifié) et Deadgirl du tandem roublard Marcel Sarmiento et Gadi Harel dans lequel une bande d'ado font leur objet sexuel une femme trouvée inconsciente dans les couloirs d'une usine désaffectée. Tous des films qui en un mot remettent violemment en question notre rapport au corps, au plaisir, à la douleur.
Tom Six s'inscrit dans cette même logique, il s'est d'ailleurs adjoint les services d'un chirurgien afin que son mille-pattes humain soit à 100% physiquement possible, et va même plus loin. Justifiant la perversité de son sujet, le réalisateur néerlandais révèle que l'idée du film lui est venu en ce documentant sur les expérimentations médicales menées par nazis sur les Juifs. Il n'est ainsi pas innocent en ce sens que le médecin soit de nationalité allemande. L'Histoire comme toile de fond d'un film d'exploitation, l'indéfendable Camp 731 de T.F. Mou qui exposaient cruement les crimes de guerre de l'armée japonaise sur les populations chinoises n'est pas loin.
En attendant de découvrir dans The Human Centipede (Full Sequence) seconde partie d'ors et déjà annoncée par le réalisateur la gueule du prochain mille-pattes constitué cette fois-ci d'une quinzaine d'êtres humains, gageons que The Human Centipede (First Sequence) ne soit pas une nouvelle arnaque boursouflée survendue en festival.
Synopsis de malade
source: filmactu