[Moviewar] Mes critiques en 2010

[Moviewar]

The Social Network 9/10



Au passage le type qui a désormais une fortune de 6,9 milliards de dollar, n'avait qu'un seul ami...

Fan absolu de Fincher c'est donc avec impatience que j'attendais son dernier film. Contrairement aux avis entendus sur le forum, j'ai vraiment adoré Benjamin Button. Enfin, The Social Network traite du sujet du moment: Facebook ou la nouvelle mine d'infos sociales disponible quasiment par tous et pour tous. De plus, il faut noter que récemment Facebook a eu un impact concret sur la société et les personnes: suicides, licenciement pour ne citer qu'eux.

Pour revenir sur le film, le scénario est très simple, la naissance de Facebook par des étudiants d'Harvard. Sauf que cette création magique, comme tout projet innovateur, va provoquer des tensions entre les différents protagonistes, peu importe leur niveau dans la recherche et le développement de ce dernier, pour l'obtention de la plus grande part du gâteau. C'est là qu'entre en scène, coups bas, trahisons et autres mise en accusation.

Le film est magistralement mis en scène. En effet, Fincher va mettre en parallèle la naissance et l'évolution de TheFacebook avec les différents procès entre Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg), son ex meilleur ami Eduardo Saverin (Andrew Garfield) et les twins Winklevoss (Josh Pence & Armie Hammer). De plus, le film n'a pas le défaut de rester centrer sur Facebook, mais avec l'appui des témoignages de chaque prévenus il va développer tout le coté festif et les coulisses de ce nouvel outil social, faisant de nombreux ravages partout (même chez les filles...).

Le film est épuisant dans le bon sens du terme, c'est à dire que de la première scène à celle finale, on ne nous laisse pas de répit. Fincher arrive à installer un rythme hallucinant pendant 2h sur un thème comme Facebook, mélangeant tout les genres: comique, dramatique, romantique entre autres. Il faut aussi dire qu'il est très bien aidé par une bande originale sublime, et des prestations d'une grande classe.

N'étant pas un doué de l'analyse musicale, je dirai juste que la BO accompagne le film en lui donnant de la vitalité mais arrive aussi à instaurer une tension notamment lors des séances entre avocats.

Pour les acteurs, Jesse Eisenberg porte le film à un niveau supérieur avec son interprétation: dès la première scène en tête à tête amoureux au bar il impressionne par son débit de paroles et son sens de la réparti à mourir de rire. Du rire il va nous en procurer à plusieurs reprises, notamment une scène énorme face à l’avocat de son meilleur pote (je vous laisse la découvrir). Sinon, il tient son rôle de geek parfaitement, enchainant les combinaisons informatiques au point où on reste muet face à son développement. Dans un registre plus dramatique, Andrew Garfield est très bien, il s'était démarqué dans Boy A, et joue ici avec une aisance surprenante. Puisqu'il faut en parler, le coté trash et décalé vient de Justin Timberlake, qui après Alpha Dog et Southland Tales continue son bout de chemin au ciné sans nous décevoir.

David Fincher surfe sur la vague Facebook avec brio, et nous présente sublimement cet univers de "jeunes" où l'argent est roi.

[zack_]

Jolie critique et comme beaucoup je suis surpris des avis positif qui en ressort et une certaine hâte de le découvrir

[Moviewar]

Kaboom 6,5/10



Une expérience-orgie cinématographique plutôt qu'un film...

C'est quand j'ai vu que Gregg Araki était le réalisateur de Smiley Face (seul film à sa filmo que j'ai vu) que j'ai compris pourquoi je n'avais pas accroché à Kaboom: je n'arrive pas à rentrer dans les délires de ses films.

Kaboom part donc sur un scénario simple mais original. En effet on suit le quotidien de Smith (Thomas Dekker) un jeune bisexuel sur un campus américain, avec ses multiples histoires, des histoires de cul de Stella (Haley Bennett) sa meilleur amie lesbienne à ses expériences gays en passant par les séances de sexe avec London (Juno Temple) une hétéro en manque d'action. On a là une bonne dose de sexe et de libertinage, mais Araki arrive cependant à nous livrer une histoire sordide et comment dire « très planeuse » en fond.

Pour reprendre vite fait la petite histoire, Smith après avoir mangé des « Specials Muffins » dans une soirée, est pris d'hallucinations, enfin c'est ce qu'il pense jusqu’au jour où ces hallucinations se répètent et prennent des allures dramatiques et horrifiques. Ces dernières sont le théâtre du meurtre d'une mystérieuse jeune rousse par des hommes aux masques d'animaux. il mène sa petite enquête et va finir par tomber sur des réalités compliquées, qui vont le confronter à ses origines, et à ce fameux rêve remplis de mystère.
De plus, il faut ajouter à cela toutes les petites histoires autour du campus et de la vie sexuelle de Smith telles que ses aventures sur une plage naturiste, ou encore ses fantasmes de plan à 3 ou autres pensées érotiques.

En ce qui me concerne, Araki m'a perdu dans toutes ces histoires, ce que j'en retiens néanmoins, sont les interprétations de ces jeunes et talentueux acteurs et actrices et bien évidemment une réalisation réussite propre à lui.

       

Concernant les interprétations: très beau trio formé par Thomas Dekker, Juno Temple (mention spéciale) et Haley Bennett. La petite frenchie Roxanne Mesquida (qui a fait la présentation lors de l'AVP ) sort son épingle du jeu malgré un rôle assez compliqué à jouer et un peu trop en dehors de l'histoire d'après moi. A noter également que le reste des personnages, de la jeune rousse au gay in love ainsi que Thor le surfeur viennent s'ajouter agréablement à la partie.

Pour finir, Araki est dans son registre concernant la réalisation, les plans sont d'une beauté naturelle, les différents filtres utilisés ainsi que les multiples mouvements et minis effets spéciaux font planer le film à un haut niveau... à condition d'y être aussi...

Kaboom est une réussite par son genre à part entière, cependant pas sûr que tout le monde y prenne du plaisir.

[Alex]

C'est clair que Kaboom soit tu rentres dans le délire de série Z assume son coté délirant à fond soit tu passe à coté.
Moi, je suis sorti de la séance avec la banane . Puis j'ai adoré cette ambiance de mystère.

Belle critique de Social Network, sinon. Ca donne envie!

[Moviewar]

Trop loin pour Toi 6,5/10



Séance quasiment 100% filles = rires assurés...

Trop loin pour toi est une petite comédie romantique qui est très divertissante. On n'a pas le droit à une petite histoire à l'eau de rose comme on nous en amènes souvent, mais plutôt à une histoire comique dans un premier temps où le romantisme passe au second plan ce qui est plutôt pas mal.

Au niveau de l’histoire, on est immergé au sein de la vie de Garett (Justin Long) qui vient juste de se faire plaquer par sa copine. Il va donc avec ses meilleurs potes boire un coup au bar du coin, et tomber sur une jolie fille Erin (Drew Barrymore) et tout deux vont se lancer dans une histoire sans lendemain, enfin c'est ce qu'ils pensaient jusqu'au moment où ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre, et tombent follement amoureux. Basé sur une comédie romantique traditionnelle, Nanette Burstein va axer son film sur le fait de pouvoir vivre ou non loin de la personne qu'on aime, en nous proposant des scènes de manques, de retrouvailles, de nunucheries formant un tout très comique et qui marche bien!

En effet, outre les différentes scènes des premiers rendez vous: restaurants, chez sois... qui, il faut souligner son bien mis en scène (on retrouvera toujours la touche comique notamment grâce aux diverses « blagues » faites par le coloc). Mais comme je le disais précédemment Trop loin pour Toi est réussi grâce aux scènes comiques. On va trouver de tout: des scènes de cul sur la table du salon (…), des tentatives de drague et de séduction de la part de tout les protagonistes du film (séance de bronzage assez cocasse, moustache pour les deux autres), du sexe orale (= par téléphone...) et d'autres choses. Cependant il ne faut pas oublier que le film reste romantique, il peut devenir trop cul cul, mais Nanette a réussi -la plupart du temps- à ajouter un peu de piment aux situations quand celles ci devenaient trop ennuyeuses. On esquisse donc des sourires tout au long du film, (contrairement à un Vous allez rencontrez un bel et sombre inconnu vu juste après cette séance) et le film est plaisant à suivre.

De plus, au niveau de la BO c'est jeune et enthousiaste, et la participation à plusieurs reprises des Boxers Rebellions n'a plus que me plaire, écoutant souvent leur musique.

Enfin, au niveau des acteurs et actrices, pour une fois les performances que j'ai le plus appréciés sont celles des seconds rôles. En effet, Drew Barrymore et Justin Long ne développent pas grand chose sur le plan émotionnel, ils sont assez plat, et je ne les ai pas trouvé présents lors des situations comiques, certes ils sont au poil sur celles romantiques. Contrairement à Christina Applegate et Charlie Day qui font monter le niveau. Pour commencer la sœur est tout un personnage (excellent les « Maya Statue!! ») et le coloc est à mourir de rire à chaque intervention, la meilleure restera bien évidemment celle de Charlot-Hitler.

La réalisation est très satisfaisante, le film suit un rythme convenable et on ne se perd pas. A noter la bonne qualité du générique d'introduction.

Trop loin pour toi amuse avant tout, mais reste malgré tout un film de romance loin de la réalité.

[Moviewar]

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu 4,5/10



Une affiche anglaise à l'image du film: découpé, trop d'histoires, pas assez entrelacées entre elles...

Le nouveau film de Woody Allen ne m'inspirait guère mais je me suis laissé tenté tout de même. Le film n'est pas emballant, il est mou et se perd dans des histoires pseudo dramatiques de tromperies, fantasmes, délires personnels et folie. On est très loin de ses récents films tels que Vicky Critina Barcelona, Whatever Works et Scoop qui m'avaient laissé un bon souvenir avec à ce moment là des histoires originales, certes axés toujours sur les thèmes chéris de Allen: la vie et ses différents chemins que l'on prend amenant à des rencontres surprenantes. Ici malgré un titre surprenant, la rencontre n'a pas lieu et on ressort avec la même inconnue...

Woody Allen se pose à Londres pour nous dévoiler sa nouvelle histoire centrée au départ sur un coulpe de retraité récemment divorcé: Alfie (Anthony Hopkins) et Helena Shepridge (Gemma Jones), où cette dernière va se rendre chez une « voyante » Cristal qui va lui prédire un amour fou, et en même temps être très négative sur la réussite de la vie de son beau-fils, Roy (Josh Brolin) écrivain en perte d'inspiration. Pour faire court, la fille de Helena, Sally (Naomi Watts) va craquer pour son boss, Greg (Antonio Banderas). Roy va trouver de l'inspiration chez sa voisine d'en face, Dia (Freida Pinto), et ils vont commencer à se fréquenter.

Voici donc les grandes lignes du film, difficile d'y rentrer plus en détails dedans du fait de la fébrilité des histoires de chaques protagonistes. Néanmoins quelques histoires restent plaisantes, en particulier celle de Roy l'écrivain avec ses doubles problèmes - attirance pour sa voisine, et problème d'écriture résolu à des fins peu orthodoxes... - et Sally craquant pour son patron qui se retrouve dans des situations plus ou moins embarrassantes. A l'inverse, l'histoire des retraités est fade. On a les déboires de Alfie avec une jeune prostitué dont il tombe amoureux - bla bla bla-, et les délires de Helena avec Cristal ainsi que ceux avec Jonathan (Roger Ashon-Griffiths) et sa femme là haut dans le ciel...

Pour parler "techniquement" du film, il ne possède pas un bon rythme, il faut dire que les acteurs ne donnent pas de puissance à ce dernier. Les histoires se déroulent sous nos yeux sans aucune tension, sans aucun suspens. On suit juste la vie de quelques personnes dans leur quotidien certes assez mouvementés. De plus, cette voix off censé nous tenir en éveille dans les phases ennuyeuses est plus que soporifique.

Enfin, concernant les interprétations on peut retenir, celle de Anthony Hopkins (bien qu'il souffre d'une histoire déjà vue), de Josh Brolin, et de la belle et montante Freida Pinto qui après ses débuts dans Slumdog millionnaire s'affiche de plus en plus (Miral récemment).

Malgré un casting riche, Allen déçoit et ennui avec ses histoires vues et revues, surprenant pour un tel réalisateur.

[Moviewar]

Tout va bien! The Kids are alright 7/10



Pourquoi ne pas avoir gardé tout simplement le titre original!? Alala ces français.

Lisa Cholodenko s’essaye à nouveau au cinéma après avoir réalisé la saison 2 de The L World, elle reprend le thème de l’homosexualité féminine. Elle signe un film indépendant comme je les aime, traitant de sujet délicat et mettant en scène de bons acteurs. Cependant il va souffrir de son indépendance notamment au niveau des sorties en salles, comme dans la plupart des cas, à tort.

En effet, Tout va bien! The Kids are alright raconte comment les enfants élevés par ce couple lesbien vont tenter dès leur majorité à retrouver leur père donateur. Il va s’en suivre des rencontres surprenantes, et notamment des nouvelles envies de la part de chaque membre de la famille, avec à la clef des disputes et de nombreuses déceptions.

C’est donc Jonie (Mia Wasikowska) nouvellement adulte, qui sous les pressions de son frère Laser (Josh Hutcherson) se lance dans des démarches pour retrouver le donneur de la banque du sperme. Bien décidés à retrouver leur père biologique, les deux jeunes sont néanmoins anxieux et développent une certaine crainte à l’égard de cette rencontre, de plus qu’ils vont la cacher à leurs mères Nic (Annette Bening) et Jules (Julianne Moore). Vint alors la rencontre avec Paul (Mark Ruffalo), un beau trentenaire propriétaire d’un restaurant, qui lui, de son côté est impatient de les découvrir, et va commencer à s’attacher et à les apprécier. Pour ne rien dévoiler de plus je vais faire court, Paul va finir par rencontrer les deux mères, des dîners et des sorties avec les enfants vont avoir lieues. Cependant, il va tomber sous le charme de l’une d’elles, provoquant des situations tendues pour le spectateur témoin de ces infidélités et provoquer des désillusions et de la colère dans le cœur des enfants.

Tout va bien! The Kids are alright est un film bien structuré, les éléments se mettent correctement en place, on voit très bien les évolutions psychologiques se développer en fonction de l’arrivée de ce nouveau membre dans la famille. De la jeune fille fière de celui-ci, du jeune garçon rêvant de faire des trucs de mecs, et des mamans l’une doutant de son homosexualité, et l’autre en colère contre ce dernier l’accusant de « voler » des moments de bonheur avec ses enfants. Bref, le film suit un rythme respectable, entre des scènes agitées lors des dîners et des sauteries, et d’autres plus calmes, on est satisfait. Le seul reproche que l’on peut lui faire est qu’au niveau de la relation hétérosexuelle, celle-ci est un peu trop rapide et osée, de plus la résolution du problème est d’une certaine manière trop facile, mais cela n’empiète pas sur le bon final du film.

Enfin, comme pour chaque film indépendant, on peut compter sur des prestations excellentes, comme celles de Julianne Moore, Annette Benning et Mark Ruffalo, tous trois formant le trio infernal remplis de disputes et d’amour. Du côté des jeunes, Mia Wasikowska tire vraiment son épingle du jeu (de la même façon que dans Alice au Pays des Merveilles), tandis que Josh Hutcherson ne convainc pas.

Lisa Cholodenko, avec ce troisième film séduit, mais ne nous laisse pas le sentiment d’avoir donnée tout ce qu’elle pouvait, et on attend un bijoux de sa part dans les années à venir.

[zack_]

Clair que le titre je le comprends pas - mi français mi anglais
Julianne Moore

Tout va bien! The Kids are alright raconte comment les enfants élevés par ce couple lesbien vont tenter dès leur majorité à retrouver leur père donateur

mais le sujet me tente pas

[Moviewar]

C'est sur que Julianne Moore

Par contre le sujet en lui même n'empiète pas énormément sur le film, c'est vraiment axé sur les développements de chaque membre de la famille.

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American Trip 5/10



Je poste cette affiche car l'autre ressemblait trop à Very Bad Trip, bien meilleur pour ma part.

American Trip a subi la comparaison avec Very Bad Trip, et étant fan du second je n'ai donc pas apprécie le film (ce n'en est pas le seule raison bien sur). Nicholas Stoller ne m'avait pas non plus emballé avec son Sans Sarah Rien ne Va!, petite comédie qui reste tout de même sympathique.

Concernant le film, on suit Aaron Greenberg (Jonah Hill), stagiaire dans une boite de musique dirigé par Sergio Roma (Sean Combs), déterminé a ramener le célèbre chanteur de rock du moment, Aldous Snow (Russel Brand) au Greek, où a lieu un concert qu'il ne doit absolument pas manquer. La tache s'annonce compliquée, en effet Aldous Snow est le roi des dérapages, il va donc transformer ce voyage en un enfer pour Aaron, enfin, c'est vite dit, car l'enfer rime avec orgies, Las Vegas, trafics de drogue à Londres en autres. Sur fond de course contre la montre, Aldous et Aaron vont chacun de leur côté essayer de régler leurs affaires de cœur avec leur « ex » copine... Venons en au final, tandis que Aaron essaye d'organiser le voyage correctement, Aldous se shoote au « Jeffrey », décide d'abandonner le concert ou encore de mettre fin à ses jours, et avec la venue de son patron Sergio qui s'embarque au final dans l'aventure partageant donc tout les délires. La fin est trop simplette, chacun se remets en questions, se pardonnent, et tout va bien dans le meilleur des mondes.

Pour revenir sur le film en lui même, il souffre indéniablement d'un manque d'ouverture, je veux dire par là, qu'il reste trop axé sur la relation entre Aldous Snow et Aaron Greenberg, certes sur ce points la film tient la route et on a le droit à des passages comiques et « émouvants » entre les deux, mais c'est tout. Le manque de participants à la grande fiesta est le vrai problème d'après moi, ainsi avec l'imbrication de nouveaux acteurs on aurait eu un film plus explosif, et des délires à l'image d'un Very Bad Trip, pour au finir avoir un final palpitant.

En bref, American Trip est victime d'un rythme trop saccadé par des séances festives trop parsemées entre une romance bancale d'Aaron, et un manque d’intérêt de la part du spectateur au fil rouge du film: The Greek, qui est juste une excuse au final. Cependant le coté positif est au niveau de la réalisation, les différentes scènes réalisées de façon clips sont géniales, et puis les musiques donnent plein de vitalité. De plus, le film prend une dimension supérieure par la présence de nombreuses stars jouant leur propre rôle (Pink, Christinna Aguilera, « Malfoy ») donnant un certains réalisme à la popularité d'Aldous Snow qui y prend un vrai bonheur.

Enfin, du coté des acteurs, en ce qui me concerne j'ai adoré la prestation de Russell Brand, aux mimiques et à l'accent pointu, qui joue son rôle à merveille. Alors que Jonah Hill m'a déplu, et ne m'a pas fait rire un instant, malgré des performances appréciées lors de ses précédentes apparitions (Funny People...)

Get Him to the Greek est porté à bout de bras - par un Russell Brand en pleine forme - , malheureusement pas assez haut.

[Moviewar]

Les Petits Mouchoirs 8/10



Les petits mouchoirs: le résultat parfait entre comédie et drame, on rit, on pleure...

Guillaume Canet revient pour sa troisième réalisation avec un film qu'il considère comme « le film de sa vie ». D'une part parce qu'il s'est donné à fond dans ce projet magnifique, mais aussi parce que le film s'appuie sur ses histoires vécues avec sa bande de potes. C'est après un très satisfaisant Ne le dis à Personne, que Guillaume Canet se démarque une nouvelle fois dans sa qualité d'écriture et de réalisation.

Les Petits Mouchoirs raconte donc l'histoire d'une bande de copains partant en vacances comme chaque année dans la maison de vacances de l'un d'eux. Et malgré un événement bouleversant, à savoir un accident plutôt grave d'un de la bande, ils se retrouvent tout de même au bord de la mer. C'est alors, que leur culpabilité, leurs amitiés et leurs amours vont être mis à mal par des situations douloureuses ainsi que comiques.

En effet, Ludo (Jean Dujardin) rentrant de soirée va se retrouver à l’hôpital à la suite d'un accident. Tous ses amis sont présent et constatent l'importance des blessures. Ils remettent en questions leur départ en vacances chez Max (François Cluzet), mais après discussion, Marie (Marion Cotillard), Vincent (Benoit Magimel), Eric (Gilles Lellouche), Antoine (Laurent Lafitte), Véronique (Valérie Bonneton) et Isabelle (Pascale Arbillot) décident de partir, se sachant disponible en cas de besoins urgent auprès de Ludo.

Pour résumer rapidement les différentes histoires de chacun, Max va totalement péter un câble contre ses amis et sa maison. Cela s'explique notamment par son stress permanent par rapport à son hôtel, et surtout à la déclaration faite par son ami Vincent. Ce dernier, avoue être attiré par Max, provoquant des scènes tendues avec la femme de Vincent, Isabelle. Au niveau des histoires d'amours à en perde la tête, on trouve Marie entre histoires de cul, et incapacité à se poser elle va devenir dépressive, tout comme Eric, attiré par les jeunes, bien qu'il soit marié. Et enfin, Antoine toujours amoureux de Juliette (Anne Marivin) qui va tenter sa chance à la suite de plusieurs embrouilles avec des sms. Puis pour finir, Jean-Louis (Joel Dupuch) qui va faire ouvrir les yeux à chacun, leur prouvant qu'ils ne sont pas de vrais amis, et qui va avoir pour rôle de « sermonner » tout ces vacanciers hypocrites.

En bref, le film suit différentes trames; dans un premier temps on va plus se focaliser sur une mise en place de tout les évènements développés précédemment, et ce sur un ton très comique et plaisant. Le rythme est soutenu, et par des situations nouvelles provoquées à tour de rôle, on ne voit pas le temps passer . Puis viennent les moments dramatiques, plus tristes, où chacun se remet en question, et essaie de se reprendre en main. Concernant le final, que je ne dévoilerai pas bien sur, il est parfaitement orchestré et la morale y est présente à une dose convenable.

Le film est bien entendu porté par une brochette d'acteurs talentueux, avec en évidence un François Cluzet bouillonnant, et une Marion Cotillard splendide dans son registre de femme fatale. Le reste vient compléter ce magnifique tableau.

On pourrait lui reprocher d'avoir trop fait dans le cliché par moment, ou que certaines situations sont tirées par les cheveux, mais dans l'ensemble cela se tient très bien, et puis pour une fois que le cinéma Français de nos jours pond quelque chose de bien, il faut le souligner par une bonne note

Canet, tel un peintre, nous délivre un tableau riche en personnages, et par chaque coup de pinceau dans son script, fait évoluer psychologiquement ses personnages pour un final de toute beauté.

[zack_]

De bien beaux écrits! wow autant je me suis pas penché sur ce film (pourtant j'adore Canet) autant là tu m'a donné grave envie... j'ai même peur d'en avoir trop lu

Guillaume Canet revient pour sa deuxième réalisation

Troisième non? Y a ne le dis à personne et Mon idole

[Moviewar]

j'ai même peur d'en avoir trop lu

Nan je pense pas avoir spoiler des éléments, d'autant plus que ceux là apparaissent dans la bande annonce.

Troisième non? Y a ne le dis à personne et Mon idole

Ah oui, je connaissais pas, my bad! (je vais éditer alors)

De bien beaux écrits!

Merci (quand je revois mes premières critiques faites sur feurama, c'était vraiment dl'a merde )

[zack_]

En même temps elles allaient dans les abimes du forum - pas ici

[Moviewar]

Tout ce qui Brille 6/10



Tout ce qui brille, ouais c'est pas aussi clinquant que ça laissait paraître...

Petite comédie avec à la réalisation pour la première fois Géraldine Nakache et Hervé Mimran. Tout ce qui brille est un film plaisant mais, il ne se distingue par des autres films Français. On a donc le droit à une comédie traitant d'un sujet de la vie de tous les jours, ici c'est le quotidien de deux meilleures amies vivant en cité, et se font passer pour deux femmes de Neuilly, avec un style de vie assez huppé en ce qui concerne la mode et les sorties. Elles vont donc être confrontées à une série de mensonges et d'histoires afin de se rendre crédible, bousculant au final leur amitié.

Le film repose essentiellement sur ce duo formé par Géraldine Nakache et Leïla Bekhti, qui va donner un certain tonus au film. Ces deux filles, vont s'embarquer dans des histoires comiques: incrustes, rencontres incongrues avec leurs « vraies » amies de la cité, tentations de l'argent pour ne citer que ça.

Cependant, on voit trop rapidement la tournure que le film va prendre. Avec d'un côté, Lila (Leïla Bekhti) qui devient trop une « addict » à ce monde luxueux et veut profiter de ces moments de bonheurs. C'est alors qu'elle va dans un premier temps délaisser son mari, et au fur et à mesure, sa pote Ely (Géraldine Nakache) laissant place à des règlements de comptes verbaux. Tandis que Ely va, à sa surprise, va tomber sous le charme d'un jeune enfant dont elle deviendra la nounou par des procédés peu communs, et qui à la suite d’évènements perturbants avec son père, Maurice (Daniel Cohen), va se rapprocher de sa famille et se satisfaire de ce qu'elle a toujours connu.

          

Voilà un très bref résumé des histoires, le film est actif, il faut dire que les situations s’enchainent assez rapidement avec les multiples soirées et les confrontations des deux mondes. Cependant, comme je le soulignais précédemment, on va éprouver un ennui et un désintéressement à l'histoire présentée. En effet, elle souffre fortement d'un manque d'originalité, dans son contenu et son déroulement. Malgré la réussite du film à coller le plus à la réalité, on a l'impression au final d'assister à une histoire quelconque de jeunes filles qui vont s'aimer peu importe ce qu'elles vont traverser. On a alors l'impression que les différentes péripéties ne servent qu'à combler le film.

Sinon, heureusement que le duo Nakache-Bekthi fait le show, ainsi qu'une Audrey Lamy très convaincante. A oublier les prestations de Virginie Ledoyen et Manu Payet qui n'apporte rien au film, sauf des situations ennuyeuses pour le second.

Au final, on assiste à leur délire de stars, leurs engueulades, leur retrouvailles […] sans nous apporter quelque chose sur le plan émotionnel et cinématographique: ce qui en fait le gros point noir du film.

Tout ce qui brille manque d'originalité, il en faudrait beaucoup plus pour nous tenir en haleine -j'en oublie pas que c'est une comédie- mais bon le show des actrices rattrape (un peu) le tout.