Pulp Fiction de Quentin Tarantino
Pulp Fiction, combinaison d’histoires à l’emballage dégradé et référentiel représentative de tout un pan de la culture américaine.
Toute la saveur du film de Tarantino se retrouve dans son talent de dialoguiste dont le meilleur est essentiellement concentré dans la première heure. Au premier abord tout cela peut sembler superficiel, voir frustrant lorsque le film se détourne sans cesse de son action fictive pour allonger des séances de dialogue. Là réside toute l’originalité du film qui exploite chaque situation de son auteur jusqu'à sa moelle par une verve référentielle capturant l’esprit futile et aseptisé d’une culture de masse impersonnelle.
Vincent: Yeah baby, you'd dig it the most. But you know what the funniest thing about Europe is? Jules: What?
Vincent: It's the little differences. I mean, they got the same shit over there that we got here, but it's just – it's just there it's a little different.
They call it a "Royale with Cheese", "Le Big Mac". -> Hamburgers! The cornerstone of any nutritious breakfast.
I'm American, honey. Our names don't mean shit.
Toute cette ringardise est autant incarné par les lieux choisit du motel moisi en passant par le fast-food hollywoodien que dans les looks kitsch des personnages. Uma Thurman derrière sa perruque au bol présente une joie de vivre cocaïné suivant ses pulsions comme le couple de braqueur néophyte et explosif qui introduit et conclu le film. Tarantino prend le temps de sacraliser ses personnages tout en imbriquant de manière ludique ses histoires, à travers sa décontraction personnifié par son duo de tueur à gages excentrique et cool avec un John Travolta planant et un Samuel L Jackson survolté, Pulp Fiction se donne de la personnalité.
Mia: Uncomfortable silences. Why do we feel it's necessary to yak about bullshit in order to be comfortable?
Vincent: I don't know. That's a good question.
Mia: That's when you know you've found somebody special. When you can just shut the fuck up for a minute and comfortably enjoy the silence.
Le film n’est pas exempt de défaut à la manière de sa construction sous forme de chapitre, Tarantino jouant avec des clichés ambulant n’échappe à une certaine lourdeur concentré dans le segment « The Gold Watch » ou Bruce Willis incarné un boxeur en fin de carrière dont la seul motivation est de récupérer sa montre introduit par un long monologue indigeste de Christopher Walken. Tarantino attaque de manière frontale pour aboutir à une scène choc créant un ventre mou au sein de son film.
The Wolf : Just because you are a character doesn't mean that you have character.
Pulp Fiction retombe sur ses pattes dans son dernier tiers où on le laisse planer le mystère tout en jouant avec les nerfs de ses personnages en quête de rédemption. Tarantino retrouve une rhétorique riche en ironie sur laquelle il calque une bande son entrainante judicieusement placé et délicieusement pulp.
Vincent: Yeah baby, you'd dig it the most. But you know what the funniest thing about Europe is? Jules: What?
Vincent: It's the little differences. I mean, they got the same shit over there that we got here, but it's just – it's just there it's a little different.
They call it a "Royale with Cheese", "Le Big Mac". -> Hamburgers! The cornerstone of any nutritious breakfast.
I'm American, honey. Our names don't mean shit.
Toute cette ringardise est autant incarné par les lieux choisit du motel moisi en passant par le fast-food hollywoodien que dans les looks kitsch des personnages. Uma Thurman derrière sa perruque au bol présente une joie de vivre cocaïné suivant ses pulsions comme le couple de braqueur néophyte et explosif qui introduit et conclu le film. Tarantino prend le temps de sacraliser ses personnages tout en imbriquant de manière ludique ses histoires, à travers sa décontraction personnifié par son duo de tueur à gages excentrique et cool avec un John Travolta planant et un Samuel L Jackson survolté, Pulp Fiction se donne de la personnalité.
Mia: Uncomfortable silences. Why do we feel it's necessary to yak about bullshit in order to be comfortable?
Vincent: I don't know. That's a good question.
Mia: That's when you know you've found somebody special. When you can just shut the fuck up for a minute and comfortably enjoy the silence.
Le film n’est pas exempt de défaut à la manière de sa construction sous forme de chapitre, Tarantino jouant avec des clichés ambulant n’échappe à une certaine lourdeur concentré dans le segment « The Gold Watch » ou Bruce Willis incarné un boxeur en fin de carrière dont la seul motivation est de récupérer sa montre introduit par un long monologue indigeste de Christopher Walken. Tarantino attaque de manière frontale pour aboutir à une scène choc créant un ventre mou au sein de son film.
The Wolf : Just because you are a character doesn't mean that you have character.
Pulp Fiction retombe sur ses pattes dans son dernier tiers où on le laisse planer le mystère tout en jouant avec les nerfs de ses personnages en quête de rédemption. Tarantino retrouve une rhétorique riche en ironie sur laquelle il calque une bande son entrainante judicieusement placé et délicieusement pulp.
8.5/10