[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[Alegas]

Oulà, depuis quand je suis contre la hype moi ?
Et depuis quand je reproche quelqu'un de pas être assez kikoolol ?

[zack_]

Enfin les noms sont bien ceux visés sans John c'était pour mettre un intrus Après on ne peut pas plaire à tout le monde , et c'est la diversité de ce monde qui fait qu'on s'ennuie pas.

[Alegas]

La diversité des goûts j'ai rien contre, après j'estime que la pertinence des arguments par écrit c'est un truc que n'importe quel personne ayant été au collège est censé connaître un minimum.
Si qui que ce soit pose un 0 à n'importe quel film que j'aime avec un propos bien argumenté, à la fois sur le film et le ressenti, je serais le premier à dire "bah tant pis, on est pas du même avis mais je respecte".
Par contre ouais, lire un avis écrit n'importe comment ça m'énerve, quelle que soit la note ou le film traité. Et encore plus quand c'est à côté de la plaque.

Ceci dit, j'attends toujours de savoir en quoi je suis contre la hype et pourquoi j'aime bien les kikoolol.

[zack_]

Un ressenti ce n'est pas objectif et les arguments sont pas toujours perçus de la même façon en fonction de la vision propre que tu as d'un film... C'est a côté de la plaque selon ta vision (je cite aucun exemple)... enfin j'ai du mal a comprendre ce côté élitiste c'est a mon avis pas une question de niveau d'étude.
Pour le reste c'était une boutade.

[Pathfinder]

Rédemption 7/10

Encore une bonne surprise en ce morne mois de Janvier.

Et pourtant le sport US et ses "lourdes valeurs" ne m'intéressent pas plus que ça d'ordinaire... Mais la caution Dwayne Johnson ainsi que quelques reviews positives, deçi delà, ont eu raison de mes aprioris. Commencé au beau milieu d'une guerre des gangs (une intro en Hood movie bien tendue), Gridiron gang bifurque très vite vers le camp de redressement ou va se mettre en place un étonnant plan de réhabilitation. Si le film n'était pas tiré d'une histoire vraie, j'aurais bien volontiers esquissé quelques sourires... Et j'aurais eu tort de ne pas la prendre au sérieux!

C'est qu'ils m'auraient fait chialer les lascards (la séquence du cadeau pour la mère du Rock!)! Ca véhicule plein de bons sentiments. Tout est cousu de fil blanc. Mais la sincérité des acteurs, l'investissement de Dwayne (et meme Xzybit!) tirent le film vers le haut et tordent le cou à toute forme de cynisme. Après tout ça, j'ai bouclé le film avec un sourire énorme et la sensation d'avoir dégoté un feel good movie de grande qualité. Dis comme ça, ça peut paraitre niaiseux mais le fait est que tout cela prend aux tripes! Sans compter que la réalisation du revenant Phil Joanou (Sang chaud pour meurtre de sang froid ) colle parfaitement à l'action.

Construit sur des tonnes de clichés assumés, Rédemption assume son statut de film à cœur gros comme ça. Son honneté à toute épreuve balaie toutes moqueries proposant au spectateur un truc simple, léger, sans prétention célébrant de bons gros sentiments qu'il n'est pas si désagréable de voir au cinéma de nos jours. La mayonnaise US prend bien et pour une fois elle n'est pas trop grasse! Quand le dosage est respecté, tout va...

[Alegas]

Black book 9.5/10

Hé Paulo, jamais tu te plantes?!!!

Encore une découverte totale. Film protéiforme à la fois aventure, espionnage, portrait de femme, suspense insoutenable, Black book affiche la hargne (intacte) de son réalisateur. A la tete du plus gros budget batave, Paulo réalise, ni plus ni moins, que l'une de ses meilleures pièces. Starifiant sa magnétique et ultra sexy Carice Van Houten, il propose un drame au féminin au cordeau livrant un beau paquet de séquences marquantes (la scène de l'humiliation, aouch). Soucieux d'un certain réalisme, il écorne chaque camp distillant des fumiers de la pire espèce et de vraies salopes de traîtres.

Je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais osé le regarder. Le mal est réparé. J'avoue que l'on ne passe pas loin du chef d'œuvre avec l'un des meilleurs films sur la WWII. Une claque redoutable...

Paulo restera l'un de mes réalisateurs de chevet encore un bon moment...

[Pathfinder]

Bilan du mois de Janvier: 17 films pour une moyenne de 5.58 (merci Machete!)

Top du mois:

Juste indispensable

le p'tit plaisir du mois:


la sexiest du mois:


le connard du mois:

un indice, ce n'est pas Mel...

[Dunandan]

Black Book, c'est clairement de la bombe .

[Mr Jack]

Faut absolument que je le revoie celui là, j'ai du le voir au ciné à l'époque dans les mauvaise conditions parce que j'en ai pas des super souvenirs, mais vraiment, à revoir vite !

[Kefren]

Je plusoie le connard du mois !!!

[Pathfinder]

Tu peux!

[zack_]

Et dire que je l'aime bien, mais là ce mois-ci il a fait son connard, je vais le descendre de ce pas.

[Moviewar]

The town 8/10

Un groupe de pros hétéroclite, des masques de hockey, de gros fourgons blindés, du fusil mitrailleur, il n'en fallait pas plus pour écraser ce pauvre Ben Affleck sous le poids de la comparaison avec Heat.

Il bien avouer que son film partage bons nombres de climax avec son ainé. Mais j'ai rapidement vu The town comme un pot pourri de tous les polars de ces 15 dernières années. Mais ce pot pourri ne singe jamais betement ses modèles. L'amour que le réalisateur porte à la ville de Boston suffit amplement à le démarquer. Cela dit, son best of est globalement bon, un truc maitrisé qui prend son temps, qui chérie chacun de ses personnages (sauf peut etre Blake Lively mais là c'est pas un mal!) et qui se révèle aussi efficace dans ses dialogues badass que dans ses braquages nerveux. Il est évident qu'Affleck ne réinvente pas la roue. Mais est ce encore possible de nos jours? Je pense que le vrai tour de force est plutôt de pouvoir proposer un polar cohérent de bout en bout meme si ce dernier est bati sur des tonnes de réussites passées. La recette ne me gene pas en tout cas. Et Ben réalisateur prouve, sans soucis, que Gone baby gone n'était pas le fruit du hasard. Le bougre sait tenir une caméra et sait surtout bien s'entourer. Son casting est utilisé à bon escient et l'on ne ressent jamais le poids des 150 minutes de la version longue.

Je crois donc qu'il faut désormais arreter de chercher de l'originalité dans un genre aussi sur exploité. Le biais se trouve ailleurs et Ben Affleck l'a bien compris en digérant parfaitement le lègue de Mann et consorts.

[Pathfinder]

L'exorciste III 1/10

Purée, je me demande encore comment j'ai pu etre émoustillé lors de son passage un samedi soir sur canal?! Ok, j'étais minot mais ça reste encore une belle énigme tiens...

Bref, toujours est il que ce troisième épisode des aventures du vilain Pazuzu se veut comme la suite directe au pavé de Friedkin. Je trouve ça plutôt cool que les producteurs aient souhaité faire table rase du très moisi épisode 2. Mais ce qu'ils n'avaient sans doute pas prévu c'est que ce nouvel opus du malin s'intègrerait plutôt dans la saga Maigret que dans celle initiée par le grand William. Ce que j'entend par là c'est qu'il ne se passe rien, mais absolument rien. William Blatty (l'écrivain devenu réalisateur pour l'occase) tente de jalonner son enquete de quelques liens avec l'original mais sans grand succès. George C. Scott déambule 90 minutes durant se demandant très souvent ce qu'il fout là. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne cache jamais son ennui. Nous aussi d'ailleurs... Entre deux coups de cisailles, l'histoire nous valdingue entre le retour du père Karas (bien WTF quand meme comme ressort) et un Brad Dourif en roue libre. Je n'ai rien contre cette histoire de brique et de broque mais le sens du rythme ne s'invente pas. WPB aurait peut etre du prendre quelques cours avant de se lancer dans l'adaptation de son propre roman. Car pour un dépucelage, le mec s'est bombardé scénariste et réalisateur. Résultat, une belle porte dans la gueule, autant pour lui que pour moi.

Finalement, je vais enfoncer une porte ouverte en disant que seul l'Exorciste mérite attention, surtout au regard d'un épisode 2 cramé du bulbe, un préquel officiel rigolo signé Harlin et un préquel officieux signé Schrader dont je me rappelle pas grand chose à vrai dire.

[angel.heart]

Là tu déconnes !