[Pathfinder] Mes critiques en 2013

[Scalp]

Pourquoi pas.

[Logan]

[angel.heart]

L'évadé d'Alcatraz 5/10: redécouverte mitigée pour ce Don Siegel que je trouve chaque fois plus mineur. Souffrant de grosses lacunes de rythme, le séjour de Franck Morris sur le rocher m'a laissé une nouvelle fois de marbre malgré un Clint magnétique.



Jack Reacher 7/10: j'ai un peu de mal à comprendre l'emballement général. Cependant, j'ai globalement bien apprécié cette tentative de faire renaitre un cinéma 70's burné ou la violence sèche cotoie un Tom Cruise badass très à l'aise.



Le stratège 9/10: je déteste le baseball et je ne partais donc pas en terrain conquis. Mais la caution Sorkin a suffit à me faire sortir de ma réserve. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un film passionant sur les arcanes du sport collectif. On dépasse intelligement le seul cadre du baseball pour analyser les enjeux financiers et humains de la sphère sportive. Une vraie claque porté par un duo aussi inattendu qu' habité.



Du plomb dans la tete 5/10: globalement déçu. Malgré quelques headshots sympas, un Sly qui se fout éperduement de tout le monde et un Momoa ultra badass, je me suis globalement ennuyé. L'aspect cheap/telefilm m'a souvent sorti de l'intrigue et la réalisation cramé de Hill n'a rien arrangé. Au royaume des revenants, je lui préfère le Dernier rempart.



Narco 6.5/10: passé sous silence en son temps, Narco brasse un maximum d'influence pour déboucher sur un mix improbable mélant drame, action, SF, Karaté, comédie, playlist géniale et Jean Claude Van Damme. Perso, je suis toujours aussi fan!

Du même avis pour tout ( mais je n'ai pas vu Jack Reacher ), sauf le Siegel pour lequel je te trouve bien dur.

[Jed Trigado]

Moi aussi j'ai écris une bafouille sur le Sicilien

Je dois répondre là ?

[angel.heart]

Bah en même temps, malgré des qualités indéniables ( ne serais-ce que la forme ) c'est quand-même du Cimino pas très réussi.

Je l'ai quand-même racheté pour lui redonner une chance mais sans grande conviction ( Cricri n'avait assurément pas les épaules pour un tel rôle... )

[Jed Trigado]

Moi même j'ai étonné en le redécouvrant, par sa richesse visuelle imposante capable de convoquer l'épique et l'intime, comme La Porte du Paradis (même si ça reste en dessous de celui-ci, on est d'accord).

Après bien sur, le scénario souffre d'ellipses gênantes (2h20 c'etait trop peu pour ce qu'il y avait à raconter), mais ça reste chargé de détails historiques passionnants pour peu qu'on s’intéresse à l’histoire de l'Italie et Totof reste l'un des plus gros miscasts de l'histoire du Cinéma mais je t'assure que c'est vraiment un film à réhabiliter, imparfait mais sincère jusqu'au bout.

[Pathfinder]

@ Angel: en même temps, j'ai rien trouve de palpitant. Ça se regarde tout en faisant autre chose malheureusement!

[Pathfinder]

Death wish 2 6/10

Paul Kersey is back ! Et cette fois ci, ça va chier sévère ! Passé sous le giron de la Cannon, le film prend une direction plus fantasque délaissant le caractère sulfureux de son message.

Dévasté par la perte de sa fille qui s’est suicidé après un viol craspec, Paul Kersey décide de relancer la machine et va dessouder un à un tous les responsables.

Conscient de tourner en rond avec un tel sujet, Michael Winner change son fusil d’épaule pour braconner sur les terres de l’actionner décérébré à la lisière du comic’s. On rentre rapidement dans le vif du sujet avec ce double viol relativement malsain (surtout celui de la bonne) désignant d’office ceux qui mourront sans aucune sommation. Le décor est planté et Bronson va rapidement pouvoir s’adonner à son sport favori. Sauf que l’acteur fait ici le strict minimum s’affranchissant complètement du chagrin de rigueur. On pourrait presque penser qu’il n’attendait que ça pour se mettre en jambe ! Mais là n’est pas le sujet puisque le film se recentre surtout sur la rapide métamorphose de Kersey. Vivant dans une cachette secrète, habillé pour rendre la justice et sortant uniquement la nuit, il ne faut pas être grand clerc pour décoder les références. Traité comme un « super héros », Bronson déglingue, sans grande surprise, tous les bourreaux de sa fille au rythme des notes saturées d’un Jimi Page on fire sur la BO ! Et si pour moi cet épisode reste le meilleur de la série, c’est grâce à cette surprenante orientation ramenant au second plan cette pénible complaisance pour la self justice. Libéré de ce poids, le film peut respirer et se muer en actionner débridé et amorcer le virage du nawak pleinement assumé par les 3eme et 4eme épisodes. Le fight avec l’hystérique et bondissant « boss final » l’illustre parfaitement.

A revoir à petites doses mais ce Death wish 2 a encore quelques beaux restes et symbolise bien la prise de risque et le culot des studios de l’époque sur un sujet aussi sensible.

[Pathfinder]

Gallowwalkers 3.5/10

Bon, je vais un peu casser l’ambiance (surtout après la critique dithyrambique de Heat’) mais ce Gallowwalkers ne fonctionne pas à mon sens. J’étais pourtant prêt à accepter les bras ouverts ce DTV atypique, surprenant mélange de Blade vs l’ouest sauvage.

Armé de son « Sergio Leone pour les nuls », le réalisateur reprend donc toutes les grandes figures de style du maitre pour les adapter à son western hybride. Et petit miracle, la recette fonctionne (sur le plan visuel en tout cas). Sans jamais péter plus haut que son cul, il trouve la juste voilure et propose un rythme lancinant, moite, énigmatique propice à l’injection d’une bonne dose de fantastique. Et si le personnage de Wesley Snipes carbure à plein régime au charisme d’enfer, la machine se grippe sévèrement lors de la venue des « revenants ». Les beaux paysages, c’est bien mais ça ne fait pas un film. A trop vouloir choyer son ambiance westernienne, Andrew Goth en néglige totalement ses monstres pour se prendre complètement les pieds dans le tapis. Ces derniers errent sans véritable but et ajoute une certaine confusion à une histoire gérant très mal les flashbacks. Et c’est avec le cerveau ankylosé (avec du vent pourtant) que l’on suit péniblement la croisade de Snipes et son jeune sidekick. Alors sur la tonalité du film, je n’ai rien à redire. C’est dark, le sang coule bien mais encore une fois, ça ne suffit pas à masquer une intrigue inintéressante et des personnages (surtout les bad guys) foirés dans les grandes largeurs. Par charité, je n’aborderais pas l’attaque finale des revenants plombé par des choix bizarroïdes, à l'image d'une musique totalement inapproprié. Encore une fois, il y a des ambitions, l’envie de produire quelque chose de « différent » mais négliger l’histoire et ceux qui la font ne pardonnent pas, même avec un personnage hautement emblématique.

Je finirais sur une bonne note en relevant la beauté graphique du générique final. Puis tout n’est pas à jeter, on peut se consoler en affirmant que Snipes a gardé intact son magnétisme bestial.

Putain, quel potentiel pourtant!

[Alegas]

Le stratège 9/10

Je déteste le baseball pour l’opacité de ses règles et son manque flagrant d’intérêt sportif. Forcément, je n’étais pas dans les meilleures dispositions pour découvrir ce que beaucoup considère ici comme un petit chef d’œuvre.

Mais la caution Aaron Sorkin a suffit à me faire sortir de ma réserve. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un film passionnant sur les arcanes du sport collectif. En effet, l’intelligence du script est d’aller au-delà du baseball pour analyser, de façon macro, les enjeux financiers et humains du sport. Le film n’enfonce pas de portes ouvertes et se borne à décrire un milieu fermé ou tout se négocie (les salaires autant que la destinée des joueurs). Le réalisateur trouve en Pitt et Hill le binôme idéal pour retranscrire cette froideur ambiante. Au delà du jeu, c’est tout le système qui est décrypté. Ce pourrait être un film sur le football, le foot us, le basket, nous en tirerions les memes conclusions.

Quid donc des stades chauffés à blanc, le gros de l’histoire se passe en coulisse, dans un bureau, avec un staff qui trade des joueurs comme on va pisser ou qui joue l’avenir d’un gus sur un coup de fil. Tout ceci, nous le savions en substance mais Moneyball enfonce le clou avec un important flot d’informations permettant de mieux éclairer nos vulgaires croyances. L’écriture de Sorkin est, à ce titre, redoutable rendant chaque scène captivante. L’implication est totale. Nous sommes dans le bureau du manager et nous assistons à la vie tumultueuse d’un club. Ceux qui pensait voir un Any given Sunday bis en seront pour leurs frais. Cependant, le Stratège pourrait en être un parfait complément dans sa description sans concessions du sport. Le rythme est certes plus posé mais tout aussi acerbe.

En tout cas, c’est une bien belle surprise qui va se hisser très haut dans mon top « séances vidéos » de l’année 2013. Le forum n’est finalement pas qu'une vulgaire bagarre stérile sur le système de notation de chacun. Il est aussi une bien belle façon de découvrir de nombreuses pépites injustement passées sous silence !

[pabelbaba]

Je regrette vraiment qu'ils n'aient pas creusé davantage la relation coach/manager, très souvent tumultueuse vu leurs intérêts divergents.

[Pathfinder]

Maintenant que tu le dis, c'est vrai que le perso de PSHoffman est vraiment sacrifié. Peut etre la seule et unique faiblesse du film.

[pabelbaba]

On voit limite plus la famille de Pitt dont on a rien à foutre.

Mais dans les scènes coupées il y a justement des discussions entre PSH et Brad Pitt, pas terribles, c'est sans doute pour ça qu'elles ont jarté.

[Heatmann]

si on ne voit pas plus le coach ( hoffman ) c'est tout simplement parcque le role de celui ci a ete reecrit et bien alterer par rapport a la realiter , pour aider au "drama" hollywoodien du film , d'ailleur Art howe a publiquement bien gueuler de la facon dont il ete montrer , surtout que bon les fait remonte a pas longtemp et on ete largement rapporter a la tv et new a l'epoque

genre le joueur que bean a pris ( bradford ) et veut faire jouer a la place de leur titulaire ( attenberg ) et que le coach s'entete de ne pas faire jouer , c'est totalement faux . des qu'il a ete recruter bradfrod a tout de suite jouer a la place d attenberg et Howe, le coach , etait fan de lui et y a pas eu de clash a propos de l equipe sur le terrain

donc j imagine que le scenariste a pas trop voulue creuse se coter la au risque de se taper soit un proces , soit une polemique dans les media

[Pathfinder]

ok ça semble plus clair! Merci pour la news en tout cas!