[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Mark Chopper]

Matez le premier film du coffret, il vous plaira. Par contre, je doute que vous soyez client des deux autres (par contre, Dunandan oui)...

[pabelbaba]

Dans mes souvenirs c'est celui que j'ai le plus aimé des trois, loin devant. Le seul reproche que j'avais c'est que la dernière partie avec le recap de l'histoire est vraiment trop rapide.

[Mark Chopper]

La dernière partie avec Takakura, c'est de loin ce que j'ai préféré. L'enquête de police hyper-réaliste... C'est la partie avec la prostituée que j'ai trouvée interminable.

[pabelbaba]

Je l'aime aussi, c'est juste que comparé à la durée du film, elle n'est pas assez longue.

[Mark Chopper]

En sachant que le film est en trois parties et qu'elle dure bien une heure

[pabelbaba]

Putain, je confonds avec le Vase de Sable?

[Mark Chopper]

Courage ! C'est samedi, jour des visites dans ta maison de retraite

[Scalp]

[pabelbaba]

Rigolez, mais moi, au moins j'ai eu le courage de les voir ces films!

[Mark Chopper]

Moi aussi et je fais des critiques pour lutter contre Alzheimer.

[pabelbaba]

A l'époque c'était impossible, je matais trop de films.

[Dunandan]

Matez le premier film du coffret, il vous plaira. Par contre, je doute que vous soyez client des deux autres (par contre, Dunandan oui)...

Rassuré de savoir que je n'ai pas pris le coffret juste pour faire "joli".

[Mark Chopper]

Passions juvéniles, de Kô Nakahira (1956)

L'histoire : Deux frères sont en compétition pour gagner les faveurs amoureuses d'une femme, durant un été au bord de mer passé à jouer, naviguer et boire...

Un film qui a créé un scandale à sa sortie au Japon, en 1956. Car il montrait des jeunes adultes oisifs, paresseux, volages, peu soucieux du respect des traditions ou des règles. Et encore moins attachés aux valeurs familiales... Soit une évocation de la jeunesse nantie de l'après-guerre, qui rejette en bloc la vision de la société héritée des parents : bien loin de l'image habituelle du japonais, donc. Problème : si la postérité de ce long-métrage ne saurait être niée, car il s'agit tout de même du précurseur de la Nouvelle Vague nippone, il paraît aujourd'hui passablement daté. Difficile de retrouver son parfum de scandale, tant il paraît bien sage. Pire : il est surtout terriblement ennuyeux. Difficile de s'attacher aux têtes à claques qu'il met en scène et à leurs amourettes contrariées : il épouse bien vite la vacuité qu'il met en scène et peine à conserver l'attention d'un spectateur qui, en 2013, a connu bien plus sulfureux. Difficile de comprendre le statut de Passions juvéniles en dehors de son intérêt "historique", tant il a souffert de l'épreuve du temps.

Note : 3,5/10

[Mark Chopper]

Flower and Snake 2, de Takashi Ishii (2005)

L'histoire : L'épouse d'un collectionneur d'art érotique japonais se rend à Paris afin de rencontrer un peintre dont son mari est le mécène. Jusqu'ici insatisfaite par sa vie sexuelle, elle est initiée au BDSM par l'artiste...

Les retrouvailles du cinéaste Takashi Ishii et de l'actrice Aya Sugimoto, un an après le premier Flower and Snake qui m'avait laissé pour le moins dubitatif quant à ses qualités cinématographiques. Contrairement à ce que son titre laisse entendre, il ne s'agit pas d'une suite à proprement parler, mais plutôt d'une variation sur le thème de l'épouse en retrait, dans l'ombre de son époux, et sexuellement délaissée... qui va renaître après plusieurs expériences BDSM. Soit une approche de la féminité via un érotisme débridé, qui noie quelque peu l'habituel discours féministe de l'auteur. Bon, passe encore que ce long-métrage soit visuellement indigne de son auteur. Passe également le fait qu'Ishii ne nous épargne pas quelques clichés liés à la vie parisienne et à celle d'artiste maudit...

Après tout, les courbes démentielles d'Aya Sugimoto (la MILF la plus bandante de l'archipel nippon), filmées sous tous les angles, ont tendance à me rendre indulgent. Mais impossible de pardonner cette seconde heure, interminable, qui radote celle du premier film. Au final, on retient peu de choses, voire rien, en dehors des scènes de sexe, ce qui reste fort dommage : Flower and Snake 2 aurait gagné à être beaucoup plus court et plus profond. En l'état, on a surtout l'impression que Takashi Ishii s'est fait plaisir tel un vieux papy voyeur en réalisant un porno soft plutôt qu'un de ces grands films féministes dont il a le secret. Heureusement, il s'est rattrapé depuis, avec The Brutal Hopelessness of Love. Une simple erreur de parcours donc, pas désagréable pour les yeux...

Note : 3,5/10

[angel.heart]

Ta critique ne fait pas envi.

Par-contre tes screens...

( D'ailleurs, je n'ai toujours pas vu le premier )