Si je l'avais connu avec la ps2 j'aurais mis plus c'est sûr mais j'ai joué à Shadow of Colossus "avant" et j'ai vu les vidéos de The Last guardian avant. J'ai donc trop eu l'impression de jouer à un "premier jeu". Cela dit je suis pas fan non plus d'où le 7.5
Dead Space est certainement le digne descendant des survival-horror les plus réputés à savoir Resident Evild et Silent Hill. Mixant l'univers spatial et les enchevêtrements de couloirs sombres quasi organiques d'ALIEN et les monstres de THE THING, Dead Space rend hommage à des univers cinématographiques qu'ils utilisent pour saluer ses prédécesseurs vidéo-ludiques de Konami et Capcom. L'écran est intact, la barre de vie se trouve sur le dos du personnage que l'on ne voit que deux fois sans son armure durant l'aventure (le cauchemar). Des armes vicieuses (un découpeur ), un style d'armure typé hardcore sado-maso, du gore à souhait, une claustrophobie ignoble, un univers stressant où les effets sonores provoquent des coulantes aux joueurs (des cris au loin, des bruits métalliques d'objets qui tombent, des bruits de pas au-dessus...) et un gameplay fluide accompagné de graphismes vraiment bons (les jeux de lumière) et d'ambiance forcément flippante. Un personnage bien lourd, la jouabilité est excellente, pas de problèmes de bugs.
Dead space est une histoire de virus (comme RE) mais ici c'est l'aspect SF limite Hard science puis horreur qui permet aux concepteurs de raconter quelque chose de finalement classique mais pourtant émouvant (les transmissions que l'on visionne sans cinématiques, intégrée au gameplay tout comme les rares rencontres live jamais propices à des cut-scenes énervantes comme dans de nombreux jeux. Bien des clichés jonchent le jeu et pourtant, il faut admettre que l'immersion est totalement jouissive ne serait-ce que pour le concept en lui-même avec ce petit côté RPG , évolution des armes, points à récolter , le stock d'arme vendre, acheter, mettre de côté..façon RE et surtout RE4). Bourrin de temps en temps, très glauque, très dérangeant, franchement immersif (le travail sur les effets sonores est LE point positif du jeu), et parfois impressionnant (le dernier boss ou quelques plans spatiaux). Malgré tout, le jeu est répétitif. Dead space 2 reste à mon sens le meilleur pour l'instant avec une considérable évolution visuelle (les nombreux plants type mate painting avec planètes, les passages en apesanteur où l'on vole, plus de variétés d'ennemis dont le coup de gosses c'est super malsain , plus de boss mais bien plus de bourrinage et c'est ce qui est un poil dommage dans le 2 mais pour avoi fini le 1er il y a peu de temps je dois dire que je m'attendais à un jeu bien plus lent : Dead space 1er du nom est lui aussi pas mal bourrin sur quelques passages. le seul bémol dans Dead space c'est qu'il n'y pas d'énigmes mais que les concepteurs ont donné la possibilité d'une bonne rejouabilité suite à tous trucs que l 'on débloques par la suite et les différents modes rehaussant largement la difficulté (le 2 en facile était déjà difficile alors... ).
Vraiment bon celui là Par contre je le préfère au 2 qui a connu la EA touch et qui penche vraiment trop du coté action. La fin c'est juste du n'importe quoi. Le 1 a toujours su garder la part des choses entre l'action toujours bien dosé et le sentiment d’angoisse, de claustrophobie ... T'as plus qu'a attaquer Bioshock et tu nous en diras des nouvelles
Après Ico, Shadow of The Colossus s'impose clairement comme une chef d'oeuvre du jeu vidéo. Délaissant complètement les modes de l'époque et les cahiers des charges habituels, l'équipe de Fumito Ueda délivre ici le bijou vidéoludique par excellence, poétique, hypnotique et onirique à souhait sans modifier la recette de départ : ici, tout est subtilement vaste, vide, silencieux, mélancolique et surtout tragique. Sous un scénario épuré au possible se cache une histoire finalement très intelligente, loin d'être manichéenne comme le suggère l'intro et le déroulement de départ. un jeune cavalier, son cheval noir, une épée et une défunte demoiselle. un esprit parle au jeune homme et lui dit qu'il pourra ressusciter sa bien-aimée mais qu'il devra d'abord tuer 16 Colosses. Là se pose clairement l’ambiguïté du jeu car le leitmotiv du personnage est purement égoïste mais "humain" : ramener des morts une fille qu'il aime. Sans poser de questions il va donc traquer et tuer de gigantesques colosses tous plus paisibles les uns que les autres (hormis 2 ou 3 un peu nerveux mais dont c'est la "nature") dont le regard implore plus la miséricorde que la colère. Les Géants ne sont jamais effrayants. Le jeune homme quant à lui l'est totalement avec son épée et son énergie à revendre.
Le jeu est donc magnifique du début à la fin et on pourrait presque dire qu'il n'a pas pris une ride. des décors majestueux , des ruines ancestrales, une ambiance monotone et mythologique aux doux relents " Myazaki". Qui pourrait ne pas rester scotcher à simplement galoper sur les vastes plaines ? Ici arrive donc un petit défaut au jeu: hormis la quête principale il n'y a rien ou peu à faire. certains diront "c'est ce qui fait l'ambiance du jeu". oui mais il ne faut pas oublier que pour marquer l'esprit, quelques missions annexes n’auraient pas été de trop. La Team Ico mise tout sur l'expérience, l’émotion, l'ambiance , le visuel très travaillé des colosses ,des lieux, mais surtout, de la difficulté stratégique des combats. Il n'est pas si difficile de tuer un Colosse tant qu'on a compris la technique pour. Quand il s'agit d'exploiter l’environnement pour réussir à grimper sur lui, il faut aussi penser à utiliser son corps pour réussir à aller d'un endroit à un autre. 10h de jeu pour tuer 16 ennemis. L'univers donne plus envie de rester coller à l'écran que d'aller chercher tous les lézards étincelants ou tous les fruits. Là où le jeu fait fort c'est dans son mélange savoureux et vraiment subtil, très fin entre le rpg, la plateforme et l'aventure. bien plus grandiose que le premier jeu de la Team, Shadow of Colossus est une pure élégie où les codes sont totalement bouleversés: le joueur se prend plus d'empathie pour les Colosses et leur extermination radicale dans un long jet de sang puissant et une chute accompagné d'un chant mélodieux que du destin du jeune homme et pour sa dulcinée du royaume des morts.
Monde ouvert (mais vide), grandes musiques, un sens de l'épique jamais vu auparavant (qui n'a jamais rêvé de faire ça dans un jeu :
SOTC est une œuvre d'art qui n'a d'égale qu'un poignée de jeux similaires aux antipodes du gouffre béant dans lequel sombre à la fois lune partie du cinéma et du jeu vidéo. Tout est àla fois simpliste et complexe sans menus d'objets, sans cut-scenes à gogs, peu de dialogues donc, une solitude palpable, une quête qui semble banale, très "héroïque" et pourtant cet ensemble par la team ico permet de jouer à un jeu mémorable qui, il faut l'admettre, peut paraitre quelque peu ennuyant et répétitif même si le concept se détache complètement du lot.
Thème impérial , lent, profondément inquiétant, comme l'annonce ultime de la fin d'un monde, d'une quête ou d'une vie
Que dire de cette fin ultime où le héros devient "diable" par ses actes, par la violation du temple, du sort interdit et des colosses tués , lui qui n'a finalement été qu'un pion dans les plans de Mormin... une faille humaine, se servir des émotions, toucher aux sentiments d'une personne pour lui faire accomplir ce que l'on veut...non pas contre sa volonté mais justement avec tout son accord.
La toute fin avec le bébé qui renvoie donc à Ico (Shadow serait donc un préquel) et cette solitude suprême dans laquelle se retrouve la femme ressuscitée...payant pour tous un prix extrême mais l'espoir jaillit dans un lieu similaire à l'Eden avec le cheval, un faon et un nouveau né porteur d'espoir malgré ses cornes, marque du Mal. Vivement The Last Guardian.
C'est mal de rusher de la sorte. J'ai mis 17h à finir ma première partie de SotC, car j'ai passé un temps fou à errer sur cette carte immense. Il n'y a rien à y faire, et pourtant il m'est arrivé de me balader une heure entière avant de rejoindre le colosse suivant. Un des plus grands jeux de tous les temps.
Ouais j'ai rusher parce que j'ai galoper 30 min ça m'a suffit à me rendre compte que c'était beau mais creux. Je préfère Red Dead. On galope assez pour chercher les colosses.
Certes, mais c'est tellement beau et les angles de caméras tellement bien choisis par moments qu'on a envie d'arpenter chaque recoin de la carte. J'ai vraiment vécu le trip à fond.
AH par contre je suis d'accord : on s'amuse tellement à manier la caméra quand on est au galop et à monter debout sur ARGO...ça tue ! Mais bon 30 min et puis tu t'arrêtes quoi. gros relou aussi dans ce jeu : la maniabilité par moment atroce et le cheval qui répond assez mal aux commandes tout comme le perso qui fait nawak par moment. Comme Ico avec la main de la nana. Autant Red Dead sur 30h de jeu j'ai du en passer 10 à rien foutre, à galoper à admirer les changement de temps, à chasser etc...autant Shadow ça m'a vite gonflé. Pour ça que je mets pas plus que 8.5 et encore je voulais mettre que 8. Ce jeu vaut surtout pour son univers, son histoire, la fin, les Colosses mais pas vraiment le jeu en lui-même c'est à dire la quête, les petits bonus etc... Enfin pour ma part.
Putain j'ai envie de le refaire maintenant. En plus j'avais arrêté en plein mode contre la montre qui lui, pour le coup, est super chaud.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Waylander a écrit: la maniabilité par moment atroce et le cheval qui répond assez mal aux commandes tout comme le perso qui fait nawak par moment.
En fait, on ne contrôle jamais le cheval. Quand on chevauche Argo, on contrôle les rênes et on donne des coups pour le faire galoper. C'est super réaliste, et c'est pour ça que le cheval en fait parfois qu'à sa tête. Pour les contrôles, je suis pas d'accord, c'est juste super exigeant, et quand on se plante, on ne peut s'en prendre qu'à soi même. C'est rare de nos jours un jeu où il faut maintenir une touche pour s'agripper. Seul problème, les sauts un peu lunaires du héros, on dirait qu'il est en apesanteur parfois.
Un jeu qui a énormément fait parler de lui lors de son annonce en 2009 (avec un trailer très prometteur, ambiance survival post-apocalyptique à la clé) et qui est rapidement tombé dans l'oubli du fait d'un développement long et souvent arrêté par problème de budget. Au final, le jeu a carrément changé d'équipe, et ce qui devait être une prometteuse nouvelle IP est devenu finalement un jeu téléchargeable sur le PSN, avec tout ce que cela implique en terme de durée de vie (8 heures de jeu tout au plus en mode Survie, ce qui est déjà bien vu son prix et les standards actuels). Du coup, difficile de jouer à I Am Alive sans penser toutes les cinq minutes quel grand jeu il aurait pu être, mais néanmoins, regrets mis de côté, le titre se savoure avec beaucoup de facilité et s'impose comme l'un des jeux PSN les plus intéressants depuis sa création, à défaut d'être le plus réussi techniquement. Car oui, I Am Alive souffre évidemment de nombreux défauts. Scénario peu approfondi (pas de travail psychologique sur le héros, et puis c'est quoi cette fin bâclée ?), textures à la rue, on peut difficilement dire que le titre séduit à première vue, et pourtant dès que l'on a la manette en main, on découvre un jeu où presque tout repose sur l'ambiance.
Alors oui, le jeu n'est pas beau graphiquement, mais on oublie facilement ça grâce à un univers qui le permet (une ville enterrée sous la poussière, du coup pendant 70% du jeu on voit rarement à trois mètres devant soi), une ambiance de malade qui reprend celle du film The Road (c'est loin d'être anodin et ça reprend vraiment fidèlement, y'a des moments ultra glauques assez surprenants) et un gameplay qui fait la part belle au survival extrême. Armé d'un flingue possédant rarement plus d'une seule balle (quand on en a une), on doit, à chaque rencontre hostile, jouer la carte de la prudence, réfléchir rapidement qui attaquer en premier et surtout comment le faire, tout en utilisant la ruse en pointant son arme jusqu'à ce que l'IA (plutôt surprenante malgré une répétitivité évidente) se demande si on a réellement de quoi leur tirer dessus. Bref, c'est un jeu qui fout souvent des bons coups de stress, et je ne parle même pas des escalades où il faut carrément prévoir à l'avance le chemin que l'on va faire, sous peine de voir sa barre d'endurance baisser jusqu'à ce qu'on lâche prise (d'ailleurs, pour vraiment apprécier le jeu, il faut clairement se mettre en mode survie pour tâter du challenge). Un jeu pas dénué de défauts donc, mais qui se rattrape aisément par des qualités indéniables (le niveau de fin où on se la joue Predator avec son arc c'est bien jouissif), c'est juste dommage de pas avoir LE grand jeu qu'il y aurait pu avoir.
NOTE : 7/10
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Bioshock, c'est la rencontre intelligente entre Jules Verne, l'horreur, le FPS et le RPG0. d'un point de départ typiquement issu des récits de Verne, du mythe de l’Atlantide et des abysses comme environnement, Bioshock dérive sur la pure utopie qui a définitivement sombré dans la décadence, la violence extrême ,l'addiction dérangeante où le joueur prend place avec appréhension dans une ville imaginaire qui normalement aurait fascinée. Ici, le personnage arrive bien après l'âge d'or de Rapture et découvre ce qu'il en reste... Déviances génétiques, drogue, environnement steampunk années 50, sombre, le jeu a pas mal emprunté au survival horror et tps-horror pour construire son magnifique concept "Verne" version hardcore.
Amélioration d'armes, de pouvoirs, de capacités...Différents objectifs et un minimum de choix sauver ou non les Petites sœurs (autre détail du jeu bien glauque). Bioshock c'est donc innovant, ça mixe pleins de choses, c'est immersif à souhait, c'est flippant (plutôt dérangeant et bien malsain) et plusieurs défis viennent agrémenter le jeu. Graphiquement loin d'être ultime, Bioshock propose néanmoins un univers soigné. on a vraiment l'impression d'avoir un mélange entre Titanic , 20.000 lieues sous les mers et Dead space. Comme de nombreux jeux, ça devient vite répétitif mais l'exploration des salles et des différents lieux permet de faire autre chose que "tirer". Rosie, les petites sœurs, les drogués déguisés en lapin qui veulent leur dose, l'ambiance sonore (la respiration et les pas des Protecteurs), quelques cliffs, une belle fin qui garde le mystère intact (on ne verra jamais notre personnage) et un fond intelligent sur un aspect rétro: Bioshock.
Un jeu sympa, mix RPG/action/infiltration. Bon je regrette la vue subjective imposée (ça me fiche mal au crâne), et les 2-3 gros bugs qui subsistent dans la version finale (qui m'ont empêché de terminer 2 quêtes). Niveau scénar et réalisation c'est bien fichu. Il parait qu'il a une bonne rejouabilité en fonction des décisions qu'on prend... ceci dit les rares fois où j'ai eu l'impression de prendre une décision importante (laisser quelqu'un en vie ou pas, aider telle ou telle personne, etc...) ça n'a eu aucune incidence particulière. Au final j'ai eu le choix entre 4 fins différentes, peu importe mon parcours avant ça.
francesco34 a écrit:Deux Ex human revolution sur PS3
Un jeu sympa, mix RPG/action/infiltration. Bon je regrette la vue subjective imposée (ça me fiche mal au crâne), et les 2-3 gros bugs qui subsistent dans la version finale (qui m'ont empêché de terminer 2 quêtes). Niveau scénar et réalisation c'est bien fichu. Il parait qu'il a une bonne rejouabilité en fonction des décisions qu'on prend... ceci dit les rares fois où j'ai eu l'impression de prendre une décision importante (laisser quelqu'un en vie ou pas, aider telle ou telle personne, etc...) ça n'a eu aucune incidence particulière. Au final j'ai eu le choix entre 4 fins différentes, peu importe mon parcours avant ça.
7/10
Radin
Vue subjective imposée, encore heureux j'ai envie de dire, c'est essentiel pour rentrer dans le trip. Des bugs qui t'ont empêché de finir des missions ? J'aimerais bien savoir lesquels. J'ai fini le jeu trois fois, je n'ai jamais eu de problème...
Concernant la rejouabilité, oui, elle est bien présente. Mais elle ne se situe pas dans des décisions importantes à prendre comme dans The Witcher par exemple. La rejouabilité, elle se trouve dans les différentes approches possibles pour chaque objectifs. Je te parie ce que tu veux que tu n'as vu toutes les possibilités dans ta première partie. La preuve, j'ai encore découvert des trucs en faisant ma 3eme partie le mois dernier. Tout dépend des compétences que tu as apprises au cours du jeu. Par exemple, au début du jeu, tu peux rentrer dans le commissariat en pétant un mur dans les égouts (ou bien à un autre moment du jeu, je ne sais plus trop). Chose que je n'avais pas remarqué dans ma première partie où je n'avais pas développé cette compétence. Pareil à Montreal, chez Picus. J'ai découvert dans ma 3eme partie un tout autre chemin pour échapper aux gardes, alors que je pensais avoir exploré à fond le jeu en 2 parties.