CASABLANCA DRIVER
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Maurice Barthélémy (2003) | 7/10
Film un peu dingo au joli casting, Casablanca Driver est une des comédies françaises qui m'a le plus séduit ces dernières années.
Car on y trouve finalement tout l'humour potache propre aux Robins des bois mais aussi une jolie ambition dans la forme. Pour son premier film, avant le très bon Papa et même s'il semble s'être un peu perdu ensuite, Maurice Barthelemy réussit donc un film joyeusement débridé où le nonsense le plus débile côtoie aussi de belles trouvailles narratives. Construit comme un faux documentaire, le récit égrène les flashbacks et les témoignages pour nous mener au dénouement caché de ce quiproquo : un concours de circonstances qui va conduire un doux illuminé fan de boxe à affronter un champion du monde.
C'est un peu un film de barjot, Maurice Barthélémy en tête qui incarne un simplet narcissique au langage abscons et l'enchaînement des témoignages de proches face caméra donne au film un petit côté film à sketchs de comique troupier. Les seconds rôles s'en donnent à cœur joie avec notamment Dieudonné qui excelle en faux Don King, un duo Karmann-Lauby en parents inquiets et Chabat en psychologue neurasthénique.
Mais outre l'humour absurde des situations, la force du film tient aussi dans sa forme qui parodie avec cinéphilie le biopic, le film de boxe et le documentaire sportif. Des détails d'autant plus agréables qu'ils sont plongés dans une reconstitution soignée avec un cachet 60-70s américain décalé assez bien senti. Les références sont donc nombreuses et la caricature parfaitement assumée. Et c'est un plus réellement séduisant à cet enchaînement de vannes débiles et d'esprit loufoque.
Un OVNI qui en plus d'être drôle et plutôt bien gaulé a donc aussi le mérite de sa joyeuse ambition.
Car on y trouve finalement tout l'humour potache propre aux Robins des bois mais aussi une jolie ambition dans la forme. Pour son premier film, avant le très bon Papa et même s'il semble s'être un peu perdu ensuite, Maurice Barthelemy réussit donc un film joyeusement débridé où le nonsense le plus débile côtoie aussi de belles trouvailles narratives. Construit comme un faux documentaire, le récit égrène les flashbacks et les témoignages pour nous mener au dénouement caché de ce quiproquo : un concours de circonstances qui va conduire un doux illuminé fan de boxe à affronter un champion du monde.
C'est un peu un film de barjot, Maurice Barthélémy en tête qui incarne un simplet narcissique au langage abscons et l'enchaînement des témoignages de proches face caméra donne au film un petit côté film à sketchs de comique troupier. Les seconds rôles s'en donnent à cœur joie avec notamment Dieudonné qui excelle en faux Don King, un duo Karmann-Lauby en parents inquiets et Chabat en psychologue neurasthénique.
Mais outre l'humour absurde des situations, la force du film tient aussi dans sa forme qui parodie avec cinéphilie le biopic, le film de boxe et le documentaire sportif. Des détails d'autant plus agréables qu'ils sont plongés dans une reconstitution soignée avec un cachet 60-70s américain décalé assez bien senti. Les références sont donc nombreuses et la caricature parfaitement assumée. Et c'est un plus réellement séduisant à cet enchaînement de vannes débiles et d'esprit loufoque.
Un OVNI qui en plus d'être drôle et plutôt bien gaulé a donc aussi le mérite de sa joyeuse ambition.