[alinoé] Mes Critiques en 2011

[Waylander]

Je visais les deux mongols.

[Alegas]

Numéro quatre

Réalisé par D. J. Caruso
Avec Alex Pettyfer, Timothy Oliphant, Teresa Palmer, Diana Agron

Résumé : Trois sont déjà morts. Qui sera le quatrième ? Un adolescent extraordinaire, John Smith, fuit devant des ennemis prêts à tout pour le détruire. Changeant perpétuellement d’identité, ne restant jamais longtemps dans la même ville, il est accompagné par Henri, qui veille sur lui…

Les mots me manquent face à tant de nullité cinématographique. C’est mal écrit, mal joué, profondément ennuyeux et ça s’engouffre dans tous les stéréotypes du film de lycée (l’ado mal dans sa peau, sa jolie copine, le copain geek informatique, le rival sportif complètement abruti…). Si encore, c’était drôle, mais non, les dialogues sont affligeants de platitude et pleins de guimauve (mention spéciale à la Grande Ours, étoile préférée de notre charmant couple). En fait, ce film est juste là, pour que les petites demoiselles qui n’en peuvent plus d’attendre la suite des aventures d’Edward/Robert Pattinson, puissent se prendre d’amitié pour John Smith/Alex Pettyfer. Un film ersatz en attendant Twilight 4.1.

Et pourtant, le thème de la fuite perpétuelle face à des ennemis implacables, les Mogadorians, aurait du être intéressant. Malheureusement, l’aspect science-fiction est relégué au second plan, sauf dans le final et quelques trop rares scènes, pour s’orienter sur un teen-movie, dans lequel le héros découvre ses nouveaux pouvoirs et se fait des amis. Seulement, DJ Caruso n’est pas Sam Raimi et tout est mal amené. On ne nous épargne rien des poncifs éculés du film d’ados, notamment la fête foraine et cette ballade « romantique » à bord d’un train fantôme.

On retiendra, de ce film, la confrontation finale avec une débauche de pouvoirs, de monstres, de chimères et d’effets qui pendant quelques minutes parviennent à nous tirer de notre léthargie, ainsi que tous les passages avec Numéro six (Teresa Palmer), presqu’un clone de Buffy, un personnage autrement plus intéressant que le fade John Smith.

Contentez-vous de visionner la bande annonce, vous aurez vu l’essentiel d’un film qui ne donne aucunement l’envie de découvrir le roman dont il est adapté.

3/10

[nicofromtheblock]

Vu que je n'en ferai certainement pas la critique, j'en profite pour rebondir sur la tienne.
Ce Numéro Quatre m'a beaucoup fait penser à la série Smallville et ça n'est pas un hasard puisque c'est le duo Alfred Gough/Miles Millar (les créateurs de la série) qui est au scénario de ce film.

[Heatmann]

Tiens là ça vous gêne pas un film sans scénar et purement visuel.

non mais inferno y a un scenario, des perso , et tout , c est juste que c'est chaud a decrire et expliquer , et pis argento il fout la gomme niveau ambiance la .
Pis des trips visuel sans script j ai jamais dit que j aimais pas le concept en soit ou contre , c est juste que tout les exemple recent auquelle tu pense en ce moment , ben je les ai trouver pourrave.
genre moi , j aime bien gerry de van sant


sinon ouai alinoe , Numero 4 c est une grosse merde pour ciblage teenage , ca pue le twilight version super hero , un truc a gerber quoi

[Kakemono]

Ces critiques d'Argento me donnent envie de commencer un mini cycle : Les Frissons de l'Angoisse dés ce soir, puis a suivre Supiria, Inferno et Ténèbres que j'ai achetés il y'a peu de temps en Blu-Ray. Ca doit être superbe a revoir en Blu-Ray. Je dois avoir Le Sang des Innocents et Stendhal Syndrom qui trainent aussi sur mes étagères en DVD (quoique ce dernier est bien pourri si ma mémoire ne me joue pas de tour).

[Scalp]

Stendhal tu peux même déjà la revendre, perds pas de temps à le regarder

[alinoe]

Vu que je n'en ferai certainement pas la critique, j'en profite pour rebondir sur la tienne.
Ce Numéro Quatre m'a beaucoup fait penser à la série Smallville et ça n'est pas un hasard puisque c'est le duo Alfred Gough/Miles Millar (les créateurs de la série) qui est au scénario de ce film.

Je me disais aussi qu'il y avait un vague air de Smallville. Je comprends mieux pourquoi.

[Kakemono]

Vais le remater juste pour Asia.

[angel.heart]

Stendhal c'est bien mieux que trauma!!!

[alinoe]

Ces critiques d'Argento me donnent envie de commencer un mini cycle : Les Frissons de l'Angoisse dés ce soir, puis a suivre Supiria, Inferno et Ténèbres que j'ai achetés il y'a peu de temps en Blu-Ray. Ca doit être superbe a revoir en Blu-Ray. Je dois avoir Le Sang des Innocents et Stendhal Syndrom qui trainent aussi sur mes étagères en DVD (quoique ce dernier est bien pourri si ma mémoire ne me joue pas de tour).

A l'instant je viens de finir Les Frissons de l'angoisse, donc ce sera une de mes prochaines critiques. J'ai vraiment bien aimé, mais curieusement je crois que j'ai néanmoins préféré Inferno. Fin du mini cycle Argento pour le moment. Il me restera à acheter et voir Ténèbres et L'Oiseau au plumage de cristal et puis si j'ai bien retenu les conseils des uns et des autres, je m'arrêterai là, car le reste ne vaux pas la peine.

Suspiria en Blu Ray c'est sublime, Inferno aussi, mais même si les images sont très belles, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de grains.

[Scalp]

Stendhal c'est bien mieux que trauma!!!

Trauma c'est gol rigolo, Stendhal c'est gol chiant

[angel.heart]

Stendhal la première heure est vraiment bien je trouve, après ça devient moins bon mais au final le film est sympa.
Trauma c'est souvent ridicule et pas très passionnant, reste quelques bons moments mais c'est assez faible.

[Scalp]

Trauma y a un twist bien rigolo et tout les meurtres sont sympa, Stendhal c'est d'un ridicule assez terrifiant.

[alinoe]

Dix petits indiens

Réalisé par René Clair Avec Barry Fitzgerald, Walter Houston, June Duprez, Louis Hayward, Judith Anderson, C. Aubrey Smith Suspens Mystère, USA, 1h37 - 1945

8,5/10

Ma version cinématographique préférée du roman policier le plus sombre d’Agatha Christie, même s’il ne s’agit pas de l’adaptation la plus fidèle (la fin est conforme à la pièce de théâtre, mais pas au roman d’origine). René Clair propose une œuvre moins dramatique où domine cynisme et humour noir sur fond de « whodunit ».

C’est avec un réel plaisir que l’on suit cette comédie grinçante où dix individus au passé trouble réunis sur une île isolée, sont assassinés, les uns après les autres, dans des conditions bien mystérieuses. Un huis-clos caustique grâce à l’interprétation inspirée d’acteurs qui assurent le spectacle entre traits d’humour incisif, réparties piquantes et déductions délirantes qui font mouche à chaque fois, pour la plus grande satisfaction du spectateur qui finit par ressentir de la sympathie pour ces personnages pourtant tous plus antipathiques les uns que les autres. Seul petit bémol, l’interprétation un peu discrète de June Duprez dans le rôle de Véra, beaucoup moins extravertie que tous les autres personnages, ce qui fait que l’on à tendance à l’oublier dans ce jeu du chat et de la souris. Mais finalement, peut-être est-ce volontaire de la part de René Clair, pour mieux brouiller les pistes. L’inquiétude et la suspicion gagnent peu à peu les différents protagonistes et le réalisateur fait du spectateur le complice amusé, mais aussi perplexe de la situation, notamment lors d’une très cocasse scène d’espionnage par un trou de serrure.

René Clair tisse inexorablement sa toile d’araignée, jouant de tous les atouts que lui offre son décor : ce manoir imposant et inquiétant planté sur une île, s’amusant avec les ombres et les éclairages, avec les angles de prises de vues, avec les sons et la musique, pour amplifier la tension. A tel point, qu’il est impossible à la première vision du film, de deviner le bourreau.

Suspens et humour acide sont les ressorts d’un film qui nous emporte avec délice sur les chemins tortueux d’un des plus intrigants mystères de la Reine du crime, dont René Clair sut parfaitement retranscrire l’esprit et l’atmosphère.

[nicofromtheblock]

J'aime tellement le roman d'Agatha Christie que je n'ai jamais eu envie d'en regarder les différentes adaptations.
Si l'occasion se présente, je tenterai peut-être celui-ci qui m'a l'air pas mal d'après ce que tu en dis.