[Scalp] Mes critiques en 2010

[Waylander]

Toi aussi tu notes bizarre ne ce moment. Le parrain. 9.75.

[Scalp]

J'ai expliqué pourquoi à Heatmann

[Heatmann]

ouai tu t 'es justifier , et c est quand meme presque 10 , ca va encore, y a un "presque" 8 de referencer quand meme .... y a dla marge mais bon ont peut quand meme 10 au 2 parrain hein , l un empeche pas l autre mais c est vrai que la baston sonny/carlo elle est juste pas bien filmer

[Alegas]

5/10

Intacto de Juan Carlos Fresnadillo - 2001

Sorte de variation de Highlander (le film nul au concept génial) ben ici on pourrait presque dire pareil, le concept est génial mais l'exploitation laisse vraiment à désirer, car voler la chance des autres aurait pu donner des trucs de fous mais ça reste bien trop sage pour que ce soit vraiment marquant.
Ici on a donc pas de combat à mort comme dans Highlander mais des jeux où le facteur chance est essentiel ( voir l'hallucinante course en foret oùles concurrents courent les yeux bandés et slaloment entre les arbres ), les différents participants vivent un peu entre eux et parient la vie de pauvres personnes ( qui se voient donc privé de leur facteur chance ) et y a plusieurs classes de chances, si tu survies à un accident d'avion t'es meilleur qu'un mec qui survit à une chute du premier étage et dans cet univers il y a un big boss. Big boss personnifié par Max Von Sydow himself, rescapé des camps de concentration il a accumulé 50 ans de chance et est donc ultra puissant et le jeux pour le vaincre consiste à une roulette russe avec 5 balles dans le barillet. Avec un tel postulat on aurait du avoir un truc plutôt ludique mais voilà on a l'impression de voir un film un scénario à l'état de premier jet, le mec a eu une idée concept et ça s'arrête là, ça manque de beaucoup trop de chose pour être un bon film.
La narration est vraiment laborieuse, c'est pas passionnant comme le sujet le laisse penser car les personnages sont assez inintéressants (sauf le mentor qui a "perdu" sa chance) mais les révélations arrivent au compte goute pour réveiller notre intérêt, par contre l'absence de manichéisme est ici vraiment appréciable, ici on a pas vraiment de méchant ou gentil, les différents personnages ont tous évité une mort certaine ( corrida qui aurait dut être meurtrière, accident de voiture, accident d'avion ) ce qui les poussent à jouer avec la mort.
La réalisation dans l'ensemble manque de personnalité à part les jeux de hasard correctement mise en scène (et encore c'est pas des climax de fou c'est juste pas nul à regarder mais ça manque vraiment d'idée) le reste est un peu trop fonctionnel pour que ce soit vraiment marquant malgré une utilisation du scope, comme quoi des fois un scope ça peut être moche.
Le casting outre un Max Von Sydow impérial est correct et est surtout plombé par un lead assez mauvais
Un film qui a donc pour lui que l'originalité de son idée de départ, après c'est trop laborieux pour être sympa.

[Heatmann]

jamais entendue parler le pitch est pourtant sympa , j aime bien les film a concept ludique comme ca, ca fait penser a destination final ou buttefly effect de truc cool quoi

[Scalp]

C'est réalisé par le gars qui a fait 28 Mois plus tard.

[Heatmann]

oooh nice

[Alegas]

28 semaines tu veux dire...

[Scalp]

Me semblait que j'avais écrit une bêtise mais je trouvais pas

[Alegas]

8/10

Wait Until Dark de Terence Young - 1967

Terence Young c'est pas le plus grand nom hollywoodien, ses Bond à part Bon baiser de Russie c'est pas la joie et le reste de sa carrière à part Soleil Rouge (qui doit tout à son casting) c'est vraiment anecdotique au possible, du coup ce Wait Until Dark est de loin son meilleur film.
Ca commence doucement, le début est un poil nébuleux et pas spécialement bien écrit et dès la réplique " y a vos empreinte de partout dans l'appart" le film devient vraiment intéressant puis dès que Crenna rencontre Hepburn le film se déroule en quasi temps réel et le script est exemplaire, rien n'est laissé au hasard et y a vraiment d'excellentes idées ( jamais on se dit que les persos sont débiles ou réagissent mal et même la gamine ne saoule pas et pis elle sert à quelque chose ) là ou le film de Fincher Panic Room ( comparaison obligatoire et le film de Fincher est largement perdant ) était une démonstration technique avec un script bâclé ici on a une vraie histoire qui tient la route et pas juste je fais passer ma caméra à travers la hanse d'une tasse.

Le concept du siège est ici reprit de façon vraiment astucieuse et originale ( c'est du jamais vu et ça dépasse vraiment le coté théâtre filmé, bon y a bien tout les persos qui entrent et sortent sans cesse de l'appartement mais ça fait pas pour autant théâtre, car c'est une adaptation d'une pièce de théâtre ) avec Hepburn séquestrée malgré elle, la cécité a rarement été aussi bien utilisé et j'aime bien la façon dont son handicap va devenir un avantage.
Bien entendu en chipotant on pourra reprocher au film d'être convenu ( l'issue finale ne laisse aucun doute ) mais c'est pas un défaut.
La tension monte petit à petit et le danger se fait de plus en plus perceptible ( et ça tombe jamais dans le rebondissement gratuit, genre y a pas le facteur qui débarque ou un flic qui passait par là ) et pis quel putain de final tout en sobriété où on est plongé dans le noir en même que les acteurs et où les bruits font le travail. Et au contraire des la majorité des films, ici l'obscurité devient alors salvatrice.
Je suis assez étonné par la réalisation de Young que j'ai jamais considéré comme un grand réalisateur, et même plutôt un piètre réalisateur, ses films sont filmés quand même assez platement et là il fait des merveilles avec son décors unique et se paye même le luxe de pondre des scènes de tension sacrément réussies ou quand Young atteint quasiment le niveau des meilleur Hitchcock, et ouais rien que ça.
Hepburn campe un personnage très bien écrit à la fois vulnérable et forte ( la fin nous montre une femme combative qui vend chèrement sa peau ), elle s'en sort très bien dans un rôle pas facile ( on croit vraiment qu'elle est aveugle ) bon par moment quand elle fait ses crises de nerfs elle en fait un poil trop mais rien de méchant face à elle on retrouve Richard Crenna très bon et Alan Arkin qui m'a moyennement convaincu, un jeu un peu trop théâtral.
Le score de Mancini est bien ( juste bien, y avait moyen d'avoir mieux quand même ).
Un vrai bon huis clos, chose assez rare finalement.

8/10

[Heatmann]

la derniere de l'annee tin si tu dit que tu prefere meme a soleil rouge

[Scalp]

Ah bein toutes mes critiques 2010 je vais les poster là donc y en reste encore et pas des moindres

[Heatmann]

cool , on reste a l'affut donc , godfather coming soon

soleil rouge d ailleur vue pour la 1er fois la semaine derniere, c est dans mes critique en retard a faire, vachment bcp kiffer moi

[Scalp]

Soleil Rouge j'ai toujours kiffé, par contre j'aimerais bien le voir en VO ( difficile à trouver ) mais bon ça va la VF est pas trop mal.

[Moviewar]

12 Angry Men de Sidney Lumet - 1957

CA Spoil un poil

Le seul vrai bon film indiscutable de Lumet, non parce que Serpico ou Après Midi de Chien y a quand même beaucoup de choses à redire.
Un huis clos passionnant de bout en bout où l'écriture est vraiment soignée, un tel niveau d'écriture ça se voit tout simplement plus aujourd'hui, chaque personnage sert à quelques choses et on comprend toutes leurs réactions à mesure qu'avance le récit0
Une unité de lieu et quasiment de temps magnifiquement gérée avec des acteurs parfaitement dirigés sur des dialogues ciselés ( y a pas un seul acteur a jeter, les 12 font vivre leurs personnages ), ça parle pendant 1h30 et on reste pendu au lèvres des acteurs tellement c'est passionnant, c'est pas du bavard Villeneuve quoi.
Le départ est un peu déroutant car Lumet ne présente pas les personnages et comme si on était un 13 ème jury on va apprendre à les connaitre via les débats, au début on peut penser que le jury n'est pas hétéroclite : 12 hommes blancs, pas de femmes, pas de jeunes ( enfin le plus jeune a presque la quarantaine ), pas de minorité mais on va s'apercevoir que le jury hétéroclite il l'est sans aucun doute, bon même si ça doit manquer de membre de la communauté LGBT, du coup ça fait encore un film auquel faudrait mettre un avertissement tant c'est un vilain patriarcale.
Le film est vraiment d'une richesse incroyable et nous montre que la certitude n'est jamais acquise, bon j'ai un léger doute sur les 2 partisans du "coupable" ( dont le formidable Lee J. Cobb ) qui capitule plus parce qu'ils deviennent un peu fou que parce qu'ils ont été convaincu ainsi le vieux raciste s'attire les foudres de tout le monde lors d'un passage mémorable et là il va rendre les armes et le dernier est poussé dans ses derniers retranchement mais ça c'est le genre de gars qui même si il a tord ne le reconnaitrait jamais, c'est pour ça que j'émets une légère réserve sur cette fin, même si le retournement est plausible ( le happy end était inéluctable ) je trouve que ce type c'est le genre de connard de base qui préfère rester sur ses convictions pour faire chier son monde et je sais de quoi je parle.
Le reste c'est la perfection j'adore la caractérisation des différents personnages, ici c'est vraiment tout en nuance y a pas de gros cliché ambulant, seul Martin Balsam est pas spécialement bien écrit, il est pas mal écrit mais son personnage est plus en retrait et il ne donne jamais son avis ( alors qu'il est censé avoir le poste essentiel ), alors y en a d'autres qui donnent pas leurs avis comme le fan de baseball ( excellent Jack Warden ) et le gars de la pub mais là c'est vraiment leur personnage qui veut ça et puis on a Henry Fonda génial de bout en bout ( et on ne voit pas Fonda faire son numéro on voit vraiment son personnage ) qui ne va pas imposer ses convictions, non qui va juste exposer son ressentit ( car au début il le dit clairement et le répète il ne pense pas qu'il est non coupable y dit qu'il n'est pas certains qu'il soit coupable, la nuance est importante et c'est cette nuance qui va semer le doute et qui va mener les 12 a refaire l'enquête, une enquête bien plus approfondit que celle des flics, qui ne prouve pas que le prisonnier est innocent mais qui prouve qu'il y a vraiment des doutes sur sa culpabilité.
Là où le film fait fort aussi c'est avec l'économie de rebondissement faut vraiment un sacré script pour tenir notre intérêt et Lumet y arrive sans souci y a qu'un seul vrai rebondissement ( le couteau ) le reste c'est juste des gens qui parlent de ce qu'ils ont vu, entendu, compris.
La réalisation de Lumet atteint ici des sommets qu'on lui pensait incapable d'atteindre ( enfin pour moi car c'est le dernier film que j'ai vu de Lumet et avant celui là j'ai jamais été bluffé par sa mise en scène), alors au premier abord ça paye pas de mine et bien entendu c'est dans son style académique mais il fait preuve d'une gestion de l'espace admirable et ses nombreux travelling et gros plans sur les visages fonctionnent parfaitement ( à chaque plan mais vraiment chaque plan on sait ce à quoi pense le personnage ) et petit à petit un vrai sentiment de claustrophobie s'installe et la pièce devient de plus en plus étouffante et limite anxiogène ( Lumet a changer de focale petit à petit pour rétrécir la pièce ) des plans larges du début Lumet film gros plan et contre plongé, si Lumet a bien une qualité c'est de savoir filmer des dialogues il les rend tellement vivant qu'on a vraiment l'impression d'être dans la pièce.
Le seul petit truc que j'ai pas trop aimé c'est la BO un peu vieillotte qui ne rend pas justice aux images.
LE chef d'oeuvre de Lumet qui vaut bien tout les plaidoyer contre la peine de mort.