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Quixotic" de Martina Topley-Bird - 2003 ¤
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1 ¤ Intro - 1:11 ¤ Martina donne le ton avec un choeur léger, un instrumental qui sort des carcans de la soul et une voix posée, sensuelle et douce, mais au timbre très particulier. (7,5/10)
2 ¤ Need One - 3:55 ¤ De l'électro rock pour démarrer un album plutôt axé trip hop ? Pourquoi pas. Le pari est risqué car on pense tout de suite à U2 qui avait su emprunter la brèche dans laquelle la chanteuse s'engouffre. Mais c'est pour mieux nous surprendre par la suite et imposer sa patte artistique. (5/10)
3 ¤ Anything - 4:25 ¤ Le titre de l'album prendre tout son sens ici car en fermant les yeux sur ce morceau, on se sent littérallement transporté comme dans un rêve. L'instrumental joue vachement sur l'ambiance, atmosphère onirique renforcée par les changements de timbre fréquents de la chanteuse. (7/10)
4 ¤ Soul Food - 5:32 ¤ Ca y est, on atteint les références de Martina, à savoir les grandes chanteuses de l'âge d'or de la soul. Sa voix légèrement éraillée et chaude s'en donne à coeur joie et on se sent comme dans un cocon. La tête remue légèrement et les choeurs, présents depuis le début malgré leur discrétion, portent au firmament ce morceau, bien aidé par les cuivres. (8/10)
5 ¤ Lullaby - 4:23 ¤ Ma deuxième chanson préférée de l'album. Je m'imagine toujours sous un porche d'une maison de campagne, me balançant dans un fauteuil en rotin, avec un paysage absolument magnifique à l'horizon. Mais parfois, ses instrus me rattrapent et me font cauchemarder afin que la ritournelle de la guitare me rattrape mieux au vol et me réaccompagne dans l'enchantement. (9/10)
6 ¤ Too Tough to Die - 3:58 ¤ Si je devais faire un trio de tête, celle-ci serait troisième. Là, c'est clairement lancé sur les routes au volant d'une muscle car ou d'une Harley, cheveux au vent, qu'elle tente de nous emmener. Sans doute la chanson la plus rock de toute sa carrière. (8,5/10)
7 ¤ Sandpaper Kisses - 3:52 ¤ Et voila la numéro 1 ! En fait, beaucoup d'entre vous doivent connaître cet artiste par cette musique, largement réutilisée dans des pubs ou même dans le jeu vidéo Fahrenheit (c'est d'ailleurs comme ça que j'ai découvert cette chanteuse). Un bijou d'intensité malgré sa voix qui murmure presque. Habilement placée au milieu de l'album, c'est clairement la chanson qui nous fait rentrer dans ce rêve éveillé, l'écho de sa voix se répercutant comme si nous tombions dans un trou au ralenti et qu'elle berçait notre chute de la surface. (10/10)
8 ¤ Ragga - 3:15 ¤ Le trip hop a obligatoirement une influence reggae qui se dévoile dans ce titre sous la forme d'un trip sensoriel entre électro et soul, porté par des touches de synthé très funky. Pas ce qu'elle a fait de mieux à mon goût. (6,5/10)
9 ¤ Lying - 4:14 ¤ De la pseudo pop romantique aux accents jazzy, trop gnian gnian et qui gâche tout le boulot accompli jusque là. Mais on lui pardonne tant son univers musical est unique et qu'il s'agit de son premier album. (3,5/10)
10 ¤ I Wanna Be There - 1:15 ¤ Le digne rejeton diabolique de "Too Tough to Die", les deux étant étrangment écrites par le compositeur des B.O de la saga Ocean's (7/10)
11 ¤ I Still Feel - 5:21 ¤ Elle refait une dépression et retombe dans son début U2-esque. Dommage car elle avait construit quelque chose de très personnel jusque là mais son éclectisme musical lui joue aussi des mauvais tours. (5/10)
12 ¤ Ilya - 4:38 ¤ FIn du rêve. L'instru annonce une tentative de reconnexion au réel avec des sons saturés, très chelous dans leur construction. Ce morceau est clairement celui qui prend le plus de risques et ça fait du bien ! (7/10)
13 ¤ Stevie's (Day's of a Gun) - 4:32 ¤ Là, on sent clairement son amour pour Massive Attack tant on dirait une chanson sorti de chez eux. Pas déplaisant pour clôturer cet album aussi mystique qui souligne une identité artistique qui n'a pas fini de s'épanouir. (7/10)
7/10