[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[zack_]

Tout à fait, un film qui met tout le monde quasiment d'accord

[Jimmy Two Times]

Avec du recul, on a le droit de trouver ça mieux qu'Avengers?

[zack_]

C'est pas impossible.

[Jimmy Two Times]

Je mesure la qualité d'un film de super héros au temps passé avec un rictus de satisfaction au coin des lèvres.

Avengers 3 secondes sur 2h20
Chronicle peut être quelques dizaines de secondes sur 1h20

Verdict: Chronicle vainqueur aux points!

[Pathfinder]

C'est marrant, je viens de lire ta critique, on arrive aux meme conclusions mais avec une appréciation de chaque partie diamétralement opposée.

[Jimmy Two Times]

C'est le côté found foutage qui m'a gâché le plaisir (je ne suis pas un grand fan du procédé) et du coup la baston finale sympa au demeurant. Du coup, je me suis raccroché aux personnages certes classiques mais traités de manière plutôt finaude pour le genre.

Rien à voir, mais comme je suis refait récemment videodrome, j'ai aussi lu ta critique et elle est excellente

[Pathfinder]

Under siege 2 (Piège à grande vitesse) 4.5/10

Les séries B 80's et 90's qui défouraillent gratuitement sont clairement ma came. Mais il faut quand même bien reconnaitre que cet Under Siege 2 ne vole pas bien haut.

Casey Riback est donc de retour aux affaires avec sa nièce, épaulé par un sidekick horripilant et bien décidé à briser des tonnes de membres.

Seulement là ou Andrew Davis disposait d'une enveloppe confortable, Geoff Murphy (Freejack, Fortress 2 ou encore Young guns 2, c'est le padre de PJ Pesce ma parole!) doit torcher un Die hard like avec un budget famélique. Là ou certains aurait joué de roublardise, lui, il prend le sujet à bras le corps, voulant offrir un actionner à grand spectacle. Malheureusement, la réalité rattrape bien vite les désidératas du réalisateur. Le film met bien 50 minutes à décoller (le temps qu'il faut pour voir les premiers bras ou nuques cassés) en étant passé, entre temps, par la case des stocks shoot minables (l'avion furtif, la destruction d'un bled en chine...) et des doublures inappropriées. Heureusement, quelques punchlines bien senties sont balancées ici et là et hormis l'horripilant Eric Bogossian (nullissime ici alors qu'il était fabuleux chez Stone dans Talk Radio), la galerie de sales gueules fait bien plaisir à voir, dominée qu'elle est par le toujours anguleux Everett Mc Gill (vrai bonne gueule d’enfoiré!). La réalisation fait donc ce qu’elle peut. Le rendu n’est pas hideux mais Murphy n’a clairement pas le talent et les moyens de son ambition. En plus, son boulot est parasité par des acteurs à l’ouest. Morris Chestnut est le grand artisan de ce bordel avec un cabotinage ridicule, typique du black débile de service. Seagal, de son coté, fait du Seagal malgré un embonpoint naissant. Cependant, il lève encore bien le sourcil droit pour exprimer une palette d’émotions insoupçonnées. Le film s'emballe donc sur sa dernière bobine avec de bonnes séquences d'action, cheap, mais pas avare en gunfight et autres bastonnades. Mc Gill vs Seagal, ça nous faisait saliver depuis le début mais Saumon Agile lui font une branlée beaucoup trop facile pour que la séquence soit jouissive. Ce joyeux bordel se conclut par un bon festival pyrotechnique qui a du englober tout le budget (avec les Donuts du père Seagal). Ces deux trains qui se rentrent dedans avec tout qui pète derrière un Seagal qui tente de courir, c'est toujours aussi jouissif comme climax. Alors, je suis surpris de lire ça et là que le score guerrier de Poledouris relève le film. Moi j'ai trouvé ça pompeux et répétitif et ça dessert complètement le film lui donnant des faux airs de production prétentieuse.

Loin derrière le premier volet, cette suite tente d'exister mais démarre beaucoup trop tardivement pour se hisser au niveau d'un vrai bon petit actionner bis. 80-90, c'est mon âge d'or de l'action à gogo. JCVD, Seagal, Norris (dans une moindre mesure) sont les héros de cette génération, dominée par le binôme Sly- Schwarzy. Mais avec toute la bonté du monde, je cautionne à moitié cette suite ratée. Je lui préfère largement le super jouissif Marked for death.

[Pathfinder]

Rien à voir, mais comme je suis refait récemment videodrome, j'ai aussi lu ta critique et elle est excellente

[Pathfinder]

Smokin aces 2 1/10

Meme produite et suivie de très très loin par Joe Carnahan, cette suite puante se borne à reprendre à l'identique les recettes du succès artistique et public de son ainé. Playlist cool, première partie d'exposition, seconde partie de siège, personnages azimutés, twist alambiqué, le réalisateur ne s'embarasse pas d'une quelconque originalité et fonce tout de go dans une retranscription mongoloide d'un hit vieux de 2 ans. La réalisation de PJ Pesce est un foutoir indescriptible faisant écho à un certain Oliver Stone, période NBK, sans le sous et qui aurait perdu tout son talent. La galerie hétéroclite de personnages était l'une des clefs de la réussite du premier. Ici, le réalisateur prend un malin plaisir à les ridiculiser, les vulgariser en les cantonnant à de simples débilos avides de bastos et de sang. A ce titre, le traitement des Trémors est emblématique de la pauvreté artistique de toute l'équipe.

Hormis, une bonne utilisation du "This is a man's world" de James Brown, je ne fous pas plus de 1 à cette saloperie.

[Pathfinder]

Je suis une légende 7/10

De retour de 3 semaines de vacances à NYC, la tentation fut grande de se regarder, d'emblée, un film rendant hommage à la grosse pomme. Qui plus est, étant passé sur Washington square, le choix du sympathique Je suis une légende s'imposait quasiment d'office.

A la revoyure, le film est toujours aussi divertissant bien que vérolé par une esthétique pas si intouchable que cela. Nous savons tous qu'une grosse partie du budget est partie dans le maquillage de la ville ainsi que dans les flashbacks (bloquage de la ville pendant plus d'une semaine!). Une partie de la réussite du film de Francis Lawrence repose d'ailleurs sur ce personnage à part entière qu'est la ville. La première partie est quasi parfaite, inquiétante et muette. Malheureusement, certaines incrustations viennent piquer les yeux et on ne comprend toujours pas bien ce recours si hideux aux CGI juste pour intégrer des hommes ou des animaux. Le film ne souffre visiblement pas de coupes budgétaires, alors pourquoi une telle faute de gout? Passé ce désagrément, le film se déroule sous nos yeux à la façon d'un blockbuster intelligent (on ne néglige pas le personnage central) et malin (bonne utilisation de certains mécanismes horrifiques), privilégiant l'ambiance à l'action assourdissante. Cette approche est évidemment la plus louable puisqu'elle permet de prendre son temps, sans jamais etre pénible tout en intégrant de judicieux flashbacks (idéalement placés).

Mais dès lors que l'action s'emballe, le film montre vite ses carences. Le suicide de nuit, le piège des infectés, l'envahissement de l'appartement sont amoindris par une utilisation très hasardeuses de ces memes CGI dont je parlais plus haut. Ce n'est pas beau et ça ne s'intègre jamais bien à l'action. La seconde partie se révèle d'ailleurs faiblarde à bien des égards. L'irruption des deux survivants fait ressortir le mauvais Will Smith. Il se sent investis d'une mission comique et son naturel revient au galop au gré de deux ou trois petites saillis comiques en totale inadéquation avec le ton voulu par Lawrence. Tous ces petits écueils ne plombent pas le métrage mais ont tendance à nuancer mon enthousiasme de la première heure. Braga injecte une dose de religion dont n'avait certainement pas besoin le film. Ceux qui ont opteront pour le final officiel en seront d'ailleurs pour leur frais tant la notion de foie prend le pas à l'image d'un dénouement très maladroit. Heureusement que le blu-ray est passé par là, reintégrant une conclusion beaucoup en phase avec la tonalité de départ. L'humain ne s'en sortira pas, point barre. L'espoir peut demeurer mais ce sera tout.

Malgré de gros écueils techniques (un comble pour un film de cet ampleur), Je suis une légende reste un très bon produit post-apo reposant sur des décors ultra léchés, un acteur presque parfait et une vraie sensation palpable d'isolement. Malheureusement, le concept ne va pas au bout de ses ambitions et l'on sent poindre, à de nombreuses occasions, des rappels d'impératifs commerciaux un brin agaçant. Et quand je vois le nom d'Akiva Goldman crédité, je ne m'étonne plus de rien.

[Dunandan]

Killer elite 7/10

Ah ben voilà un Statham pas trop con! J'en garde un aussi bon souvenir que le très efficace Braquage à l'anglaise.

Killer elite est un bon petit film de barbouze qui sent le souffre et la transpiration. Ancré dans les années 80, le film suit une intrigue plus ou moins alambiquée et va confronter plusieurs organismes de services secrets, manipulés par un Cheikh revanchard. Ce qui est bon dans ce genre de film, c'est cet enchainement jouissif de coups tordus et surtout le fait que personne ne soit bon ou mauvais. Le héros tout propret sera loin d'etre Jason Statham et le super bad guy sanguinaire ne sera certainement pas Clive Owen. On trouve donc beaucoup de nuances dans ce chaos de fusillades, d'explosions et de combats à mains nus. A ce sujet, le film est assez riche en péripéties musclées tout en maintenant un solide fil conducteur et une histoire riche et dense. L'intrigue peut sembler compliquée mais le réalisateur a pris soin d'en clarifier les moindres recoins sans jamais perdre son auditoire. Le casting est très bon, tout droit sorti des distributions testostéronée des 80's. De Niro est excellent en vieux briscard et puis quel pied de le revoir arme à la main façon Heat. Je le pensais abonné aux productions hollywoodiennes qui lavent plus blanc que blanc mais visiblement le vieux en a encore sous le coude, meme en second couteau. L'autre bonne nouvelle, c'est ce bovin de Dominic Purcell qui trouve de très loin son meilleur role, badass et comique à la fois. Quand à Statham et Owen, ils font le taf correctement. Leur affrontement est bon, meme si Owen n'est clairement pas dans son élément.

Killer elite est donc une bien belle réussite, doublée d'un divertissement malin. Une bien bonne surprise!

[Scalp]

Les hommes aiment Killer Elite, les froufrouteuse Rachel Singer.

[Heatmann]

, YO big up milk

[Pathfinder]

Les hommes aiment Killer Elite, les froufrouteuse Rachel Singer.

[Alegas]

Voici donc une production Apatow tout à fait fréquentable. L'homme qui se fait mousser sur plus de 2h20 en tentant de faire du Kevin Smith pour toute la famille produit, ici, un bon p'tit buddy movie des familles avec juste ce qu'il faut de langage ordurier et un brin d'action bienvenue.

Le film demarre tranquillement, prenant son temps pour présenter Seth Rogen (marrant avec son boulot à la con) et James Franco (très très bon dans ce contre emploi). Témoin d'un meurtre, le premier embarque le second dans une course poursuite haletante digne des bonnes comédies d'action du milieu des 80's. Le duo fonctionne très bien et chacun a droit à de bons gags. Attention, on ne s'esclaffe jamais de rire mais c'est suffisamment bien écrit pour que la recette fonctionne. Les apparitions de Danny Bride sont quand à elles excellentes et la baston dans sa baraque est le vrai gros moment de poilade avec l'évasion et le coup de la ceinture (j'étais clairement claqué de rire!). A ce titre, je recommande, une fois n'est pas coutume, de voir le film dans sa version québécoise (ça jure de tous les cotés!). Dès la poursuite de caisse (étonnante réalisation), le film s'emballe et va meme proposer un final absolument jouissif avec ce qu'il faut de gunfights à gogo, d'explosions et de combats ridicules. Dans ce bordel, j'avoue m'etre bien marré avec ce continuel sous texte gay qui entoure tous les personnages (les deux héros, les tueurs etc...).

Avec le Zohan, Pineapple express se place directement dans le haut du panier des créations Apatow.