[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Indigne de Paulo : il aurait fallu que TOUT le film soit comme le passage où Bacon s'échappe du labo, plutôt que de ressembler à un slasher miteux en huis-clos.

[Pathfinder]

Tout à fait d'accord Mark!

[Pathfinder]

Saw 7/10

En quatre films James Wan s’est forgée une belle réputation dans le film de genre. Avec deux réussites horrifiques, un vigilante esthétiquement imparable et un digne héritier de Seven, le jeune réalisateur jouit d’un gros capital confiance de la part studios. Le terme poule aux œufs d’or serait même plus adéquat tant le bonhomme transcende des micros budgets en de vraies réussites artistiques et commerciales.

Concernant son galop d’essai, Saw, premier du nom, vieillit plutôt bien malgré une esthétique volontairement hideuse bien loin des réussites plastiques que sont Death Sentence ou encore Dead Silence. Wan décide donc de chasser sur les terres du grand David Fincher période Seven en s’attaquant au sérial killer movie. Faiblesse du budget oblige, nous avons une seule unité de lieu autour de laquelle gravitent quelques flashbacks. La narration déstructurée n’est pas une vraie réussite car la vraie tension du film se trouve au cœur même des relations entre Lawrence et Adam. Enfermé dans une pièce cradingue, ils doivent recomposer les morceaux d’une sombre énigme tout en découvrant qu’ils sont loin d’être étranger l’un à l’autre. Cela dit, sortir de la pièce nous permet de découvrir le personnage de Danny Glover que j’aime bien. Vieux briscard à qui il arrive les pires crasses, Danny résiste tout au long du film et se paie même de bien belles séquences tendues, toutes les découvertes macabres, l’antre de Jigsaw et la poursuite de caisse « infernale » de la fin. Finalement j’ai beaucoup plus décroché lorsque l’on s’attarde sur la vie du docteur Lawrence. Sa fille et sa femme m’ont régulièrement sorti du film. Heureusement que le futé James Wan distille suffisamment d’indices macabres pour remettre un brin de pression à des moments clés. La construction toute en énigmes tient en haleine et on ne voit jamais le temps passer. Wan ménage donc bien son spectateur jusqu’à lui asséner le Twist qui tue. Mais avant cette révélation, il brouille encore plus les cartes avec les personnages de Tap et Zep. Mais le morceau de choix nous arrive en pleine face aidé par le thème très galvanisant de Charlie Clouser. J’ai beau l’avoir vu une paire fois, ce final fout toujours autant la chair de poule. Je pense clairement qu’il s’agit de l’un des tous meilleurs twists qui ait été proposé. Putain il était là sous notre pif quoi !

Le film se clôt donc par un cinglant « game over » rendant justice à un méchant insaisissable, star en devenir d’une flopée de suite à la qualité très discutable. Passé ce bel exercice de style, Saw va devenir le Dallas de l’horreur et apporter fortune et gloire à ses créateurs et esbrouffes et bidoches à ses nombreux spectateurs !

[Killbush]

Indigne de Paulo : il aurait fallu que TOUT le film soit comme le passage où Bacon s'échappe du labo, plutôt que de ressembler à un slasher miteux en huis-clos.

C'est vrai que la piste de la perversité enfin assouvie grâce à l'invisibilité est trop vite abandonnée, alors que c'était le plus intéressant du film (et pas seulement parce que Rhona a des boobs magnifiques)

[Pathfinder]

Skyfall 9.5/10

Bon, je ne vais pas en faire des tonnes puisque je vais répéter quasiment tout ce que les autres ont pu dire sur ce nouvel épisode. Sam Mendes a réussit ce petit miracle de donner une vraie identité à James Bond. Il n’est donc plus le simple agent queutard aimant se battre, baiser et mettre minable les milliardaires mégalos. Nous y gagnons enfin la vraie dimension dramatique entraperçue chez Dalton. La perte de repère d’un agent à la croisée des chemins constitue le socle de ce nouveau volet se permettant un retour aux sources salvateur. Moins de pays exotiques, moins d’action, le Bond nouveau prend par surprise avec un rythme inhabituel. Mais ces 150 minutes sont un tel plaisir qu’elles filent à toute allure. L’action se situe en Angleterre au pied du MI6 et à l’instar d’un Dark Knight, le terrorisme va être la clé de voute de toute l’intrigue. Ce qui nous amène au bad guy le plus complexe de la saga. Bien loin des magnats débilos croisés chez Moore ou Connery, Bardem ancre son personnage dans une réalité bien plus sombre. Ses motivations sont simples et on ne peut plus compréhensibles ce qui en fait le méchant le plus inquiétant de l’univers Bond. Pourtant l’introduction laisse à penser que nous aurons droit à un énième blockbuster formaté. Tout faux ! Cette déferlante d’action sera le seul excès de cascades du film. Mendes préfèrera resserrer son intrigue sur les relations Bond vs M vs Bardem. La recréation à Macao est sympathique mais tout nous ramènera à l’Angleterre et son ciel gris théâtre d’évènements dantesques (putain de séquence dans le tribunal). Et que dire du final ! A la manière d’un Chien de paille, Mendes dégoupille la conclusion la plus jouissive de la saga. Bond va donc régler ses comptes à coup de shotgun à canon scié, niché dans un manoir abandonné dans les Highlands. Quelle idée géniale ! Anti spectaculaire, sèche et crépusculaire, la fin de ce 23èm épisode sonne comme la plus réaliste mais aussi la plus poignante. Merci encore Javier Bardem !

Bien plus qu’un divertissement Bondien basique, Skyfall se permet d’être un vrai drame humain ou l’on titille enfin les origines de l’agent.


Retro Bond (à mon rythme):
Au service secret de sa majesté 5/10
Permis de tuer 7/10
Skyfall 9.5/10
Tuer n'est pas jouer 7/10
Goldeneye 5/10
Demain ne meurt jamais 6/10
Octopussy 2.5/10
Le monde ne suffit pas 3/10
Meurs un autre jour 5/10
Casino royale 8/10
Quantum of solace 5.75/10
Dangereusement votre 5/10
Moonraker 1.5/10
Rien que pour vos yeux 6/10
Vivre et laisser mourir 2/10

[Jimmy Two Times]

Putain, elle fait plaisir ta critique!

[elpingos]

Ouaip

[Pathfinder]

Tks les dudes!

Ca rentre direct dans mon top 3 de l'année avec the grey et exp.2!

[Pathfinder]

Oeil pour oeil 5/10

Chuck Norris aime le Texas. Mais il apprécie également d’exhiber virilement son poitrail, les tuyaux d’arrosage, de transpirer à grosses gouttes, de balancer des gnons et de boire beaucoup beaucoup de bières. Une fois que l’on a dit ça, on a résumé une bonne partie de l’intrigue d’Œil pour œil. Et pourtant, l’introduction très westernienne, rythmée par une partition que n’aurait pas renié le grand Ennio, surprend, proposant un personnage solitaire et badass qui va voler au secours de ses collègues policiers. Iconisé sur chaque plan, Chuck Norris flingue, détruit et tatane du gringo à la volée. Mais rapidement le film de Steve Carver s’installe dans une bonne routine nanardesque ou l’on suit le ranger JJ Mc Quade dans son quotidien. Et là attention, ça envoie du lourd ! On cause viril, on rit au nez de sa direction en buvant des bières. On sort de belles chemises venues d’ailleurs tout en roulant des mécaniques pour attirer la belette. On picole torse poil tout en faisant ronronner sa pétoire le week end. C’est ça le Texas ! Pas un truc de tafioles et Chuck le fera rentrer dans la caboche de tous ceux qui auront à redire. Même cette vieille trogne de David Carradine l’apprendra à ses dépends. Roulant des mécaniques, il vient défier la quiétude de notre ranger en s’attaquant à sa fille. Monumentale erreur ! Mc Quade, entre deux packs, va recruter du lourd (un black du FBI surbarraqué et un clone de Ponchorello) pour aller se venger façon horde sauvage. Malgré de belles barres de rire (je me remets toujours pas de la scène du tuyau justement pointé du doigt par Jed), le film ressemble à une gentille péloche z, violente, pas trop humoristique, toute à la gloire d’un Chuck Norris pas encore rentré dans les ordres.

De mon coté, je balance la moyenne pour rappeler à ceux qui s’y intéresserait que Lonewolf Mc Quade est un nanar réglo au charme aussi intact que le pull jacquard de David Carradine !

[Scalp]

Comme il est classe le poster, ça donnerait presque envie de voir le film

[Pathfinder]

L'intro est surprenante. On se croirait devant un truc bien sérieux et surtout bien maitrisé! Un vrai western moderne, mais ça craque de suite après!

[Heatmann]

ben moi je supporte carrement le film , c'est super bien pour moi , le meilleur chuck enfaite . C'est vrai que par la suite ca part un peu ( mais juste un peu ) en Norriserie , mais alors loin de ces delire habituel , la on a un vrai film quoi , faut dire que steve carver est un vrai real aussi , un pur et dur et vieux de la vielle qui a bosser avec fleisher et pis sont film Capone est etait deja leonesque . Pis on sent vraiment la touche que milius a ajouter au script , ca prefigure extreme prejudice .
Non serieux Lonewolf a ces moment un peut wtf ( la biere qui ressucite sous terre , les rouler bouler dans la boue ) ,mais ca reste quand meme le pied !

[Pathfinder]

Ah oui je confirme, la scène avec le 4*4 sous terre, ça n'a pas de prix! Vive la bière!!!

[Heatmann]

celle la elle est completement "autre" ok , en plus la mise en scene accentue encore plus le coter salvateur de la biere qui est la comme un bouton de nitro qui le fait revivre avec en plus l'image du 4 x 4 qui resort de terre , c'est enorme et ca va loin , mais moi je la trouve carrement genial quoi , et sans etre sarcastique ou me moquer , je trouve que ca claque d'aller aussi loin !
pis quand il s'enerve parcque la nana a fait le menage , jeter ces biere et remplacer par des legume dans sont frigo Chuck , un homme , un vrai

[Pathfinder]

Oeil pour oeil, c'est un vrai mode d'emploi pour devenir un bon gros texan bourrin. Mais je reste totalement sincère quand je dis que le film a un certain charme. Je me suis moqué c'est clair, mais ce bon petit esprit décérébré des 80's est bien là! Je ne connaissais pas ce Norris et je ne suis absolument pas honteux de le conserver dans ma collection!