[pabelbaba] Mes Critiques en 2011

[pabelbaba]

Voilà, c'est parti.

1- Je Suis un Aventurier - Anthony Mann
2- The Lady is the Boss - Liu Chia Liang
3- La Victime Désignée - Mauricio Lucidi
4- Away We Go - Sam Mendes
5- True Grit - Frères Coen
6- Coup de Fouet en Retour - John Sturges
7- Borsalino & Co - Jacques Deray
8- Shanghaï Blues - Tsui Hark
9- Shock Corridor - Samuel Fuller
10- Le Syndicat du Crime 3 - Tsui Hark
11- Spring Subway - Zhang Yi Bai
12- Un Thé au Sahara - Bernardo Bertolucci
13- Hanzo the Razor : Sword of Justice - Kenji Misumi
14- Bon Cop, Bad Cop - Erik Canuel
15- Companeros - Sergio Corbucci
16- Harakiri - Masaki Kobayashi
17- Dernier Domicile Connu - José Giovanni
19- Le Sens du Devoir - David Chung
19- Le Sens du Devoir 2 - Corey Yuen
20- Le Sens du Devoir 3 - Arthur Wong
21- Le Sens du Devoir 4 - Yuen Woo Ping
22- Le Sens du Devoir 5 - Chuen Yee Cha
23- Le Sens du Devoir 6 - Yuen Chun Man
24- Les Moissons du Ciel - Terrence Mallick
25- Gang Master - Tsui Siu Ming
26- Boulevard du Rhum - Robert Enrico
27- Le Flic de Hong Kong 2 - Sammo Hung
28- Trinita Va Tout Casser - Giuseppe Colizzi
29- Night and Day - James Mangold
30- Fire of Conscience - Dante Lam
31- Hell up in Harlem - Larry Cohen
32- Un Nommé Cable Hogue - Sam Peckinpah
33- L'Ennemi Intime - Florent-Emilio Siri
34- Crime Story - Kirk Wong
35- Ne Nous Fâchons Pas - Georges Lautner
36- Colorado - Sergio Sollima
37- Supercop - Stanley Tong
38- Detective Dee - Tsui Hark
39- Le Bénévole - Jean-Pierre Mocky
40- Resident Debile : Integral - Laurent Coiffic
41- ...Et le vent apporta la violence - Antonio Margheriti
42- La Course à la Mort de l'An 2000 - Paul Bartel
43- Les Professionnels - Richard Brooks
44- Confidence - James Foley
45- The Dark Knight - Christopher Nolan
46- Point of No Return - Ringo Lam
47- Bambou - Didier Bourdon
48- Le Pacha - Georges Lautner
49- Clan of the White Lotus - Lo Lieh
50- 1941 - Steven Spielberg
51- Le Marginal - Jacques Deray
52- A Colt is my Passport - Takashi Nomura
53- Le Dieu de la Guerre - Jimmy Wang Yu
54- Prof et Rebelle - Hart Bochner
55- La Horse - Pierre Granier-Deferre
56- A Heroic Fight - Chiu Chung Hing
57- Inception - Christopher Nolan
58- X-Men le Commencement - Matthew Vaughn
59- Under Fire - Roger Spottiswoode
60- Gallants - Derek Kwok & Clement Cheng
61- Last Action Hero - John McTiernan
62- Crying Freeman - Christophe Gans
63- 7 Hommes en Or - Marco Vicario
64- Une Flic de Choc - Corey Yuen
65- (500) Jours Ensemble - Marc Webb
66- 5 Centimètres par Seconde - Makoto Shinkai
67- The Tournament - Huang Feng
68- Gonin - Takashi Ishii
69- Rancho Bravo - Andrew V. McLaglen
70- Le Bel Antonio - Mauro Bolognini
71- Elle Cause Plus... Elle Flingue - Michel Audiard
72- Vive la France - Michel Audiard
73- On the Run - Alfred Cheung
74- Une Affaire d'Etat - Eric Valette
75- Le Livre d'Eli - Les Frères Hugues
76- Gonzo - Alex Gibney
77- Au-Dessous du Volcan - John Huston
78- A Toute Epreuve - John Woo
79- Le Shérif est en Prison - Mel Brooks
80- Le Monte-Charge - Marcel Bluwal
81- Wild Zero - Tetsuro Takeuchi
82- Passeport pour l'Enfer - Ann Hui
83- Les Anges de la Nuit - Phil Joanou
84- If you were young : Rage - Kinji Fukasaku
85- Parfum de Femme - Dino Risi
86- Les Nouveaux Exploits de Shaft - Gordon Parks
87- L'Arnacœur - Pascal Chaumeil
88- Galia - Georges Lautner
89- Les Guerriers de l'Apocalypse - Kosei Saito
90- La Maison des Otages - William Wyler
91- Shaolin Temple 2 - Cheung Ying Sim
92- A Book of Heroes - Chu Yen Ping
93- Bodyguards and Assassins - Teddy Chen
94- Quatre Garçons Pleins d'Avenir - Jean-Paul Lilienfeld
95- Au-delà de la Gloire - Samuel Fuller
96- Where's Officer Tuba? - Philip Chan et Ricky Lau
97- Lemmy - Greg Olliver et Wes Orshoski
98- Deux Hommes dans la Manhattan - Jean-Pierre Melville
99- The Losers - Sylvain White
100- Blindman - Ferdinando Baldi
101- La Guerre des Gangs - Lucio Fulci
102- Bons Baisers, à Lundi - Michel Audiard
103- Ong-Bak 2 - Panna Rittikrai
104- Black Samuraï - Al Adamson
105- Cruel Gun Story - Takumi Furukawa
106- Willie Boy - Abraham Polonsky
107- Ip Man - Wilson Yip
108- Rosa - Joe Cheung
109- En Cloque : Mode d'Emploi - Judd Appatow
110- Song of the Exile - Ann Hui
111- Hombre - Martin Ritt
112- Final Victory - Patrick Tam
113- Le Tigre Noir du Karaté - Huang Feng
114- Police Contre Syndicat du Crime - Kinji Fukasaku
115- The Offence - Sidney Lumet
116- L'Ultime Razzia - Stanley Kubrick
117- Shara - Naomi Kawase
118- The Vengeful Beauty - Ho Meng Hua
119- The Insider - Dante Lam
120- Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants - Yvan Attal
121- Not Quite Hollywood - Mark Hartley
122- Touchez pas au Grisbi - Jacques Becker
123- Fury - Johnny Wang
124- La Chair et le Sang - Paul Verhoeven
125- La Gifle - Claude Pinoteau
126- L'Auberge du Printemps - King Hu
127- Slaughter - Jack Starrett
128- Retour à la Fac - Todd Phillips
129- Golgo 13 - Yukio Noda

[Alegas]

Je Suis un Aventurier d'Anthony Mann - 1955

Un bon gros western à papa... Décors mêlant extérieurs et studio, scénario sur la rédemption, héros affublé d'un vieux side-kick à barbe et à pipe! Ca sent les 50's. Passé le côté daté, le film est très plaisant. D'abord parce que James Stewart est un beau connard , mais surtout parce que l'un des personnages a dû fortement inspirer Morris et Goscinny pour le personnage de Le Juge, avec une scène de procès mémorable!

Le gros défaut, c'est que l'histoire est cousue de fil blanc, on peut tout anticiper, même les morts. Dans le même genre, j'ai préféré Les Affameurs toujours avec le duo Mann/Stewart où les rebondissements étaient moins téléphonés.

7/10

[pabelbaba]

The Lady is the Boss de Liu Chia Liang - 1983

Ce film est un gros plaisir coupable. Voir toute la clique du réalisateur dans un environnement urbain 80's alors qu'en général ils sont toujours réunis en costume d'époque : Surtout, ils se sont lâchés sur les tenues : couleurs fluos, lunettes de soleil king size, ghetto blaster...

Le scénario est un mix de My Young Auntie et de La Fureur du Dragon, donc pas très intéressant, mais il permet d'assurer un bon nombre de combats oldschool parfaitement mis en boîte par Liu Chia Liang. Il nous gratifie d'ailleurs de belles joutes en tant qu'acteur.

7/10

[pabelbaba]

La Victime Désignée de Maurizio Lucidi - 1971

Il s'agit d'un thriller italien de 1971 avec Tomas Milian et Pierre Clementi (la sale gueule de Belle de Jour). Alors qu'ils viennent de se rencontrer, le second propose au premier que chacun élimine la personne qui gêne l'autre. Milian refuse, Clementi fera tout pour l'y obliger.

Le scénario n'est pas dingo, mais l'ambiance générale du film est très prenante. On alterne les séquences à Milan, sur un lac (du nord de l'Italie je suppose) et surtout à Venise souvent dans la brume. Avec la dégaine de Clementi (sa tronche...) en aristocrate décadent avec gants, bagues, manteau long à col fourré, l'ambiance est très étrange. Avec un Tomas Milian sobre et juste, le film se laisse suivre tranquillement jusqu'au final dont on se doute assez tôt.

6/10

[francesco34]

Si t'écris pas plus de deux phrases par critique les référenceurs vont raler
Ou alors tu masques ça avec plein de captures entre chaque ligne

[ViCo]

Bienvenue pabel' !! Content de te revoir depuis l'époque 'Rama' !!
Pis v'là un bon démarrage de critiques !!

[pabelbaba]

Si t'écris pas plus de deux phrases par critique les référenceurs vont raler
Ou alors tu masques ça avec plein de captures entre chaque ligne

J'ai tapé les trois dans la foulée, donc je ne me suis pas fendu de trucs trop longs. Mais il y a l'essentiel... Et je laisse les captures à ceux qui n'ont vraiment rien à dire ou à ceux qui ne savent pas justifier leur note sans montrer une paire de seins ou un soleil couchant....

Bienvenue pabel' !! Content de te revoir depuis l'époque 'Rama' !!
Pis v'là un bon démarrage de critiques !!

Merci, mais tu n'as pas le même pseudo...?

[ViCo]

Merci, mais tu n'as pas le même pseudo...?

Nop. Vincenzo Coccotti a muté...

[pabelbaba]

Ok!

[Dunandan]

Away We Go de Sam Mendes - 2009

Je me suis mangé une pelletée de romances plus ou moins comiques ces derniers temps (Charlie, les filles lui disent merci, En cloque mode d'emploi, L'amour longue distance, Yesterday once more, Marley et moi, Bambou, L'abominable vérité...), et c'était plutôt médiocre. Alors ce coup-ci ça sentait le sapin, surtout en comparant la plastique des actrices des films précités avec celle de Waya Rudolph.

Heureusement les films n'ont rien à voir. Ici les rapports humains sont crédibles, il n'y a pas de facilité de scénario à 2 balles, les héros ont l'air de former un vrai couple et d'avoir des préoccupations naturelles. Une fois ces bases posées, les persos secondaires caricaturaux peuvent faire leur entrée et apporter une touche d'humour. Maggie Gyllenhaal est démentielle en maman hippie/bobo qui élève ses gosses avec le pouvoir des fleurs... On se marre franchement devant les comportements déviants de la plupart des personnages rencontrés au fur et à mesure du film.

Les passages plus dramatiques sont fréquents et bien placés, même si on les voit venir d'assez loin. Heureusement encore, ces scènes sont assez subtiles, il n'y a pas de pathos bien lourdingue.

En plus la BO déchire (What is life de Georges Harrison )!

7,5/10

[Eikichi Onizuka]

Une dernière


True Grit des Frères Coen - 2010

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas été transporté par le film, il est vraiment trop bavard. C'est le style des frères Coen, mais pour un simple western basé sur une vengeance, ça fait trop. Il y a des dialogues démentiels, Jeff Bridges est parfait, en fait un peu trop quand il le faut, mais ça bavasse trop! Surtout que les persos n'évoluent pas d'un poil. J'ai lu que c'était un film initiatique. Ca n'est pas le cas, la gamine est déjà un sacré bout de femme dès le début du film. Donc ça ne sert pas à grand chose de s'épencher autant sur du vide.

Cette surdose de dialogues est drôle dans The Big Lebowski, parce que le film est à moitié absurde et que le scénario est faussement alambiqué, mais ici on a juste droit à une mini chasse à l'homme et une vengeance. Du coup c'est disproportionné.

Heureusement c'est beau, mais rien de démentiel non plus. J'espérais plus d'hommages, notamment une petite grue pour soulever la caméra au dessus du train lors de l'arrivée à la gare au début, ça aurait eu plus de gueule.

Les persos sont attachants, notamment Matt Damon dans un rôle assez subtil très loin de la caricature de celui de Jeff Bridges. La petite est parfaite.

La touche des frères Coen fonctionne bien (quand ça ne parle pas trop) avec des scènes sorties de nulle part comme la rencontre avec le médecin-ours ou l'interrogatoire des prisonniers.

Ca fait pas mal de points positifs au final, mais c'est loin d'être un western ultime.

7/10

[ViCo]

J'espérais plus d'hommages, notamment une petite grue pour soulever la caméra au dessus du train lors de l'arrivée à la gare au début, ça aurait eu plus de gueule.

Comme je l'ai eu dit dans ma Critique, je vois dans cette première scène un hommage (ou pas) à C'era una volta il West et l'arrivée de Claudia Cardinale. Sergio Leone avait eu recours à la grue lors de cette séquence et le rendu était réellement magnifique mais, personnellement, je ne trouve pas que l'absence de "hauteur" ici soit gênante, surtout qu'on a droit au moment de la descente du train de 'Mattie' à un accompagnement musical qui transporte largement...

[zack_]

Trop bien des nouveaux avis et un top 50 qui va bouger

Si t'écris pas plus de deux phrases par critique les référenceurs vont raler

Sinon les premières critiques sont très biens je trouve

[pabelbaba]

On a vu la même chose alors. Mais j'ai eu une grosse frustration à simplement voir le train partir devant la caméra. Cette séquence d'Il Etait une Fois dans l'Ouest est simplement une de mes préférées tous cinémas confondus...

Merci Zack.

[ViCo]

On a vu la même chose alors. Mais j'ai eu une grosse frustration à simplement voir le train partir devant la caméra. Cette séquence d'Il Etait une Fois dans l'Ouest est simplement une de mes préférées tous cinémas confondus...

Je comprends ta frustration car j'adore également cette scène inoubliable, d'ailleurs après True Grit, il a fallu que je me la remate, la grue, Morricone, pfiouuuu quoi !!!
Perso, je n'ai pas senti de frustration, j'y ai vu un simple clin d'oeil et j'essaie de ne pas faire de comparatif durant la vision d'une Oeuvre, du moins de manière consciente, je préfère me laisser "porter" et je fais le bilan plus tard...